En appelant à mettre fin à la 5e République, sans la citer précisément, l’insoumis a suscité la colère de la majorité présidentielle. Le passage à une 6e République était pourtant dans son programme présidentiel.
Une expression qui déplaît à la macronie mais qui n’a pourtant rien de surprenante. “À bas la mauvaise République”, a lancé Jean-Luc Mélenchon dans le cortège parisien du 1er mai, faisant grincer des dents dans les rangs de la macronie.
Selon Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, le fondateur de La France insoumise “excite tout le monde” et “appelle quasiment à la sédition” ce mardi matin sur BFMTV. “Tout est bon pour de la démagogie”, a encore tancé le locataire de la place Beauvau.
Un élément central du programme présidentiel de Mélenchon
Même son de cloche du côté de Prisca Thevenot, la porte-parole des députés Renaissance. “De quelle République parle-t-il ? Celle qui lui a permis de cumuler 30 ans de mandat ? S’il n’est pas devenu président, ce n’est pas à cause de la République mais parce que les Français lui ont dit non”, a tancé l’élue des Hauts-de-Seine sur Sud-Radio ce mardi matin.
“Le Conseil constitutionnel ne peut pas valoir plus que la Constitution qu’il défend. Il n’y pas de bon Conseil constitutionnel aussi longtemps qu’il y a une mauvaise Constitution. À bas la mauvaise République “, a expliqué l’ancien député.
Les déclarations de l’ancien candidat à la présidentielle sont dans la droite lignée de ses précédents propos. Son programme appelle à rédiger une nouvelle Constitution pour passer à une nouvelle République.
“La nouvelle Constitution dont la France a besoin doit radicalement être nouvelle. Elle ne peut être un simple rafistolage de la 5e République. C’est le peuple lui-même qui doit s’emparer de la question et s’impliquer tout au long du processus constituant”, peut-on lire dans le programme de l’Avenir en commun.
“Ne vous laissez pas domestiquer”
En mars 2022, le mouvement avait d’ailleurs organisé une marche pour la 6e République avec plus de 100.000 personnes place de la Bastille.
“Ne cédez pas. Ne vous laissez pas domestiquez quoiqu’il en coûte. Si vous êtes des insoumis, soyez-le jusqu’au bout. La lutte continue jusqu’au retrait”, a encore lancé Jean-Luc Mélenchon, avant d’attaquer la 5ème République.
L’institution de la rue Montpensier a validé mi-avril l’essentiel de la réforme des retraites, dont le passage à 64 ans, tout en rejetant la première demande de référendum d’initiative partagée déposée par la gauche. Une seconde demande est actuellement évaluée et les Sages rendront leur verdict ce mercredi.
“Apprendre” à Macron “le mot insurrection”
Pour “récupérer la retraite à 60 ans”, comme l’espère le septuagénaire, l’ancien député a encore appelé lors de son discours du 1er mai “le dernier rang des combattants” à se mobiliser, avant de se féliciter des “Macron démission”, souvent scandé lors des concerts de casseroles.
“Le 14 juillet, nous lui apprendrons la signification du mot insurrection”, a encore lancé Jean-Luc Mélenchon place de la République. Les insoumis devraient organiser une grande action le jour de la fête nationale. Une sorte de clin d’œil à Emmanuel Macron qui a promis lors de son allocution de faire le bilan de la période des “100 jours d’apaisement”.
Article original publié sur BFMTV.com
On as devant nous une 3eme guerre mondial pour renflouer soros le rat et schwab le niaqouer
https://www.youtube.com/watch?v=vzLnJ_80CdU
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