Dans un message adressé à la 9ème édition du Forum pour le Développement de l’Afrique (ADF-9), dont les travaux se sont ouverts lundi soir à Marrakech, le Souverain a souligné que l’Afrique, “est porteur d’un message d’espoir et de renouveau à la communauté internationale. C’est en fédérant les énergies et en mobilisant nos atouts respectifs que nous allons gagner ensemble le grand pari du 21ème siècle, celui d’une Afrique unie, stable et prospère”.
Il a noté que l’Afrique d’aujourd’hui, au regard de ses atouts et ses potentialités, “a plus besoin de partenariats gagnant-gagnant, plutôt que d’assistance conditionnée”. Des partenariats, selon lui, susceptibles de jouer le rôle de catalyseur pour la mobilisation des ressources financières, de faire progresser l’intégration économique régionale et d’améliorer le positionnement de l’Afrique dans la chaîne internationale de la création de la valeur.
Pour le Souverain, “la mobilisation de la communauté internationale en faveur de l’accompagnement financier de l’Afrique devrait englober, avec un intérêt similaire, d’autres dimensions et paramètres aussi importants que la bonne gouvernance, la solidité des institutions, le renforcement des capacités institutionnelles, la cohésion spatiale et intergénérationnelle et la qualification de l’élément humain”.
Le Roi Mohammed VI a par ailleurs réitéré son appel à la communauté internationale pour qu’elle développe à l’égard du continent africain un regard novateur, à rebours des schémas classiques.
“Notre appel à la communauté internationale pour qu’elle développe à l’égard de notre continent un regard novateur, à rebours des schémas classiques, n’a d’égal que l’engagement constant des pays africains eux-mêmes à expérimenter et à mettre en œuvre de nouvelles approches partenariales et à développer une coopération sud-sud novatrice, solidaire et mutuellement bénéfique”, a affirmé le Souverain.
SM le Roi a souligné, dans ce contexte, que le Maroc est “constamment animé par ce grand dessein et prône, dans le cadre de ses relations avec ses frères africains, une démarche globale et intégrée, susceptible de promouvoir, dans le même élan, la paix et la stabilité, de favoriser le développement humain durable pour toutes les africaines et les africains, de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats et de préserver l’identité culturelle et spirituelle de nos populations”.
Pour le Souverain, la convergence de vues entre pays africains, pour ce qui concerne les conditions de développement et du décollage économique de l’Afrique, est “porteuse de fortes synergies et de formidables complémentarités qu’il nous appartient de mettre en œuvre et de mobiliser de la manière la plus ambitieuse qui soit”.
Il a indiqué que “les instruments et mécanismes opérationnels que nous serons appelés à développer ensemble devraient explorer, avec un intérêt égal, la dimension sous régionale du continent, car cela nous permettra d’investir dans les communautés économiques régionales en tant que plateformes viables et compétitives”.
Et le Souverain de souligner qu’une “telle démarche permettra aux pays africains, tout en préservant leur ambition d’intégration continentale, de favoriser également l’expression de vocations régionales et l’éclosion d’espaces géo-économiques susceptibles de leur assurer un meilleur positionnement et une compétitivité accrue dans l’économie mondiale”.
Source: Apa
Il ne s’agit pas d’aller vers un financement de l’Afrique, mais du besoin de sérénité et de conviction de bonne gouvernance qui animeraient les chefs d’Etats et de gouvernements africains. Rien et rien ne peut être un motif de développement au continent noir sans l’esprit de nationalisme, banni au profit de la mauvaise gestion des biens publics et de la corruption.
Raison pour laquelle le guide de la révolution libyenne Mouhamad kadafi à été tué .parcequ’il voulait une Afrique unie et prospère
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