Le peuple de Guinée tout entier a commémoré le mercredi 25 août 2010, le 52e anniversaire du « non » à la France. C’était le 25 Août 1958, quand le Président de la République Français d’alors, le Général De gaulle arrivé à Conakry dans le cadre de la proposition qu’il avait voulu pour que la Guinée réponde « oui » à la communauté française.
Les guinéens se souviendront encore que le Président de la République, feu Ahmed Sékou Touré qui avait pris la parole à cette occasion, avait déclaré : nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclave ». Le Général De gaulle qui semblait n’être étonné de cette réponse avait dit « que l’indépendance était à la portée de la Guinée. Mais qu’elle la prenait avec toutes les conséquences ».
Ainsi le 28 septembre, date du référendum, le peuple de Guinée à l’unanimité des voix, s’est prononcée massivement par le « non » catégorique » le 2 octobre 1958, la Guinée avait proclamé son indépendance nationale. Le Président Sékou Touré est élu premier Président de la République de Guinée.
Mais si l’indépendance a été acquise de haute lutte, cela n’est pas resté sans conséquences fâcheuses pour le peuple de Guinée. Car à partir de cette date jusqu’à la disparution de Ahmed Sékou Touré, que de complots machiavéliques n’ont pas été orchestré par le colonialisme français pour remettre en cause le progrès du pays. Que des tentatives de déstabilisation. Que de manœuvres politique, économique et même sociale pour faucher le pas la jeune République de Guinée.
En fêtant ce mercredi 25 Août 2010, le 52e anniversaire du « non » à la France, que de souvenirs encore pour les guinéens qui, de générations en générations se sont transmises les raisons de cette date historique désormais gravée dans toutes les mémoires collectives.
ML Camara et Issiaga Camara (Fazo), Conakry pour radio.kankan.com