La présente rencontre va particulièrement insister sur la corrélation entre démocratie, développement et réduction de la pauvreté.
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rnLa réunion préparatoire des hauts fonctionnaires des pays membres de la Communauté des démocraties s”est ouverte hier au Centre international de conférences de Bamako sous la présidence de l”ambassadeur Oumar Daou, directeur des Affaires politiques au ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Elle prélude la 4è conférence ministérielle de la Communauté des démocraties qui débutera cet après midi.
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rnIl est utile de rappeler que la Communauté des démocraties est une coalition inter-gouvernementale des pays démocratiques et en voie de démocratisation (voir l”article de M. Kéita). Dont tous les membres s”engagent fermement à renforcer et à promouvoir les normes et les pratiques démocratiques à travers le monde. La Communauté qui a été créée voilà sept ans comprend un processus gouvernemental regroupant des représentants de gouvernements participants et d”un processus non gouvernemental rassemblant des organisations de la société civile. Elle se réunit à intervalles réguliers pour échanger des vues et des expériences, ainsi que pour soutenir et préserver la culture et les pratiques démocratiques. Quatre ans après la création de cette coalition très originale, les gouvernements membres de la Communauté des démocraties ont formé des caucus (réunion à huis clos des dirigeants politiques) démocratiques au sein des Nations Unies.
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rnEn sa qualité de membre fondateur de la Communauté des démocraties, précisera l”ambassadeur Oumar Daou, le Mali est fier de la confiance placée en lui en 2005 par ses pairs de la Communauté et s”est résolument investi au mieux pour accomplir son mandat.
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rnAu cours de ce mandat, expliquera le diplomate, toute l”action du Mali s”est structurée au tour de l”esprit et la lettre de la Feuille de route dont il s”est doté. Cette action a été entreprise dans le droit fil des objectifs de la Déclaration de Varsovie, du plan d”action de Séoul et de l”engagement de Santiago. Un projet de document intitulé "Consensus de Bamako sur la démocratie et le développement" a été remis aux participants. Ce document balisera le champ d”intervention de la Communauté pour les prochaines années.
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rnPour le représentant du ministre des Affaires étrangères, le Mali en tant que pays en développement, de surcroît pays sahélien sans littoral, avait à cœur, son mandat durant, de mettre en exergue l”exigence de la lutte contre la pauvreté comme défi à la démocratie. Cette exigence se réflète dans le choix du thème central "Démocratie et développement", thème à travers lequel notre pays usant du mandat qui lui a été confié veut élargir et amplifier la prise de conscience sur la problématique de la pauvreté et sur les mécanismes innovants susceptibles de financer les besoins en matière de développement.
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rnLe département des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali, a insisté l”ambassadeur, estime que la question de la pauvreté et de la précarité pose en filigrane l”effectivité de la solidarité internationale, l”équation de la saine gestion des finances publiques et des entreprises privées dans les pays en développement. L”orateur a souligné que les avis convergent sur le fait que le meilleur moyen de défendre plus efficacement les droits économiques et sociaux est et demeure la démocratie.
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rnLe consensus de Bamako doit aussi mettre un accent particulier sur le renforcement du rôle des organisations de la société civile, maillon indispensable et complémentaire des efforts des pouvoirs publics pour la réalisation des idéaux qui ont présidé à la création de la Communauté.
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rnLes travaux de la réunion des hauts fonctionnaires qui prennent fin ce matin seront suivis dans l”après-midi par la cérémonie solennelle d”ouverture de la quatrième conférence ministérielle de la Communauté des démocraties présidée par le chef de l”Etat, Amadou Toumani Touré.
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rnS. KONATE
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