Session extraordinaire du Conseil Economique Social et Culturel : Le renouvellement partiel du bureau à l’ordre du jour

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Le Président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESC), M. Jeamille Bittar a procédé, lundi dernier, à l’ouverture de la session extraordinaire de la 4ème mandature de cette institution. C’était en présence du ministre chargé des Relations avec les Institutions, Dr Abdoulaye Sall.

A l’ordre du jour de cette session  prévue du 12 au 16 décembre, le renouvellement partiel du bureau du CESC, la présentation du rapport d’activités du bureau, une intervention sur « le réseautage des élus dans la prévention des catastrophes naturelles » à travers le ministère de la sécurité intérieure et de la protection civile, une autre sur « les accidents de la circulation » sous l’égide du ministère de l’équipement et des transports. Cette session intervient après celle organisée en juin dernier.

Dans son discours d’ouverture, M. Jeamille Bittar dira que «  la conjoncture économique chez nous, est dominée par une crise céréalière provoquée par un déficit céréalier très sévère par endroits. Le spectre de cette crise couvre les pays du sahel et complique la recherche d’une solution globale ».

Cependant, il a salué la « prompte parade des pouvoirs publics, à travers un plan d’actions précis conforté par l’appui des pays voisins ».Qu’à cela ne tienne expliquera t-il, chacun doit prendre, à son niveau, des mesures supplémentaires pour consolider la stratégie nationale.

Pour lui, la fin de l’année achève de formater dans l’agenda gouvernemental, les axes et le contenu des reformes constitutionnelles et institutionnelles, qui modifieront en profondeur la gouvernance nationale.

S’agissant de la situation au nord, M. Bittar dira que l’insécurité y a atteint son paroxysme avec la crise libyenne et ses effets collatéraux. « Le nord du pays devient compliqué, la bande sahélo-saharienne s’embrase, mais les propositions maliennes sont bien crédibles » a-t-il indiqué. Pour lui, les populations doivent  s’impliquer dans la gestion de cette crise.

 

Dieudonné Diama

Soumaila cissé candidat de l’URD à la présidentielle de 2012

« Je m’engage à faire ce que je dis et à dire ce que je fais »

C’est du moins du moins ce qu’a déclaré Soumaila Cissé après son investiture comme candidat par son parti à la présidentielle de 2012. C’était dimanche dernier au palais de la culture Amadou Hampaté Ba.

Désigné candidat  à la présidentielle au cours de la première conférence nationale du parti, Soumaila Cissé a été officiellement  investi  dans l’après- midi du 18 septembre dernier au cours d’une cérémonie spéciale d’investiture. Cette cérémonie a précédé le matin par la rencontre du bureau exécutif national, des femmes et des jeunes du parti, une rencontre dénommé « d’accueil de leur candidat ».

Une investiture pas comme les autres

 Ce jour-là le palais de la culture a refusé du monde. Outre les militants du parti et les sympathisants de Soumaila Cissé qui étaient massivement sortis pour être témoin de cette journée qui restera, certainement, longtemps dans les annales du parti, la cérémonie a enregistré l’ensemble des leaders de la classe politique malienne. Il sera difficile de lister exhaustivement les leaders de partis qui étaient là. S’y ajoutent des représentants de partis politiques du Burkina-Fasso du Niger de la Guinée et de la France, etc. même des leaders religieux, Chérif  Ousmane Mandani Haidara et Bandiougou Doumbia ont répondu présents. C’est d’ailleurs Cherif Madani Haidara qui a béni la cérémonie avec une Fatchia.

Il est seize heures et trente minutes, Soumaila fait son entrée dans la salle archicomble décorée des couleurs du parti. Impossible de regarder le portrait du prince du jour gaillardement affiché au présidium. « Ensemble pour la victoire » est le principal slogan qu’on pouvait lire une banderole. Il est accueilli par un tonnerre d’applaudissement et l’hymne du parti. Il fait le traditionnel tour salutation des invités qui a duré une dizaine de minutes avant de prendre place aux cotés de Ousmane Issoufi Maiga ex -premier ministre. Place au place au cérémonial.

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