Révision constitutionnelle au Mali : Une mission parlementaire à Abidjan et Dakar

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Pour s’inspirer des expériences ivoirienne et sénégalaise, une délégation de la commission loi de l’Assemblée nationale du Mali est en Côte d’Ivoire  depuis hier et se rendra au Sénégal pour la même mission.

Depuis un certain temps, le fonctionnement de nos institutions se heurte à des insuffisances de  notre Constitution, mettant ainsi un frein à certaines actions de développement. Pour corriger ces lacunes et adapter la loi fondamentale à l’évolution du  monde, les plus hautes autorités maliennes ont initié un projet de révision constitutionnelle qui leur tient à cœur. Le référendum est prévu pour juillet 2017 selon le calendrier électoral que le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat a proposé à la classe politique au cours de leur traditionnelle cadre de concertation.  Dans cette optique, les autorités veulent cerner les différents contours du processus afin d’obtenir une adhésion massive du peuple malien. C’est pourquoi, explique-t-on, l’Assemblée nationale ne veut rien laisser passer au hasard et entend jouer le rôle prépondérant qui est le sien dans ce processus.   Pour ce faire, le mercredi 8 mars 2017, elle a dépêché une délégation de la commission loi dans des pays d’Afrique de l’Ouest, lesquels ont récemment procédé à la révision de leurs constitutions avec succès. En l’occurrence la Côte d’Ivoire et le Sénégal.  L’objectif recherché, précisent des sources concordantes qui ont requis l’anonymat,  est de partager les expériences de ces deux pays.

Au cours de leurs échanges, nos élus nationaux tiendront compte de certains aspects spécifiques, indiquent nos sources. Il s’agit, entre autres,  des possibilités légales à réaliser ce projet à une année des élections générales, les stratégies à mettre en œuvre pour éviter des interprétations erronées pouvant créer une tension sociale. Comme ce fut le cas dans certains pays africains.

Soulignons que d’ores et déjà, cette démarche du parlement malien est appréciée à sa juste valeur. Car elle nous évitera des désagréments  qui ne doivent plus avoir de place dans notre société.

Faut-il le rappeler, à l’occasion de la 12ème conférence de l’Union parlementaire  de l’Organisation de la conférence islamique (Upci), le Président de l’Assemblée nationale du Mali avait levé l’équivoque et rassuré les sceptiques quant au nombre de mandats présidentiels. L’honorable Issaka Sidibé avait en effet précisé que «notre pays connaîtra sûrement dans les mois à venir des réformes majeures avec la révision de la Constitution. Cette révision constitutionnelle, faut-il le préciser, ne concerne aucunement des prolongations de mandat présidentiel, comme certains seraient tentés de le penser, mais vise plutôt à corriger des insuffisances constatées dans l’évolution de notre processus socio-démocratique, depuis 1992».

Il importe de rappeler par ailleurs qu’un comité des experts avait été mis en place à cet effet par le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta. Ledit comité a déjà déposé son rapport qui reste à l’appréciation du chef de l’Etat.

Oumar KONATE

 

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12 COMMENTAIRES

  1. Ces escrocs n’arrivent pas a gérer un departement ministeriel et ils en rajoutent.
    Avons Nous besoin d’un foutu senat actuellement pour augmenter les dépenses de l’etat et que ces crocodiles, requins et vampires continuent a sucer jusqu’à la mort alors Nous agonisons, Le Peuple entier? Ok cest une manière de creer des faux sieges et construire des edifices pour des sales pouillons, escrocs, terroristes et chefs de guerre aillent asseoir leur….je ne sais quoi pour les player inutilement et leurs donner encore des occasions de Nous voler et de s’enrichir d’avantages sur Notre Dos????????
    NOOOOONNNNN LE CHEF VAMPIRE IBK alias ladji bourama woloni kabakoh. NOOONNNN.

  2. Ce que veut faire IBK et son gouvernement c’est de faire une révision constitutionnelle pour que la constitution du Mali soit modifiable par la suite par les députés à l’assemblée nationale et non plus par tous les maliens par référendum constitutionnel comme c’est le cas aujourd’hui.

    C’est là où se trouve le piège pour la démocratie malienne car les députés à l’assemblée nationale sont à majorité acquis à la cause d’IBK et de sa famille, car ce sont des députés du RPM, un parti créé et dirigé par IBK qui décide de qui fait quoi au RPM du bureau national de ce parti au plus petit comité de quartier ou de village.

    À l’assemblée nationale c’est Issiaka Sidibé qui en est le président, et il n’est autre que le beau père du fils d’IBK, Karim Keita qui est lui même président de la commission défense de cette même Assemblée nationale du Mali car il est député élu dans la circonscription électorale de la commune II du district de Bamako.

    Donc modifier la constitution du 25 février 1992 pour permettre l’assemblée nationale du Mali de pouvoir par la suite modifier à souhait cette même constitution sans plus passer le vote du peuple malien par référendum, est un boulevard ouvert au RPM, à Issiaka Sidibé et à Karim Keita de faire sauter le verrou de la limitation des mandats présidentiels du Mali à deux et la durée d’un mandat présidentiel à 5 ans.

    5 ans par mandat et pas plus de deux mandats par personne, c’est la seule manière pour le Mali de ne plus voir quelqu’un comme Moussa Traoré qui a fait 23 ans catastrophiques à la tête de notre pays et qui a mis le Mali dans le trou en bradant toutes les sociétés et entreprises publiques et en inventant la corruption au Mali avec le CMLN, l’UDPM, l’UNFEM et l’UNJM.

    Tout le monde voit que de septembre 2013 jusqu’à aujourd’hui IBK et sa famille s’enrichissent sur le dos des maliens.

    Aucun problème de développement du Mali ou de sa sécurité n’a été réglé sous IBK.

    Il n’y a ni routes, ni électricité, ni eau potable, ni emploi, ni pouvoir d’achat, ni sécurité pour personne au Mali si ce n’est la famille d’IBK et de ses valets.

    La grande corruption et le vol des milliards du pays n’a plus de limite au Mali, si jamais la constitution du pays est en plus modifiée pour que les dirigeants voleurs ne soient plus poursuivis par la Haute Cour de justice et qu’ils puissent avoir la possibilité de faire 3, 4, 5 voire 6 à 7 mandats et de transmettre le pouvoir de père à fils, ce serait fini pour la démocratie au Mali.

    Je pense qu’il est vraiment temps que les maliens se lèvent pour défendre avec vigueur leur constitution contre les nouveaux aventuriers de Koulouba sinon ils ne pourront s’en prendre qu’à eux mêmes après.

    À bon entendeur…

  3. IL faut abroger le Haut Conseil des Coectivités Territoriales et le remplacer par le Senat:les senateurs vont être elus pour 6 ans.

  4. Ce n’est pas un probleme de constitution.
    Nous avons suffisamment de lois.
    On vous demande seulement de les appliquer et d’arreter la corruption, le nepotisme, et vous imposer une austerité et une dicipline budgetaire et faire le travail pour lequel le peuple vous a élu!
    C’est tout!
    Allah kama, qu’est ce qui est compliqué dans ça!
    Au lieu de ça! Vous organisez des voyages inutiles a Abidjan & Dakar! Avec son lot de frais de mission & de perdiems, pendant que notre armée manque de tout!
    Si ça ne tenait qu’à moi, on allait dissoudre cette caisse de resonnance pendant 5 ans & consscrer son budget de fonctionnement a l’equipement de nos forces de securité…..

  5. Le problème ce n’est pas la constitution sinon notre constitution est presque la copie conforme de celle de la France , le problème aujourd’hui c’est l’éducation et la discipline , aujourd’hui au mali tout le monde se croit expert et encore on suit aveuglement ces idiots de religieux et de croire comme si ces escrocs la sont des messagers de dieux et en plus nos soldats manque vraiment de formation , discipline et motivation et encore le malien d’aujourd’hui ne veut que le rapide et le plus facile d’ou la corruption et encore … je pense que je m’arrête la . le mali me rappel de la fable des abeilles

  6. Que veulent-ils encore magouiller dans notre constitution qui n’a rien à se reprocher? Même s’il ne s’agit pas de mandat présidentiel, ça sent le soufre en tout cas. On verra bien ce qu’ils vont chercher de plus en Côte d’Ivoire qui ne soit déjà meilleur chez nous.

  7. “””Depuis un certain temps, le fonctionnement de nos institutions se heurte à des insuffisances de notre Constitution, mettant ainsi un frein à certaines actions de développement. Pour corriger ces lacunes et adapter la loi fondamentale à l’évolution du monde, les plus hautes autorités maliennes ont initié un projet de révision constitutionnelle qui leur tient à cœur. “””

    La bonne dame ,constitution a ete violee ,pietinee,humiliee,trainee par une mafia militaro-politico-religieuse durant plus de 20 ans,sans le moindre etat d’ane..De ce viol est ne un monstre a 1000 tetes (les ptits seigneurs du Mali:elu-rebelles-religieux-societe civile-familles fondatrices…) sans coeur, ni d’ame qui devore tout sur son passage…Aujourd’hui les multirecidivistes preparent un autre viol collectif sur la victime en plein jour et demandent les benidictions et l’accompagnement peuple.

    J’ai pitie de l’elite malienne. 🙁

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