C’est un document de 13 pages, qui épingle les violations des droits de l’homme dont les services du Médiateur ont été saisis. Au total, ce sont 260 dossiers de réclamation, concernant notamment les litiges domaniaux et fonciers, la protection sociale et les demandes d’intervention.
Sur les 260 réclamations enregistrés, 181 ont été entièrement clôturées et 79 sont en cours de traitement. 84 de ces réclamations concernent la gestion domaniale et foncière, 45 la justice, 43 la protection sociale, 24 les litiges privés, 23 la gestion des carrières, 75 les contrats et les marchés, 65 l’éducation et 28 des problèmes généraux.
Au cours de la présentation de son rapport, le Médiateur de la République a déploré la non exécution des décisions de justice dans notre pays. C’est pourquoi il a tenu à attirer l’attention des pouvoirs publics sur cette situation, notamment lors de la présentation de son rapport au Président de la République. Il a également dénoncé la non application de nos textes de lois.
«Des lois existent, mais qui sont méconnues des citoyens et mêmes des agents de l’Etat», a-t-il martelé. Il a cité l’exemple de l’implantation d’une usine dans une zone d’habitation. «L’autorité qui a délivré l’autorisation d’implantation de l’usine ignorait la loi. Elle ne savait pas que c’était une zone d’habitation», a-t-il déclaré.
Il a indiqué que plusieurs ministres se sont succédé au département de l’Administration et que chacun s’était engagé à résoudre ce problème, qui cause d’énormes soucis aux habitants de la zone. Selon lui, il fait ce rappel parce que cela concerne la parole du Gouvernement. A l’en croire, c’est une manière de faire en sorte que le Gouvernement respecte sa parole.
«Il faut que la parole du Gouvernement soit respectable. S’il s’engage à faire quelque chose, il faut qu’il le fasse», a-t-il plaidé. C’est la raison pour laquelle il a tenu à faire part de cette situation au Président de la République lors de la présentation de ce rapport. Selon Baba Hakib Haidara, le Président IBK lui a donné l’assurance qu’il s’impliquerait pour résoudre ce problème et un autre cas similaire dans une Commune du District de Bamako.
Youssouf Diallo
La déliquescence des institutions de l’état risque de faire disparaitre notre pays; si on y prend pas garde. Les prisonniers sont dehors et les innocents sont en prison, un pays bizarre qui s’autodétruit chaque jour qu’Allah crée.
Comment voulez vous que la justice fonctionne tout les exécutants sont corrupu
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