Après lecture du Décret n°2015-0024/P-RM du 29 janvier 2015 fixant la liste des membres du CESC comme initialement prévu dans le programme de la première journée, l’assemblée a procédé à l’élection au scrutin secret du nouveau président. En l’occurrence, c’est Boulkassoum Haïdara qui fut élu. Il est secondé par ’un vice-président, Yacouba Katilé et assisté de deux secrétaires de bureau :Maouloud Ben Kattra, premier secrétaire, et Bathily Rokia Makalou, deuxième secrétaire.
Après sa brillante élection, le tout nouveau président du CESC, Boulkassoum Haïdara, n’a pas manqué de rappeler que les mandatures écoulées de 1988 à nos jours ont connu des fortunes diverses. Ajoutant qu’elles ont tout de même cumulé des avancées non négligeables. Il a salué particulièrement le travail remarquable accompli par la 4ème mandature du CESC dirigée par Jeamille Bittar. Selon lui, cette équipe a posé des jalons d’innovation sur lesquels la nouvelle équipe s’appuiera, selon le principe de la continuité de l’Etat. Il a aussi rendu hommage au personnel administratif de l’institution, qui en est la cheville ouvrière et sans lequel la continuité du service public serait fortement compromise. Il a promis que le CESC s’investira dans la perspective de jouer son rôle constitutionnel de forces de propositions à l’appréciation des hautes autorités, avec la mise en place d’institutions fortes et crédibles. « Aussi, faut-il retenir que la mise en œuvre de l’annexe 3 de l’Accord de paix et réconciliation nationale, qui est en instance de signature, va avoir un impact significatif dans l’accomplissement honorable de notre mission, apprêtons-nous à y faire face », a conclu le nouveau président Boulkassoum Haïdara.
B.Aliou