La première session de l’année 2013 du haut conseil des collectivités territoriales a ouvert ses travaux hier au siège de l’institution. C’était sous la présidence de l’honorable Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara, son président.
Pour Oumarou Ag Ibrahim Haïdara, la problématique du nord du Mali doit être définitivement réglée pour qu’enfin s’estompent les colmatages, les replâtrages, les compromissions et la surenchère qui font le lit au chantage pour les groupes qui veulent préserver des intérêts égoïstes.
Pour sortir de cette situation, le président propose de recadrer le processus de décentralisation en le débarrassant des scories, notamment la lenteur dans le transfert des compétences et des ressources dû aux atermoiements de l’Etat. D’où son insistance à rester en adéquation avec l’esprit et la lettre de la loi n°93/008 déterminant la libre administration des collectivités territoriales. Il s’est dit convaincu que la vraie décentralisation est le levier de développement à la base, facteur de cohésion et d’unité nationale. Celle-ci offre une solution aux revendications liées à la mauvaise gouvernance.
Se prononçant sur les consultations électorales de juillet prochain, le président du HCCT dira qu’elles se révèlent comme une équation à plusieurs inconnues. « Leur ténue s’avère impérieuse dans un contexte aussi complexe et extrêmement fragile que celui du Mali actuel », a-t-il insisté. Pour les réussir, il a exhorté le gouvernement, les partis politiques et la société civile à se serrer les coudes. Surtout, ajoute-t-il que le fichier biométrique bien que très apprécié comporte des lacunes très diverses.
Pour cette première session de l’année 2013, le haut conseil des collectivités territoriales a inscrit à son projet d’ordre du jour les points suivants, il s’agit entre autres du renouvellement du bureau, examen des textes soumis par le gouvernement pour avis et questions diverses.
Moussa Sidibé