Le Médiateur de la République, en collaboration avec les organisations de la société a initié une journée d’échange, avec thème partage et réflexion sur les nouvelles orientations du Médiateur de la République, relatives à l’organisation de l’Espace d’interpellation démocratique (IED) et au processus de mise en œuvre des recommandations.
En vue de renforcer les objectifs de l’EID qui sont d’informer l’opinion nationale et internationale sur l’état des droits de l’Homme au Mali, contribuer de manière active et pédagogique à la réalisation d’une culture démocratique et d’impulser la politique de promotion, de protection des droits et des libertés des citoyens, les acteurs de l’institution ont organisé le vendredi dernier dans leurs locaux une journée d’information sur les nouveaux textes d’organisation et de modalités de fonctionnement de l’EID.
Il s’agissait à travers les débats de faire le point sur l’EID après 16 ans de combat pour la liberté de l’homme et de la démocratie.
Selon le secrétaire général, Founé Dembélé, « après les 16 années de combat, les efforts de l’institution ont permis aux Maliens de se familiariser avec les notions de droits de l’Homme, mais des faiblesses s’y révèlent aussi ; à savoir : la lenteur de réponse de l’administration aux recommandations et interpellations, la tenue annuelle des sessions ne permet pas de préparer convenablement l’EID, le manque d’un mécanisme de suivi de l’exécution des recommandations du jury et autres. Pour obtenir gain de cause dans cette lutte, il nous faudra l’organisation de ce forum par une autorité indépendante. Cela passe par l’application du décret n°012-117/P-RM du 24 février 2012 qui donne toutes les nouvelles orientations de l’EID ».
Pour le président du CN-CIEPA/WASH, Dounatiè Dao « l’EID doit être un parapluie des plus vulnérables et un édifice qui a besoin de la contribution de tous pour sa perfection et sa consolidation. Et nous pouvons dire que cette rencontre s’inscrit dans ce cadre, elle permettra aux participants de comprendre les nouvelles visions que l’institution a élaboré, en vue de faire ce forum annuel un espace de référence », a-t-il conclu.
Nabila Ibrahim Sogoba