Le mandat de ses membres étant terminé depuis avril 2013 : La pression monte sur le bureau du Conseil Malien des Chargeurs

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Le bureau du Conseil Malien des Chargeurs (CMC) se trouve, depuis avril 2013, dans l’illégalité dans la mesure où son mandat est épuisé depuis cette date. Du côté de la tutelle, en l’occurrence le département des transports, on semble se complaire dans cette situation qui constitue, pourtant, une grave violation des textes régissant l’institution consulaire.

vec ce qui est en train de se passer au sein du Conseil Malien des Chargeurs (CMC), où le bureau fonctionne dans l’illégalité au sens que son mandat est fini depuis avril 2013, l’on est en droit de se demander pourquoi les différents ministres de tutelle, qui se sont succédé depuis la transition de Amadou Haya Sanogo, ne se sont guère intéressés à mettre un organe provisoire ou une délégation spéciale à la tête de cette structure ? C’est, en effet, la principale question que ne cessent de se poser toutes les personnes physiques ou morales qui collaborent avec le CMC, dirigé depuis 2008 par Ousmane Babalaye Daou.

Une personnalité qui sent, de jour en jour, la pression monter pour qu’il enclenche auprès de la tutelle le processus de renouvellement du bureau.  Car, ce n’est désormais qu’un secret de polichinelle : un grand nombre de ressortissants du Conseil Malien des Chargeurs (CMC), principalement ceux du District de Bamako, se disent vraiment désemparés, ne comprenant pas que le Bureau de leur structure, dont le mandat est arrivé à terme depuis maintenant plus d’un un an, continue de fonctionner ” de façon illégale et illégitime “. Certains n’hésitant pas à parler, dans ce cas précis, d’un ” exemple  achevé ” de la mauvaise gouvernance qui caractériserait certains Etablissements Publics à Caractère Professionnel au Mali.

Un collège transitoire à la tête du CMC ?

Telle semble, selon des voix beaucoup plus autorisées, la solution à la situation actuelle qui prévaut au sein du bureau qui continue à gérer l’institution. Après l’arrivée du président IBK à la tête du pays, ceux qui avaient pensé à une prise en charge rapide des préoccupations en vue de la normalisation de la situation au sein du CMC ont été très vite déçus. C’est comme si les différents ministres qui se sont succédé au département en charge des transports n’avaient pas mis le renouvellement du bureau du CMC au programme d’activités gouvernemental si cher au Premier ministre Moussa Mara. Selon nos informations, toutes les démarches entreprises dans le sens du renouvellement du bureau du CMC se sont heurtées à un mur d’incompréhension. Et cela pour des raisons que le commun des mortels ne s’explique point.Même la saisine du Médiateur de la République, qui a adressé une correspondance au ministre de l’Equipement et des Transports avec rappel, est restée sans suite.Rappelons que le bureau du CMC a été élu le 31 mars 2007 pour un mandat de cinq ans. Suite à des contentieux, ledit bureau n’a été installé que le 11 avril 2008.

De ce fait, son mandat devait naturellement prendre fin en avril 2013. L’avis de consultation juridique (n°009-11/CS-SA. CH.C du 15 juin 2011) de la Section administrative de la Cour suprême indique que ” la fin de mandat des membres du Conseil Malien des Chargeurs doit courir à partir de 2008 “.  Compte tenu de tout ce qui précède, il urge, à défaut d’organiser des élections tout de suite, de mettre en place un collège transitoire ou une délégation spéciale pour gérer cet établissement public à caractère professionnel, dont les ressortissants sont les importateurs, les exportateurs et les transitaires.

      Mamadou FOFANA

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