Les membres du Conseil national de transition ont adopté hier jeudi à l’unanimité en séance plénière la deuxième partie de la loi de finances 2024. Le texte était défendu par le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni SANOU.
Une semaine après l’adoption de la première partie de la loi de de finances 2024, le conseil national de transition a voté à l’unanimité en faveur de la seconde partie. Le texte adopté en matière de recettes prévoit des mesures pour soutenir la mobilisation des ressources. Les prévisions des recettes budgétaires pour l’exercice 2024 s’établissent à 2 387,872 milliards de FCFA contre 2 304,475 milliards de FCFA dans la loi de finances rectifiée 2023, soit une augmentation de 83,396 milliards de FCFA correspondant à une hausse de 3,62 %. Ce montant est imputable à l’augmentation de la prévision des recettes du budget général et celle des recettes des budgets annexes.
S’agissant des dépenses, les actions prévues contribueront à améliorer l’efficacité de la dépense publique. Les prévisions de dépenses budgétaires s’élèvent, en termes de Crédits de Paiement (CP), à 3 070,740 milliards de FCFA contre 2 994,470 milliards de FCFA dans la loi de Finances rectifiée 2023, soit une hausse de 76,270 milliards de FCFA, correspondant à une progression de 2,55%.
Le ministère de l’économie et des finances définit les objectifs et les orientations de la politique budgétaire pour 2024 sur la base des perspectives macroéconomiques, des engagements pris par le Gouvernement ainsi que des priorités de politiques publiques. Le ministère définit trois priorités à savoir le Cadre Stratégique de la Refondation de l’Etat (CSRE 2022-2031) et son plan d’actions 2022-2023, le Plan d’Actions Prioritaires du Gouvernement de Transition (PAPGT 2022-2024) et la consolidation des acquis du Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement Durable (CREDD 2019-2023).
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net