Le président de la Cour Constitutionnelle, Amadou Ousmane Touré, lors de la journée d’échange entre les Hommes de média, le mardi 24 août, est revenu sur les critiques formulées à l’encontre de l’institution qu’il dirige.
« Le débat politique actuel sur la Cour Constitutionnelle est préoccupant », estime son président, Amadou Ousmane Touré, qui s’exprimait le mardi 24 août lors de la journée d’échange avec les Hommes de média. Institution très peu connue des Maliens, la Cour Constitutionnelle est considérée par beaucoup d’acteurs politiques comme responsable de la ruine lente de la démocratie. « Ce discours abscons tant à faire passer le juge électoral pour un acteur politique et les hommes politiques, et, pour des nouveaux juges électoraux », a martelé le président Touré.
En vérité, s’en défend-t-il « les difficultés politiques actuelles, sont en réalité les résultats tangibles d’une gouvernance publique désastreuse, de stratégies de développement aventureuses se basant sur des politiques publiques hasardeuses aux contours de prime abord insincères et irréels ». Le Président Touré solde ainsi ses comptes avec une partie de la classe politique qui passe le clair de son temps à proférer des critiques contre la Cour Constitutionnelle.
C’est ainsi qu’il a indiqué que le contentieux électoral contrairement à la signification réductrice qu’on voudrait lui donner reste une fois de plus l’enjeu majeur des élections. « Il est évident, qu’une bonne organisation administrative, matérielle et logistique des élections affaiblirait substantiellement et considérablement la nature et le volume du contentieux devant le juge électoral », a précisé le président Touré. Une façon pour lui de mettre les autorités chargées de l’organisation des élections devant leur responsabilité.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net
En toute vérité et pour la bonne gestion des fonds de l état, la haute cour de justice et la cour constitutionnelle sont inutiles au Mali. La cour suprême suffit. Aussi il y a beaucoup d éléments à adapter aux réalités des localités du Mali dans le domaine de la magistrature; malheureusement ce domaine ne veut pas évoluer et reste archaïque. Dommage. Aussi les longues procédures permettent aux fautifs indigne irresponsable de fuir, avant qu ils ne soient convoqués; plus tard ils reviennent gaillardement au pays sous la couverture d autres hommes de la justice sans être inquiétés.
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