Les Médiateurs de la République des Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africain (UEMOA) participent, depuis hier jeudi 10 septembre, à une conférence sur la mise en œuvre des textes relatifs à la libre circulation des personnes, des biens et des services et à l’harmonisation des frais d’inscription dans les universités publiques de l’espace. Cette rencontre qui s’est ouverte au CICB en présence du Premier ministre Modibo Kéita, vise à impulser une nouvelle dynamique à l’intégration réelle dans l’espace UEMOA.
Les deux thèmes de cette conférence sont : “ La libre circulation des personnes, des biens et des services ; l’harmonisation des frais d’inscription dans les universités publiques de l’espace UEMOA “. A travers cette conférence, l’association des Médiateurs des pays membres de l’UEMOA (AMP-UEMOA) veut être un catalyseur de la levée des barrières que constituent les frontières au sein de l’espace. Ce qui va renforcer l’intégration réelle des peuples avec une libre circulation des personnes, des biens, les services mais aussi la possibilité pour les étudiants de s’inscrire dans les mêmes conditions dans l’ensemble des huit pays membres.
Le Médiateur de la République du Mali, Dr Baba Hakib Haïdara dira que “ l’un des principaux objectifs de la coopération au sein de l’AMP-UEMOA est de contribuer communautairement, à l’amélioration de la protection des citoyens membres de l’Union et l’efficience des administrations publiques dans nos Etats “. Et d’ajouter que la bonne gouvernance et l’Etat de droit sont, pour les Médiateurs, plus qu’une préoccupation, une raison d’être. ” Les deux thèmes au menu énoncent deux problématiques pertinentes dont va traiter notre conférence au cours des trois jours qui lui sont consacrés “, a-t-il déclaré.
Pour sa part, le Commissaire chargé du département marché régional, du commerce, de la concurrence et de la coopération de l’UEMOA, Joseph Marie Dabiré, a expliqué que la marche vers l’édification du marché commun a donné lieu à la levée des mesures restrictives qui régissaient les mouvements des personnes et des capitaux au sein des deux espaces communautaires que sont l’UEMOA et la CEDEAO. Des textes communautaires fortement intégrateurs ont été ainsi adoptés dans ces deux domaines. “ Au niveau de l’UEMOA, la libre circulation des personnes et le droit d’établissement sont envisagés de façon progressive, en commençant par les professions libérales (médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, avocats, architectes, vétérinaires, experts-comptables et comptables agréés…). Ils touchent aussi les étudiants ressortissants de l’Union qui doivent bénéficier d’un traitement égalitaire dans l’accès aux universités publiques des Etats membres “, a-t-il indiqué.
Le président en exercice de l’AMP-UEMOA, le Médiateur de la République de Côte d’Ivoire, N’Golo Coulibaly, a déclaré que l’association note des hésitations dans la mise en œuvre et l’application des directives de l’UEMOA prônant la libre circulation des personnes, des biens et des services et l’harmonisation des frais d’inscription des étudiants dans l’espace. “ Dans l’acception nouvelle de l’intégration des peuples et non des Etats, aucun effort ne doit être épargné pour atteindre les objectifs de solidarité et de paix dans notre espace “, a-t-il précisé.
Bruno D SEGBEDJI
les imbeciles iil n y a jamais eu d integration sous regionale et il n y aura jamais d integration .dans touts ces pays l etrangé paye au moins 2000 francs avec sa carte d identité en cours de validité . allez y voir SONA apres koury avec les policiers maliens sans dignité et a FARAMANA avec policiers burkinabé sans dignité egalement. O TE INTEGRATION YE O. OYE AOU BODA DE YE
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