L’intersession parlementaire tire inexorablement vers sa fin et laisse la place à la reprise par l’ouverture d’une session d’avril plein d’enjeu. Elle intervient notamment dans le contexte sulfureux de la patate chaude que l’Exécutif vient de léguer à l’organe législatif de transition. Pendant la session qui s’annonce, en effet, le CNT est fortement attendu sur l’ordonnance très mitigée du président Assimi Goïta, en rapport avec la taxation des prestations de téléphonie mobile. En plus des équivoques qui entourent sa conformité avec l’esprit de la loi d’habilitation, l’organe législatif devra l’examiner à un moment où il revient malencontreusement sous les projecteurs au détour d’un parallèle entre la taxation et les avantages parlementaires. Face à l’obligation de valider ou rejeter l’ordonnance mitigée, le CNT devrait se sentir dans un dilemme cornélien du choix entre le devoir de loyauté ou d’ingratitude vis-à-vis de l’autorité de nomination alors qu’il n’est que l’émanation virtuelle du peuple.
La Rédaction
Faux debat, la taxation sur les boissons alcoolisées, le tabac et le telephone mobile ne demande en rien l’implication ou la decision ou vote du CNT!