La 8ème session ordinaire de la 4ème mandature du Conseil économique, social et culturel s’est ouverte hier dans la grande salle de conférence de l’institution. Cette session sera mise à profit par les membres du conseil pour examiner et adopter le recueil annuel 2013 des attentes, des besoins et des problèmes de la société civile.
C’est le président du Conseil économique social et culturel, Jeamille Bittar qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux de cette session ordinaire. Il avait à ses côtés le ministre de la fonction publique, Mamadou Namory Traoré, représentant le Premier ministre chef du gouvernement. S’y ajoutent plusieurs membres du gouvernement et des diplomates accrédités dans notre pays.
Selon le président du CESC, ce recueil est le fruit de plusieurs missions menées par les membres de son institution auprès des populations des régions administratives et des six communes du district de Bamako et de certains pays étrangers pour recenser leurs attentes, besoins et problèmes dans divers domaines. Il s’agit de l’insécurité grandissante, du problème des déplacés et refugiés suite à la rébellion dans le Nord du pays, de la crise de l’école malienne, des problèmes de santé, d’environnement et d’assainissement, du départ massif des jeunes vers les sites d’orpaillage.
“Les préoccupations portent sur une meilleure orientation de l’action diplomatique du Mali, mais en même temps sur les opportunités attractives pouvant constituer des facteurs d’épanouissement pour nos compatriotes et des vecteurs de croissance économique forte. Ceci ne sera possible que si une image positive du Mali est vendue prouvant que les voies du développement qui y conduisent sont bien entr’ouvertes d’où la nécessité de créer un centre culturel et une Maison du Mali à Paris ; le souhait d’instaurer un Fonds de solidarité dans les Missions diplomatiques et consulaires “ a souligné le président du CESC.
Il n’a pas manqué de souligner l’absence de l’armée malienne à Kidal.
” Le Mali y est absent et cette absence inquiète tant les Maliens de l’intérieur que de l’extérieur que nous avons rencontrés lors des missions du Recueil. Chaque jour qui passe nous rappelle qu’il se complique et qu’il peut revêtir une solution dont la configuration géopolitique et géostratégique risque d’être décidée par d’autres et nous être imposée ” a déploré Bittar. Il a déclaré que l’élection présidentielle prévue en juillet 2013 doit être préparée avec minutie, sur l’ensemble de notre territoire, bien sécurisé. “Nos troupes doivent être redéployées à tous les niveaux pour réaffirmer notre souveraineté. Cette élection doit se dérouler la transparence, la convivialité et dans la réconciliation. Elle confirmera notre crédibilité à poursuivre le processus démocratique que nous avons choisi de mettre en œuvre il y a deux décennies ” a conclu le président du CESC.
Kassoum THERA
bravo bittar
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