Pour l’édition 2018 de l’EID, le Bureau du Médiateur de la République entend relever trois défis majeurs à savoir : réduire le nombre de rejet des dossiers d’interpellation, accroître le taux de participation des femmes, et celui des Maliens de la Diaspora
Le Bureau du Médiateur de la République a officiellement lancé les activités de la campagne de l’édition 2018 de l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID). C’était à la faveur d’une conférence de presse, tenue le 28 juin 2018 au siège de l’institution. Le conférencier était le Secrétaire permanent de ladite institution, Adama Tièmoko Traoré, entouré des membres du Bureau du Médiateur.
Cette conférence de presse marque le coup d’envoi d’une série d’activités pour l’organisation de la 23ème édition de l’EID qui se tiendra à sa date traditionnelle du10 décembre prochain. La réception des dossiers de réclamations pour la 23ème édition commence à partir du 1er juillet et ce jusqu’au 30 septembre 2018, conformément aux conditions habituelles de forme et de fond. Les dossiers peuvent être déposés au siège du Médiateur de la République à Bamako ou auprès des délégations territoriales du Médiateur à l’intérieur du pays et dans les ambassades et consulats pour les compatriotes de l’étranger, a annoncé le Secrétaire permanent du Médiateur de la République. Adama Tièmoko Traoré a souligné que les dossiers d’interpellation ne sont recevables que lorsqu’ils sont écrits en langue officielle, le français. Les demandes doivent êtres lisibles et observer les formes de la politesse démocratique. Elles doivent, en outre, avoir un intérêt individuel ou collectif pour le demandeur et mettre en cause une administration de l’Etat, des collectivités territoriales, des établissements publics, ou tout organisme investi d’une mission de service public et enfin l’interpellation doit avoir été examinée au préalable par la structure incriminée ou ses démembrements.
Aussi, pour que l’interpellation soit retenue, elle doit concerner les atteintes à la vie, aux libertés, à la sécurité et à l’intégrité physique ; les cas de tortures ; les cas de services ou de traitement inhumains, cruels, dégradants ou humiliants ; les actes discriminatoires ; les inégalités ; le non-respect de la légalité ; la violation du principe de bonne gouvernance ; la violation du principe de bonne administration et enfin la violation du principe de justice et d’équité.
Cette année le Bureau du Médiateur de la République s’est fixé un objectif particulier. En effet, pour l’édition 2018 de l’EID, le Médiateur de la République entend relever trois défis majeurs à savoir : réduire le nombre de rejet des dossiers d’interpellation ; accroître le taux de participation des femmes et celui des Maliens de la Diaspora.
Pour l’atteinte de ces objectifs,Adama Tièmoko Traoré a, au nom de l’institution, sollicité la collaboration des hommes de médias. Il dira que l’institution entend tout mettre en œuvrepour faire en sorte que les dossiers rejetés chaque année ne soient plus nombreux que ceux retenus, d’où l’accent sur la communication au cours de cette campagne. L’accent sera également mis sur les langues parlées dans chaque localité a souligné le Secrétaire permanent du Bureau du Médiateur de la République.
DK