De l’avis du président du Haut conseil des collectivités territoriales, cette inquiétude est d’autant justifiée que ces consultations se tiennent à un moment où le pays connait une situation à la fois complexe et fragile.
Cette déclaration, le président de la 7 ème institution de la République du Mali, l’a faite le lundi dernier lors de la cérémonie d’ouverture de la première session de ladite institution. L’ouverture des travaux de cette session, la première de l’année en cours, a enregistré la présence, outre les conseillers nationaux, quelques membres du Gouvernement. Au rôle de cette rencontre, le renouvellement du bureau de l’institution, l’examen des différents textes soumis par le gouvernement pour avis, entre autres.
Le président du Haut conseil des collectivités territoriales a profité de cette tribune pour passer en revue des défis auxquels notre pays fait face, notamment la résolution de la crise du nord et l’organisation des élections générales de juillet prochain. Au sujet de ce dernier point, Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara a estimé que la tenue des consultations électorales à venir est d’autant impérieuse qu’elle intervient dans un contexte où le Mali connait une situation à la fois complexe et extrêment fragile. Toute chose qui lui a fait dire que ces élections étaient une équation à plusieurs inconnues. A preuve, le fichier biométrique, bien qu’il soit apprécié par les Maliens, comporte, a-t-il prévenu, diverses lacunes. C’est pourquoi, M. Haïdara a invité l’ensemble les acteurs électoraux, notamment le Gouvernement les partis politiques et la société civile à s’employer afin qu’on réussisse les élections de juillet.
Au sujet du nord, le président du HCC a souhaité que ce problème soit réglé de façon définitive pour qu’enfin s’estompent les colmatages, la surenchère et la compromission qui servent au chantage pour des groupes qui ne défendent que leurs intérêts égoïstes. C’est ainsi qu’Oumar Ag Ibrahim a fustigé les négociations et autres accords dont les retombées n’ont servi que les intérêts des seuls détenteurs d’armes qui prétendent agir au nom d’une communauté à laquelle ils en ont pourtant montré de toutes les couleurs.
Comme piste de solutions à la crise, le premier responsable de l’institution propose qu’on recadre le processus de décentralisation en le débarrassant des scories, telle que la lenteur dans le transfert de compétences et des ressources, due, selon lui, aux atermoiements de l’Etat. Pour y parvenir, Oumar Ag Mohamed Ibrahim Haïdara suggère l’idée de rester en adéquation avec l’esprit des textes, en l’occurrence la loi qui détermine le libre arbitrage des collectivités territoriales.
Sur un tout autre plan, il a salué la mise en place de la Commission dialogue et réconciliation et exprimé toute sa confiance en ses membres pour non seulement identifier les vrais interlocuteurs et contribuer de manière significative à la stabilisation de notre pays.
L’une des huit (8) institutions de la République, le Haut conseil des collectivités, conformément à l’article 99 de la Constitution, étudie et donne un avis motivé sur toute politique de développement local et régional. Il tire sa force dans une volonté politique exprimée depuis la Conférence nationale de 1991, de doter le Mali d’une institution qui se dédie entièrement à la mise en œuvre de la décentralisation avec en ligne de mire la création de collectivités fortes et l’émergence de nouveaux acteurs. Le HCC compte 75 membres qui portent chacun le titre de conseiller national, dont 8 par région et le district de Bamako et 3 pour les Maliens de l’extérieur.
Bakary Sogodogo
la decentralisation doit-etre effective c est a dire k les richesses ou ressources restent dans les collectivitees locales c est a cela k l afrik le mali en particuler se devellopera.EXEMPLE :60% des investissements k proviennent des ressources minierers,petrolieres et autres restent dans les localites(region)et 40% au budjet de l etat,merci. VIVE UN MALI KI EMMERGE AVEC ZOUMANA SAKO. k la paix revienne dans notre cher mali.
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