Cour des Comptes du Mali : Le plaidoyer continu pour le Oui au référendum

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La dernière étape de la campagne de sensibilisation, d’information, de formation et de mobilisation pour la création de la Cour des Comptes du Mali a pris fin, le  samedi 29 octobre 2011 à Mopti.

Organisée par le Ministère des Relations avec les Institutions, elle a enregistré la participation des représentants du Gouvernorat de Mopti, des Assemblées Régionales de Mopti et de Kidal, du Conseil de cercle, des Préfets et des services techniques des régions de Mopti, Gao, Tombouctou et Kidal. Il s’agissait, par le présent atelier, de faire ressortir les changements qu’engendrera l’érection de la Section des Comptes de la Cour Suprême en Cour des Compte. Trois thèmes ont marqué l’atelier de Mopti: l’architecture générale du contrôle des finances publiques au Mali, présentée par Oumar Fofana, Consultant; la Cour des Comptes et le contrôle des finances publiques dans l’espace UEMOA, (Mamadou Konaté, Consultant) et les Cours des Comptes et les normes internationales, présentée par Fasséry Doumbia, Coordinateur du Projet de Renforcement de la Section des Comptes ou future Cour des Comptes.

Les participants à l’atelier se sont réjouis de la qualité ainsi que de la clarté des intervenants. «Cette rencontre nous a permis d’avoir un ensemble d’éclairage utile sur ce que sera la future Cour des Comptes. Nous allons faire une restitution afin de sensibiliser le maximum d’agents pour un oui du referendum, condition sine qua non de la création de la Cour des Comptes», a expliqué Salif Sissoko, le directeur régional des Douanes de Mopti. «Ils ont fait ressortir l’importance de la Cour des Comptes en prélude au référendum prévu l’année prochaine. «Si les gens parvenaient déjà à comprendre ce que c’est qu’une cour des comptes, ce serait un atout pour son adoption», renchérit Faradji Ag Bouteya, préfet du Cercle d’Abeïbara.

C’est en 1994 que notre pays a ratifié le traité portant la création d’une Cour des Comptes au Mali. A cause d’un manque réel de volonté politique, cette structure qui est un élément essentiel garantissant la gestion démocratique des affaires publique n’a jamais pu voir le jour.

Mamadou DIALLO «Mass»,

Envoyé spécial à Mopti 

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