Cour constitutionnelle: Manassa passe la main

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Après l’élection d’un nouveau Président de la Cour constitutionnelle en la personne de Amadou Ousmane TOURE et la transmission de témoin, hier, entre la Présidente sortante et son successeur, c’est une nouvelle page qui s’inscrit au niveau de cette haute juridiction qui est juge de la constitutionnalité des lois et elle garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques. Organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics, elle statue obligatoirement sur la constitutionnalité des lois organiques et des lois avant leur promulgation; les règlements intérieurs de l’Assemblée nationale, du Haut Conseil des Collectivités et du Conseil économique, social et culturel avant leur mise en application quant à leur conformité à la Constitution; les conflits d’attribution entre les institutions de l’Etat; la régularité des élections présidentielles, législatives et des opérations de référendum dont elle proclame les résultats…

Première mission de la plus haute importance, dans le cadre de la stabilisation du pays, la révision de l’Arrêt N°2020-04/CC-EL du 30 avril 2020 portant proclamation des résultats du deuxième tour de l’élection des députés à l’Assemblée nationale, en l’occurrence pour ce qui est des 31 députés dont l’élection est contestée, y compris le Président de l’Assemblée nationale.

En attendant de s’attaquer à ce gros morceau des députés ‘’mal élus’’, l’on rapporte que c’est dans une ambiance chaleureuse que s’est déroulée la passation de service entre Manassa DANIOKO et Amadou Ousmane TOURE.

En prenant les commandes de l’auguste Cour ce mercredi 12 août 2020, Amadou Ousmane, élu à l’unanimité par les autres Conseillers, le dimanche 9 août 2020, devient le 5e Président de la cinquième législature de l’Institution. Outre Mme Manassa DANIOKO (mandature 2015-2022), trois autres présidents ont officié à la tête de l’Institution avant Amadou Ousmane TOURE. Ce sont : Amadi Tamba CAMARA (mandature 2008-2015), Abdrahmane Baba TOURE (mandature 2001-2008) et Abdoulaye DICKO (mandature 1994-2001).

Le nouveau Président de la Cour constitutionnelle qui a prêté serment ce 10 août devant l’Assemblée nationale est loin d’être un inconnu sur la scène politique malienne. Jusqu’à son élection dimanche, Amadou Ousmane TOURE occupait le poste de Directeur de Cabinet du Premier ministre, Boubou CISSE, avec rang de ministre. Il a également été ambassadeur du Mali en Côte-d’Ivoire de 2008 à 2011.

Mais c’est surtout son rôle en tant que Vérificateur général, de 2011 à 2018, qui a fait de lui une personnalité de premier plan, en le plaçant au cœur de l’un des sujets les plus épineux, et qui concentre les attentes de ses concitoyens : la lutte contre la corruption.

En considérant la bonne grâce avec laquelle Manassa a passé la main, l’on peut déduire que le recours gracieux en annulation du décret d’abrogation de la nomination de Manassa DANIOKO, Baya BERTHE, et Bamassa SISSOKO, révèle d’un mauvais souvenir.

 

PAR BERTIN DAKOUO

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9 COMMENTAIRES

  1. L: annulation des résultats du second tour des élections législatives ne serait elle pas une voie de sortie équitable et sans risques pour les uns et les autres ?

    • Il faut aussi l’annulation des elections presidentielles car Boua le ventru IBK le Franco-malien a vole les elections par fraude et bourrage des urnes par la CMA/MNLA.

  2. Le m5 a et ses supporteurs ont insulter manassa et ses parents. bathily croyait qu’on allait le nommer comme president de la cour supreme.

    • ali mais pendant combien d’annees Manassa a insulte les Maliens et leur pere et mere? Boua le ventru IBK sait que s’il mettait Bathily a la cour constitutionnelle du Mali ce sera sa fin car il sera immediatement deloge de Koulouba a cause des fraude electorales de 2018 aux presidentielles et mis en prison. Alors il a mis ses laveurs de vaiselle a la cour contitutionnelle mais nous allons voir pour combien de temps ils y resteront car mis en place par un President illegale, un President de l’Assemblee nationale mal elu?

  3. Manassa DAGNOKO doit avoir compris que le peuple peut tout . C’est lui seul qui a le dernier mot . Elle disait autrement, voilà qu’elle vient de passer le témoin aquelqu’un autre . Durant son séjour, elle prenait comme IBK un demi Dieu qui n’est rien . La page Manassa est toujours du passé , attendons vivement la démission de IBK qui a fait pire qu’elle .

  4. Merci, Lamine Diarra, mon cousin “Sanangouya des Haïdara/chérifs maliens touareg avec les bambara de Ségou, les Diarra et les oulibaly”, pour avoir rappelé, je te cite: “Salif kanouté n’a t’il pas été président de la cour constitutionnelle ???? Cherchez à bien vous renseigner avant de publier des torchons”, en ce que j’avais connu le Magistrat émérite Salif Kanouté, à l’époque, juge de Paix près le tribunal de Sikasso, en 1979, lors de ma prestation de serment, en ma qualité d’inspecteur/Capitaine des Eaux et Forêts de Sikaaso, en détenant dans mon dossier, l’attestation signée de la main de Salif Kanouté, revêtue du cachet idoine.

    Sincèrement

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  5. Dakouo Djeli un autre journaliste du ventre, tu n’etais pas la et tu ne sais meme pas s’il ya eu passation de service entre ces deux individus, de grave montres-nous la photo de l’ambiance, tous des menteurs comme Boua le ventru IBK

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