La Cour constitutionnelle du Mali s’est entretenue avec les hommes de médias le mardi 24 août dernier sur le thème « les pouvoirs des Cours constitutionnelles africaines en matière électorale ». Ce cadre d’échange est une initiative du Cadre de Concertation des Directeurs de Publication (CCDP). Une rencontre organisée par la Cour constitutionnelle.
L’objectif de cette journée d’échange avec les organes de presse c’est d’expliquer aux journalistes, le rôle et les missions de la Cour constitutionnelle en matière électorale. Les thématiques abordées lors de la journée étaient entre autres « les règles d’organisation et de fonctionnement de la Cour constitutionnelle ainsi que la procédure suivie devant elle », « les pouvoirs de réformation des résultats et d’annulation du scrutin par la Cour constitutionnelle » et « l’autorité des décisions de la Cour constitutionnelle ».
Les trois communications ont été faites par Me Moustaph Cissé, bâtonnier de l’ordre des avocats, Dr. Ousmane Traoré et Dr .Fousseiny Doumbia, universitaire.
« Cette rencontre intervient à un moment important avec des problèmes et manifestations dans notre pays. Une rencontre qui a été annulée pour raisons de Covid-19. C’est avec de nouveaux membres de la Cour constitutionnelle que nous tenons cette journée », précise le coordinateur du CCDP. Il espère qu’après cette rencontre, les journalistes comprendront avec facilité les expressions des hommes de droit et pourront relayer les informations pour les rendre accessibles aux populations.
Il est très important que les populations connaissent tous les paramètres qui entrent en jeu lorsque l’on parle d’élection et le rôle de la Cour constitutionnelle dans cette procédure. Le Président de la Cour constitutionnelle, Me Ousmane Touré a remercié le Cadre de Concertation des Directeurs de Publication pour son intérêt pour les travaux de la Cour constitutionnelle.
Selon lui, l’exercice de ses compétences dans le cadre de la gestion des dernières élections a suscité une incompréhension généralisée. Il poursuit en précisant que « la communication est un enjeu majeur dans nos démocraties modernes. Dans le champ politique, elle retrouve sa forme la plus emblématique parce qu’elle favorise la prise du pouvoir d’Etat».
Le Cadre de Concertation des Directeurs de Publication et la cour constitutionnelle comptent sur les hommes de médias afin de relayer les bonnes informations, vérifiées et surtout avec objectivité, tout en faisant preuve de responsabilité et étant le facteur de cohésion sociale.
Aminata Agaly Yattara