La Cour constitutionnelle a trahi le peuple pour les beaux yeux d’IBK

7
Législative partielle à Tominian : La cour constitutionnelle valide 10 candidatures

Lorsque le philosophe dit : « qu’il n’y a pas de destin forclos, il n’y a que des responsabilités désertées », l’histoire de la cour constitutionnelle actuelle nous prouve le contraire. En effet, notre cour de justice des élections contribue à enfoncer le Mali dans les ténèbres de la crise, au lieu de le tirer de cette situation en disant le droit, rien que le droit. Ce qui est en cause aujourd’hui, c’est la moralité de cette cour,et notamment ses membres et surtout sa présidente cette brave dame a été presque la première victime des prémices de l’avènement de la démocratie au Mali sous le régime du Général Moussa TRAORE dans les années 1980 – 1990, pour avoir dit le droit. Cette droiture lui a valu lors du procès  du général Moussa TRAORE quelques années de démocratie, à être désigné pour occuper le fauteuil  de procureur de la République. Elle a  été chargée de défendre la République et elle l’a fait avec abnégation et vertu. Après le procès, elle a été nommée Ambassadrice du Mali au Canada. Après sa carrière diplomatique,ATT l’a nommée comme membre du conseil constitutionnel pour juger les contentieux électoraux compte tenu de son expérience.

Après son premier mandat à la Cour Constitutionnelle, elle a voulu être la présidente de la dite cour avec l’appui de Mme KEITA Aminata MAÏGA.

A ce poste, c’est elle qui a voulu adapter une constitution qui unit plus de 15 millions de maliens à l’accord qui n’unit que quelques chefs rebelles à IBK,toute chose contraire à la pratique admise en droit.

Elle a raté l’occasion de se hisser au même rang que la présidente de la Cour Constitutionnelle du Niger. C’est celle-là qui a rejeté le projet de tripatouillage constitutionnelle du président Mamadou Tandja au Niger avec son fameux « Tasarche ». Cette dame s’est assumée et elle a eu le soutien des autres membres de  la  cour.

Lorsque Manassa a été nommée à ce poste, le peuple s’était dit qu’une actrice du mouvement démocratique était désormais en poste, donc finit avec les avis émis en regardant le sens du doigt présidentiel.

Malheureusement, elle n’a pas été à la hauteur, elle n’y sera jamais. Lorsque l’avis de la Cour Constitutionnelle a été requis par rapport à l’installation des autorités intérimaires dans les régions du nord, contrairement à la constitution de 1992, la cour a validé cet état de fait.

Le deuxième forfait de la cour, a été de dire que le texte de révision constitutionnelle présenté à elle ne viole pas l’article 118 alinéa 3, c’est -à-dire que jusque-là, l’intégrité du territoire n’est pas violée, malgré que les 2/3 du territoire échappent au contrôle régalien de l’Etat depuis bientôt quatre ans.

La Cour Constitutionnelle du Mali a trouvé une autre définition à la notion d’intégrité du territoire. Pour la cour l’intégrité territoriale au sens du droit international et  du devoir inaliénable d’un état souverain à préserver ses frontières de toute influence extérieure n’est pas compromise. En l’état actuel des choses  pour notre cour, notre intégrité territoriale n’est pas remise en cause  car aucune occupation d’une quelconque force étrangère. Pour la cour,  l’insécurité qu’elle qualifie de résiduelle, ne saurait empêcher une révision de la loi fondamentale contrairement à ce que la cour dit, l’intégrité territoriale qui exprime à la fois la territorialité et la souveraineté est la capacité d’un état à organiser la vie politique intérieur de son peuple et sa capacité à se préserver à travers ses frontières et être reconnu des autres états comme indépendant est remise en cause car aucune autorité légitime ne peut se rendre à Kidal,ni au centre du pays.

Malheureusement à travers le quitus que la cour vient de donner au referendum rejeté par le peuple, la cour constitutionnelle a prouvé qu’elle est là pour un régime et un homme et non au nom du  peuple souverain  et de  la République.

A travers cet acte, la cour a fait l’infamie, toute chose qui rend forclos son destin.

Badou S. KOBA

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Mais pourquoi en vouloir à cette sorcière Manassa DAGNOKO ? Elle doit sa place de Présidente de la Cour Constitutionnelle, grâce à l’appui de la première dame Mme KEITA Aminata MAIGA. Personne ne connaît la teneur du marché conclu. Mais les maliens se sont trompés sur la personne de Manassa, elle n’est pas une actrice du mouvement démocratique qui a renversé GMT en 1991. Elle a rejoint ce mouvement parce qu’elle était en détresse , ( radiée de l’effectif des magistrats), elle a bénéficie de soutien du syndicat autonome de la Magistrature, de l’ordre des avocats du Mali et de plusieurs personnes ressources. Finalement elle a gagné son proces, réintégrée dans le corps judiciaire. Avec le jugement de GMT , elle était Procureur General , chargé de juger GMT et son régime . Disons occupait le banc du Ministère Public. Elle s’est venge de GMT et non dire du droit. À cette époque , il y avait l’effervescence des ” démocrates” , ainsi elle s’est ajouté au groupe. Mananssa est à ce poste pour faire plaisir à son bien faiteur, mais elle vient d’être rattrapé par l’histoire. Ce n’est pas tout, en 2018, elle connaîtra mieux les maliens. IBK est fini, il ne peut remporter l’élection présidentielle , cette cours Constitutionnelle doit être un arbitre, si jamais elle se substitut au régime finissant d’IBK, elle fera les frais .

    • Au Mali, il y a pas la culture de démission , sinon comment cette sorcière reste encore collée à son fauteuil? Sachant bien qu’elle ne peut plus monter sur l’arbre de la transparence . Même ses déplacements à travers la ville, se font de point d’observation à point d’observation . C’est une honte ! Une humiliation ! Insécurité résiduelle qui n’empêche pas la tenue du scrutin ! Elle (Manassa DAGNOKO) sera la coordinatrice des bureaux de vote de la région de Kidal. IBK le président du bureau de vote numéro 1 de la ville de Kidal.

      • Me TAPO Kassim , sera chargé d’acheminer les résultats à Bamako, il s’agira de l’ensemble des résultats des régions du Nord: Menaka , Kidal, Taoudenit, Tessalit et autres …. le grand bloffeur ! Cet homme est le plus malhonnête .

        • Il ne faut pas faire de comparaison entre , la Présidente de la Cour Constitutionnelle du Niger et Mananssa DAGNOKO, qui est la Présidente de la Cour Constitutionnelle du Mali. La première est une démocrate, une femme de cœur qui aime son pays, une juriste confirmée , qui a dit NON, à Mamadou TANDIA au plus fort moment de la contestation au Niger, entre ceux qui voulait que TANDIA continu à exercer le pouvoir pour parachever ses réalisations et ceux qui voulaient qu’il s’en va . Mananssa DAGNOKO, n’a aucune de ces qualités , mieux que ça , elle est au cœur de la trahison . C’est pourquoi, durant le processus , elle et Me Kassim TAPO s’entendaient comme des voleurs à la foire . Elle a été nommée par Mme KEITA Aminata MAIGA à la tête de l’institution pour ça . Faire à tout prix ce qui arrange le régime IBK. Alors en conclusion, cette dame est aussi achetée pour accomplir et constitutionnaliser les sales besognes du régime . Si elle était une démocrate en 1991, aujourd’hui pour défendre ses propres intérêts s’est transformée en dictateur sans pitié .

  2. La cour constitutionnelle du Mali est la pourriture. Les membres de cette cour sont des ba-tards et doivent normalement faire les frais pour avoir trahi le peuple malien.

  3. j’aimerais bien savoir le patronyme des membres de cette cour; je crois qu’ils ne sont pas maliens. Commettre une telle forfaiture et pouvoir encore regarder les Maliens en face, cela n’est pas possible pour un vrai Malien.

  4. Les membres de la cour constitutionnelle sont des HOMMES, s’ils déplaît au pouvoir c’est la prison au a la radiation sans retraite (avec plein de personne en charge). Connaissant les Maliens, ils vont encourager ces juges et s’ils ça se gâte on voit plus personne !
    Ces juges ont les choisit car on pense pouvoir les manipuler (ça marche au Mali): Comme dit Obama on a pas besoin de chef fort mais des institutions forte ! Le jour ou le Mali aura des institutions indépendant aucun Président de la république ne serai plus un MASSA (roi) mais un salarié du pays qu’on peut licencié.

Comments are closed.