Contestation de la Cour constitutionnelle : Quand Manassa se fout des Maliens !

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En vue de trouver une solution à la crise que traverse le Mali, les membres du cadre d’action, de médiation et de veille au Mali  ont décidé de tenir une rencontre de pourparlers avec ManassaDanioko, présidente de la cour constitutionnelle afin d’écouter la version des membres de l’institution. Pour la circonstance, la doyenne du corps a été catégorique sur la dissolution de la cour.

Encore une fois, la doyenne du corps des magistrats fait parler d’elle. Au moment où l’institution fait l’objet de critique, ManassaDanioko, présidente de la cour, enfonce davantage le clou en tentant de blanchir, voire d’innocenter la Cour  en charge des affaires électorales au Mali. Cette situation nous amène à comprendre qu’à l’allure où vont les choses, l’heure risque d’être grave.

Alors que les députés, partis politiques, la société civile, tout comme des leaders religieux, des organisations en plus du peuple accusent la cour d’avoir « nommé » des députés sur la base d’un « faux » arrêt, Manassa maintient avoir dit le droit. « La cour constitutionnelle ne peut pas se dérober de l’application de la loi. Quoi qu’il advienne, il faut que la loi soit appliquée par la cour constitutionnelle, sinon c’est remettre l’existence même de l’Etat en cause », fait savoir la doyenne Manassa. De ces propos, elle dément tous propos tenues çà et là par les citoyens pour dire que l’instance électorale a fait des nominations de députés.

Pourtant, cette version de Manassa, au lieu de servir d’éclaircissement ne contribuera qu’à mettre les citoyens dans une confusion totale. En effet, des députés reconnaissent qu’il y a eu des fraudes au cours de ces élections législatives.  Dans une interview accordée au site Mali Actu, ce dernier admet : « En vérité, 30 députés non élus par le peuple se trouvent à l’Assemblée nationale aujourd’hui. Ces députés sont plutôt nommés par la cour constitutionnelle ».

Beaucoup de gens pensent la même chose que Moussa Mara. D’où la confusion dans cette nouvelle doctrine que Manassa tente d’inculquer dans l’esprit des citoyens lambda. Le pire, c’est aussi de voir Manassa ajouter: « Nous ne pourrons pas en prendre la responsabilité. C’est comme ça dans tous les pays du monde. Le Mali ne va pas donner un mauvais exemple. » Selon elle, elle n’a fait que dire le droit en proclamant des « résultats définitifs fiables » lors des législatives.

Vue le tohubohu que l’arrêt a pu déclencher dans le pays, de quel bon exemple  veut-elle nous parler ? Toutefois, elle n’est pas prête à céder. Elle se montre catégorique sur la question de la dissolution de la  cour : « La cour constitutionnelle ne laissera pas sa place, sinon, c’est l’Etat qui disparait. Nous ne sommes pas des orgueilleux, mais des garants de la loi ». Ainsi donc, la Cour constitutionnelle, à elle seule, devient tout le Mali, selon Mme Danioko.

Ces membres du cadre d’action, de médiation, et de veille avaient voulu tenir cette rencontre de pourparlers avec les membres de la cour constitutionnelle en vue de trouver une issue à cette crise très complexe nécessitant l’adhésion de tous. Contrairement à ce que pensent moult gens, Mme Dianioko reste fière de son institution. « Au niveau mondial, dit-elle, on admire le Mali. Mais personne n’est prophète chez soi, c’est pourquoi la cour est contestée. Sinon nous sommes appréciés au niveau mondial », explique Manassa. Cette sortie, soit-elle ratée, de Manassa, prouve à suffisance que la présidente de la Cour constitutionnelle du Mali reste attachée à son institution comme à la prunelle de ses yeux.

Enfin, s’il faut impérativement dissoudre la Cour pour calmer la tension, on risque probablement de passer le reste de cette année sans obtenir de satisfaction parce que  Manassa s’estime déesse au Mali en faisant croire que même le président de la République ne peut pas dissoudre son institution. Or, selon le constitutionnaliste Mamadi Sissoko, le président de la République peut faire marcher l’article 50 de la constitution pour dissoudre l’institution dirigée par Mme ManassaDanioko. Que dit cet article : « Lorsque les Institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire national, l’exécution de ses engagements internationaux sont menacés d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exceptionnelles exigées par ces circonstances, après consultation du Premier Ministre, des Présidents de l’Assemblée Nationale et du Haut Conseil des Collectivités ainsi que de la Cour Constitutionnelle. Il en informe la nation par un message. L’application de ces pouvoirs exceptionnels par le Président de la République ne doit en aucun cas compromettre la souveraineté nationale ni l’intégrité territoriale. Les pouvoirs exceptionnels doivent viser à assurer la continuité de l’Etat et le rétablissement dans les brefs délais du fonctionnement régulier des institutions conformément à la Constitution. L’Assemblée Nationale se réunit de plein droit et ne peut être dissoute pendant l’exercice des pouvoirs exceptionnels ».

Donc ManassaDanioko, par cette sortie, a minimisé la gravité de la crise sociopolitique dont une part de responsabilité revient à sa Cour.

Mamadou Diarra

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7 COMMENTAIRES

  1. Pauvre Manassa, à son âge personne ne souhaite être à la base de la destruction de son pays, elle est une honte pour le le Mali, l’Afrique et le monde. Comment peut-on accepter détruire son pays au moment où vous avez l’âge d’avoir des enfants et des petits enfants? Détruire son pays à l’âge de Manassa est une malédiction, cela est sans équivoque, c’est dommage de voir que malgré les contestations contre elle, elle continue à insister sur ses mensonges et ses trahisons, nous sommes abasourdis, quelle ignominie de la part de cette femme atypique? Elle est sans vergogne et frise la folie. Elle est atteint d’une schizophrénie, d’un paranoïa dotée d’un sadisme narcissique, elle est une psychopathie indescriptible. Nous somme totalement sidérés, sacrée Manassa. Ce qui reste certain, elle ira jusqu’au bout en acceptant voir ce pays dans le chaos total et ce jour là nous nous demandons comment elle pourrait vivre avec une conscience tranquille? Nous restons convaincus qu’elle aura ça sur sa conscience pendant le reste de sa vie.

  2. Pauvre Manassa, à son âge personne ne souhaite être à la base de la destruction de son pays, elle est une honte pour le le Mali, l’Afrique et le monde. Comment peut-on accepter détruire son pays au moment où vous avez l’âge d’avoir des enfants et des petits enfants? Détruire son pays à l’âge de Manassa est une malédiction, cela est sans équivoque, c’est dommage de voir que malgré les contestations contre elle, elle continue à insister sur ses mensonges et ses trahisons, nous sommes abasourdis, quelle ignominie de la part de cette femme atypique? Elle est sans vergogne et frise la folie. Elle est atteint d’une schizophrénie, d’un paranoïa dotée d’un sadisme narcissique, elle une psychopathie indescriptible. Nous somme totalement sidérés, sacrée Manassa.

  3. C’est dommage que Manassa ne puisse pas faire honneur aux femmes maliennes, sa fin est très proche. Les gens savent maintenant que Moussa Traoré avait raison sur elle, elle vient de montrer à touts les maliens ce qu’elle est. On a beau chasser le naturel, il revient toujours au galop.

  4. « L’Assemblée Nationale se réunit de plein droit et ne peut être dissoute pendant l’exercice des pouvoirs exceptionnels ».

    COMMENT L’ASSEMBLÉE VA T-ELLE SE RÉUNIR DE PLEIN DROIT SI PAR SES POUVOIRS EXCEPTIONNELS LE PRÉSIDENT VIENT À DISSOUDRE NON SEULEMENT LA COUR CONSTITUTIONNELLE MAIS AUSSI L’ASSEMBLÉE NATIONALE ????

    PAR AILLEURS LA PRÉSIDENTE DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE PEUT -ELLE, AVANT DE PARTIR ÉVENTUELLEMENT, RÉSOUDRE DÉFINITIVEMENT LA QUESTION DU PORT DE L’ÉCHARPE TRICOLORE DES INSTITUTIONS DE LA RÉPUBLIQUE.

    SUR CETTE IMAGE D’ILLUSTRATION ON VOIT LA PRÉSIDENTE DE LA COUR PORTER L’ÉCHARPE AVEC LE VERT DU CÔTÉ DE SON COU TANDIS QUE LES DÉPUTÉS À L’ASSEMBLÉE NATIONALE FONT LE CONTRAIRE.

    CECI EST UNE QUESTION ESSENTIELLE NE SERAIT CE QUE POUR DIFFÉRENCIER LES MEMBRES DE NOS INSTITUTIONS DE CEUX DE LA RÉPUBLIQUE SOEUR DE GUINÉE.

  5. Pauvre Manassa .
    Que veut tu dans la vie . Ton mari et ton unique enfant ( un garçon ). sont decédés . Ce garçon t’a laissé deux jumeaux . Pourquoi tu cherches a hypothèquer l’avenir de ces jumeaux .
    Manassa laisse ton mari et ton fils se reposer en paix .

    • MANGWANA KANYON COMPAORÉ, MAITRE FÉTICHEUR Á M'PETIONA, COMMUNE RURALE DE SOMASSO, CERCLE DE BLA, RÉGION DE SÉGOU, MALI JAMANA

      CHER woibri kone,

      S’ IL VOUS PLAIT, ÉCRIVEZ PLUS SUR LA VIE PERSONNELLE DE MANASSA CAR CELA PERMETTRAIT Á MIEUX COMPRENDRE LES CARENCES EN INTELLIGENCE ÉMOTIONNELLE AU SOMMET DE L’ ÉTAT MALIEN.

      MERCI!

      • MANGWANA KANYON COMPAORÉ FÉTICHEUR et AVOCAT DE MANASSA LA SORCIERE .
        Prochainement les maliens vont connaitre le nom de son enfant , de son mari et de quoi ils sont mort . Elle n’a pas de famille par conséquent sans aucun amour pour ce pays . Elle va demissioner de gré et de force .

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