Après deux semaines de réflexion pour la relance de l’économie nationale du Mali, les travaux de la 7ème session de la 4ème mandature du Conseil économique, social et culturel ont pris fin, lundi 18 février 2013. D’importantes recommandations ont été formulées.
Les travaux de cette session ont permis de faire un diagnostic de l’état dans lequel se trouve l’économie nationale. Dans son allocution de bienvenue, le président du Conseil économique, social et culturel (Cesc) Jeamille Bittar a d’abord précisé que la question clé qui demeure, c’est comment sortir le Mali de la récession qui domine notre économie. Selon lui: «Après avoir exploré les mécanismes de son fonctionnement dans le rouge, nous comprenons mieux l’urgente nécessité de remettre le pays au travail. Nous sommes un pays de l’Hinterland, mais notre géographie nous offre de nombreuses opportunités, dans des domaines insoupçonnés. Le plus fâcheux serait de ne pas faire confiance en nos propres capacités». En outre, le président du Conseil a, par la suite, rappelé le rôle de l’Etat qui joue une partition importante dans le développement économique, social et culturel. «Il est loisible de comprendre que le rôle de l’Etat n’est pas négligeable. C’est une exigence de notre époque qui nous incite à vouloir toujours «mieux d’Etat» afin de libérer les initiatives qui s’expriment ici et là, dans un contexte marqué par la crise et le niveau si rude des compétitions de l’économie mondiale», a-t-il martelé.
Les partenaires financiers, les membres du secteur public et du secteur privé, les principaux acteurs de développement du secteur industriel, ont tous répondu présents à l’évènement. Le président du Cesc n’a pas caché sa satisfaction pour les travaux de cette session entièrement consacrée à la relance de l’économie malienne: «Ma première satisfaction tire son essence essentiellement du fait que tous les corps de métier sont venus pour s’exprimer. Nous avons été témoins de l’engouement que ce sujet a suscité au niveau de toutes les couches socio professionnelles».
Profitant de l’occasion, le président du Conseil, Jeamille Bittar, a renouvelé ses remerciements au Programme des nations unis pour le développement (Pnud) pour son soutien permettant la tenue et l’organisation de cette session.
Il faut noter que cette session a été mise à profit pour renouveler partiellement le bureau du Cesc. Deux anciens secrétaires ont été reconduits et les cinq commissions de travail ont été dotées, chacune, d’un nouveau président. Le président et le vice président n’ont pas été concernés par ce renouvellement.
Retenons que ces travaux ont permis d’aboutir à des recommandations qui seront transmises aux autorités dans les jours à venir, pour certainement aider à la prise de décision pour la relance de l’économie sur cale depuis le 22 mars 2012.
Ibrahim M. GUEYE
ou sont les recommendations????
Vraiment, le Mali est un Pays de tolerance, de pardon et de paix. Voila des opportunistes et fossoyeurs d’economie d’hier devenu sages et saints aujourd’hui pour nous parler des maux du Pays que eux même ont tout fait pour nous les faire pleuvoir. Je ne comprends pas pourqoui Jeamille ne ‘soccupe pas de ses propres affaires en tant que jeune entrepreneur pour faire avancer le Pays au lieu de s’accrocher à des postes politiques. Il faut avoir l’ambition d’aller chercher loin la confiance des autres pour venir investir au Mali et créer de l’emploi pour les générations futures. C’est bien cela dont notre jeunesse a besoin aujourd’hui.
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