En clôturant les travaux de cette session, le président du Cesc, Boulkassoun Haïdara, s’est réjoui de la pleine participation des Conseillers dans l’accomplissement de la mission qui leur est confiée. Il a ajouté que leur mandat au sein de l’Assemblée consultative, loin d’être un privilège, constitue un sacerdoce, pour ne pas dire une mission constitutionnelle qu’il faut porter avec engagement, clairvoyance et professionnalisme afin de pouvoir assumer le rôle de conseiller des Hautes autorités dans la formulation des politiques publiques. «D’ores et déjà, que toutes et tous soient rassurés, et de façon solennelle, que les lignes directrices du dispositif managérial que nous mettrons en place, seront fondées sur l’ouverture, la transparence, le travail d’équipe et la gestion axée sur les résultats. Ce sont là les conditions sine qua non pour hisser notre Institution au rang qui est le sien dans le landernau institutionnel de la République», rassure le Dr Haïdara.
Profitant de cette occasion, le Président Boulkassoum Haïdara a rappelé les grands axes des défis auxquels son Institution est confrontée. Il s’agit entre autres : La contribution à la consolidation de la paix, de la réconciliation, du dialogue social et de la cohésion sociale ; le renforcement des acquis des mandatures précédentes ; l‘effectivité de la mise en œuvre des missions et prérogatives assignées par la constitution ; le véritable pôle de référence pour la réflexion prospective, permettant au gouvernement d’anticiper et de devancer les réelles préoccupations des populations ; la réforme de son dispositif organisationnel et de fonctionnement ; la modernisation des mécanismes de management de l’Institution ; le raffermissement de ses liens avec les autres Institutions et particulièrement avec le Président de la République ; l‘amélioration de façon significative des conditions du travail administratif et de représentation des membres élus et associés ; le renforcement de l’image et de la visibilité de l’Institution.
Pour mieux répondre aux attentes des besoins et des préoccupations des populations, il a, par la suite, recommandé que les bréviaires d’orientation et de propositions de solutions concrètes, puissent non seulement être régulièrement remis aux hautes autorités de la République, mais aussi qu’ils soient suivis dans son application.
Pour terminer, il dira que la 5ème mandature du Cesc marque une nouvelle ère de gloire pour l’Institution et qu’elle offre l’opportunité d’aller en profondeur dans les réformes tant souhaitées afin de donner un véritable sens aux différents engagements pour le changement, et cela pour l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens.
Ibrahim M.GUEYE