Le jeudi 31 octobre 2013, la Cour constitutionnelle a arrêté la liste des candidatures définitivement validées au scrutin législatif du 24 octobre prochain. Sur les plus de 400 listes qu’elle avait provisoirement retenues, le 24 octobre dernier, l’institution en a rejeté huit (8).
En effet, le juge constitutionnel a déclaré non valide la liste indépendante Madlem à Tominian, celles du groupement de partis Adema-Pasj/RPM à Douentza, MPR/Asma-CFP à Dioïla. Les alliés Adema-RPM et Yèlèma/Sira/Rpdm/Sadi/Pacp ont été recalés, respectivement dans les circonscriptions électorales de Barouéli et de Kati. A Banamba, la liste RPM est out, idem pour celle de l’UDD à Bandiagara. Dans la capitale du coton, Koutiala, le groupement de partis Umpc/Care/RJS s’est vu disqualifié de la course à l’Assemblée nationale par les neuf sages. Ces réclamations font suite, faut-il le rappeler, à la soixantaine de requêtes aux fins d’annulation ou de rectification qui ont été adressées à la Cour.
Il faut dire que s’il y a une invalidation qui a eu beaucoup d’échos cette fois-ci, c’est bien celle du groupement de partis Yèlèma/Sira/Rpdm/Sadi/Pacp dans la circonscription électorale de Kati. Cette liste sur laquelle est inscrit Niankoro Yeah Samaké, maire de Ouélessébougou et candidat malheureux à la dernière présidentielle, a été écartée au motif que M. Samaké tient un mandat politique de l’URD. Légalement, il ne doit pouvoir, sous la bannière d’un autre parti, se présenter contre une liste de cette formation politique dans la même circonscription électorale, sans auparavant démissionner de ses fonctions de conseiller communal. D’ailleurs, le même motif a été retenu par le juge contre nombre de listes invalidées.
Il reste à rappeler que le millier de candidats retenus sur 400 listes a officiellement trois semaines, à compter d’hier dimanche, pour convaincre les Maliens.
Bakary SOGODOGO