Le Médiateur de la République a organisé la traditionnelle conférence de presse, marquant le lancement des activités de la 25ème session de l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID). C’était mercredi 30 juin 2021 à son siège à Hamdallaye ACI 2000. Cette rencontre avec les journalistes, était animée par le secrétaire permanent de l’EID Adama Tiémoko Traoré.
A l’entame de ces propos, le secrétaire permanent de l’EID a indiqué qu’aux termes de l’article 16 du règlement intérieur relatif à la préparation des sessions de l’EID, le Médiateur de la République informe six mois avant, le public, de la tenue de la séance plénière de l’EID. Et cela par les moyens de communications appropriés, sur les objectifs et les modalités de participation aux travaux. Ajoutant qu’une cérémonie de lancement de la session d’interpellation du gouvernement est organisée à cet effet à Bamako ou en tout autre lieu du territoire national. Il a rappelé que la première édition de l’EID s’est tenue le 10 décembre 1994 et son institutionnalisation par le décret N° 96-159 P-RM du 31 mai 1996, traduisait le désir des autorités nationales de célébrer à cette occasion, la journée de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 afin d’exprimer leur engagement pour le respect des principes édictés par cette déclaration. Selon lui, au titre de la 24ème session de l’EID, le secrétariat permanent a reçu 465 dossiers d’interpellation se répartissant par zone de provenance : Kayes 68, Koulikoro 33, Sikasso 63, Ségou 65, Mopti 36, Tombouctou 11, Gao 32, District de Bamako 153 et 04 pour la Diaspora, environs 465 dossiers soit 52,90%.
Adama Tiémoko Traoré a confié que l’EID offre un cadre d’échange dynamique, au cours duquel les ministres sont interpellés par des citoyens sur des questions qui relèvent de la bonne gouvernance en matière de droits et libertés publiques. Il a précisé que l’année 2020 a été marquée dès ses premiers mois par la pandémie de coronavirus qui a ébranlé le monde entier. Dans un tel contexte dira-t-il, l’EID ne pouvait pas se tenir. « Dans la mesure où toutes les conditions n’ont pu être réunies pour la tenue de la 25ème session avec la persistance de la pandémie à coronavirus, le secrétariat permanent, à la demande du Médiateur de République a produit une note qui a conclu à l’impossibilité de la tenue de session », a déclaré le secrétaire permanent Adama Tiémoko Traoré. Avant d’ajouter que, c’est suite à sa saisine par le Médiateur de la République, suivant la lettre N°0424/MR-Cab du 13 août 2020, que le Premier ministre, chef du gouvernement a fait un communiqué relatif au report de la 25ème session de l’EID à 2021. Et d’inviter la presse nationale de servir de relais pour l’institution pour sensibiliser et donner l’information.
Il faut noter que comme les années précédentes, le dépôt des dossiers d’interpellation se déroule du 1er juillet au 30 septembre 2021 au siège à Bamako, dans les délégations territoriales, les ambassades et les consulats.
A.B.D
Une autre institution budgétivore et inutile pour le pays, à enlever lors de la refondation/ réformes sous la transition.
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