Au moment où la question de la suppression du Conseil économique, social et culturel se pose avec acuité, le conseiller à la communication du Président de la huitième institution du Mali, Baba Bourahima Cissé, brise le silence et explique les missions et le rôle qu’elle joue dans le développement du Mali.
Après le dialogue national inclusif, la question de la réduction du nombre des institutions du Mali est revenue dans les conclusions des récentes Assises Nationales de la Refondation. Dans le rapport final de ces assises, les participants se sont prononcés majoritairement en faveur de la suppression de la septième et huitième institution de la constitution de 1992. Il s’agit respectivement de la Haute cour de justice et du Conseil économique Social et culturel. Pour cause, beaucoup de Maliens pensent que les deux institutions n’ont pas d’impact sur le quotidien du citoyen lambda et coûte au contribuable malien.
Baba Bourahima Cissé, conseiller à la communication auprès du Président du Conseil Economique, Social et Culturel, pense le contraire et explique les missions assignées à cette institution depuis l’avènement de la démocratie au Mali. « Le CESC a compétence sur tous les aspects du développement économique, social et culturel. Il participe à toute commission d’intérêt national à caractère économique, social et culturel », explique notre interlocuteur. Constitué par les représentants de tous les secteurs vitaux du pays, poursuit-il, en citant l’article 107 de la Constitution, les membres du CESC qui se réunissent deux fois par an « collectent, rédigent et mettent à l’attention du Président de la République, du Gouvernement et de l’Assemblée Nationale, le recueil annuel des attentes, des besoins et des problèmes de la société civile avec des orientations et des propositions ».
Sans pourtant paraître comme une Institution de trop, le conseiller à la communication indique que le CESC est obligatoirement consulté sur tout projet de loi de Finances, tout projet de plan ou de programme économique, social et culturel ainsi que sur toutes les dispositions législatives à caractère fiscal, économique, social et culturel.
A cet effet, Baba Bourahima Cissé poursuit avec les explications en indiquant que le Gouvernement et l’Assemblée Nationale ont l’obligation quand ils sont saisis, selon l’article 109, de donner une suite aux avis et rapports formulés par le Conseil Economique, Social et Culturel dans un délai maximum de trois mois pour le Gouvernement et pour l’Assemblée Nationale avant la fin de sa session.
Ce cadre est convaincu que c’est une méconnaissance des activités et des misions du CESC qui expliquent certaines positions tendant à recommander la supression. A l’en croire, le budget annuel du CESC coûte moins d’un milliards FCFA au contribuable Malien. Et, dit-il, ce sont ces ressources qui sont utilisées patr les membres pour aller collecter les attentes et les besoins des maliens à l’intérieur et à l’extérieur pour en faire faire un rapport transmis à l’exécutif et au législatif.
« Les problèmes posés avec acuité sont spécifiés dans un document que nous remettons à l’exécutif pour leur mise en œuvre. Les rapports de nos sessions servent de bases pour l’exécution de l’action du gouvernement », souligne Baba Bourahima Cissé ce conseiller à la communication du CESC.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Très Cher Baba Bourihima CISSE, depuis quand le malien est si bon lecteur pour revenir sur les documents des sessions? Même la partie synthétisée n’est pas lue, le malien qu’il soit cadre, élite et petits agents ne lis jamais, cela est indéniable, une réalité sans aucune équivoque. Ces documents de sessions pourrirons dans les tiroirs de vos bureaux, personne le s’en référera.
Comments are closed.