Assurance maladie obligatoire : Bittar fustige le silence radio de la classe politique

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Dans un style qui lui est familier, Jeamille Bittar, 1er vice-président du Parti pour le développement économique et de la solidarité (PDES), a par le biais d’une conférence-débats organisée par le parti Fama, à la faveur du 9e anniversaire  de l’accession du président Amadou Toumani Touré au pouvoir, fustigé le silence radio de la classe politique malienne sur l’épineuse question de l’Assurance maladie obligatoire (Amo).

Le parti Fama a organisé le samedi dernier dans le cadre de la commémoration de la date d’investiture du président Amadou Toumani Touré, une conférence-débats sur le thème «  Le  consensus politique prôné par ATT: bilan et perspectives ». Ladite conférence qui a eu comme cadre les locaux du Centre Awa Kéita, a mobilisé  en plus des militants du parti Fama,  un nombre important de personnalités politiques, dont le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Dr. Badra Alou Macalou, et Jeamille Bittar,  1er vice- président du PDES, et non moins président  du Conseil économique, social et culturel et de la Chambre  de commerce et de l’industrie du Mali.

Dans son intervention, Bittar dira que « le consensus est avant tout l’une de nos valeurs sociétales. Sous ATT, il a permis d’instaurer l’accalmie sociale ».  Avant d’ajouter que : « le consensus, c’est aussi la vision partagée du pouvoir. Aujourd’hui, l’ensemble de la classe politique  se dit comptable du bilan du président ATT. Ce qui est à saluer ».
Cependant,  « l’arbre ne doit pas cacher la forêt », a prévenu Bittar. Il a regretté que si  la classe politique partage largement la vision de l’actuel locataire de Koulouba, il n’en demeure pas moins qu’elle s’est murée dans un silence radio sur certaines questions d’intérêt national, dont l’Assurance maladie obligatoire (Amo). «  La question de l’Assurance maladie obligatoire  n’est pas l’apanage du seul gouvernement. C’est une question de survie nationale. On ne sent pas l’accompagnement des   partis politiques », a déploré le président du Conseil économique social et culturel.
B.B. Cissé*

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