A la clôture des travaux de sa 5ème session ordinaire, hier, le Conseil économique, Social et Culturel (CESC) a rendu publique une déclaration dans laquelle elle “déplore et condamne énergiquement” l’agression des bandits armés contre l’unité nationale et l’intégrité de notre pays.
On se rappelle que la situation au nord-Mali avait été évoquée lors de l’ouverture de cette session, il y a de cela deux semaines, quand le président du CESC, Jeamille Bittar, avait, devant Madame le Premier ministre, solennellement déclaré que “nous devons défendre la République et ses conquêtes démocratiques“. Il avait aussi rappelé la nécessité de “l’organisation des élections générales devant permettre à notre peuple de renouveler des institutions de la République“.
Face à l’agression barbare dont notre peuple a été l’objet depuis le 17 janvier 2012, il avait alors à exprimer “la profonde affliction suite aux décès de nos soldats morts pour la République” sous les balles des bandits armés.
A la clôture, hier, des travaux de cette session, le CESC a rendu publique une déclaration sur la situation au nord-Mali dans laquelle l’institution “déplore et condamne énergiquement cette agression contre l’intégrité territoriale et l’unité nationale du Mali“.
A travers cette déclaration, les membres du CESC ont lancé “un appel vibrant aux populations pour renforcer leur soutien aux Institutions de la République et aux forces armées et de sécurité “et présenté” aux familles des morts pour la patrie ses condoléances les plus attristées“.
D’autres initiatives, concourant au retour de la paix au nord Mali, ont été soulevées par des participants. A savoir, par exemple, que les autorités fassent rapatrier nos compatriotes qui sont partis à l’extérieur suite à l’insécurité qui nous a été imposée par des bandits armés. Jeamille Bittar a promis que le bureau fera examiner toutes les propositions car, elles n’ont, toutes, qu’un seul objectif : le retour de la paix et de la quiétude au nord Mali.
Mamadou FOFANA