8e session ordinaire du CESC : L’attente des Maliens au centre du débat

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Après ses visites de terrain pour recenser les attentes des Maliens, le Conseil économique, social et culturel (CESC) a ouvert hier la 8e session ordinaire de sa 4e mandature au siège de l’institution à Koulouba. Durant 15 jours, les membres de l’institution dirigée par Jeamille Bittar, procédera à l’examen et à l’adoption du Recueil annuel 2013 des attentes, des besoins et des problèmes de la société civile.

La 8e session ordinaire de la 4e mandature du CESC  s’est ouverte le lundi 3 juin 2013 au siège de l’institution à Koulouba en présence de plusieurs membres du gouvernement  dont le ministre Mamadou Namory Traoré, représentant le Premier ministre et des corps diplomatiques accrédités dans notre pays. Durant 15 jours, l’institution procédera à l’examen et à l’adoption du Recueil annuel 2013 des attentes, des besoins et des problèmes de la société civile.
Selon le président, Jeamille Bittar, au terme de l’article 107 de la Constitution, le CESC, chaque année, collecte et rédige avec les différentes entités qui le composent, à l’attention du président de la République, du gouvernement et de l’Assemblée nationale, ce Recueil annuel avec des orientations et des propositions.
Pour faire ce travail, l’institution s’était rendue auprès des populations de toutes les régions, hormis les régions du Nord à cause de l’insécurité dans ses zones, des six communes du district de Bamako, a précisé Bittar, pour recenser leurs attentes, besoins et problèmes.
Parmi ceux-ci, on peut citer, entre autres, l’insécurité, le problème des déplacés et réfugiés, la crise de l’école malienne, les problèmes de santé, d’environnement et d’assainissement, la cherté de la vie, la fuite des bras valide vers les sites d’orpaillage, la relance de l’économie nationale après la crise et la crise énergétique qui sévit notre pays.
Hors du Mali, a dit Bittar, des missions ont été conduites dans plusieurs pays en Afrique et en Europe, notamment en France, Allemagne, en Côté d’Ivoire, Guinée équatoriale, Congo Brazzaville… auprès de nos compatriotes établis dans ces pays.
Leurs préoccupations se sont portées sur une meilleure orientation de l’action diplomatique de notre pays, aussi sur les opportunités attractives pouvant constituer des facteurs d’épanouissement pour nos compatriotes et des vecteurs  de croissance économique forte, a-t-il détaillé.
Pour concrétiser ses attentes, le président Bittar a proposé la création d’un centre culturel, une Maison du Mali à Paris et l’instauration d’un fonds de solidarité dans les missions diplomatiques et consulaires. Il ressort des rapports également les difficultés pour nos concitoyens de transférer de l’argent vers notre pays.
Il faut ajouter à cela des entraves et diverses tracasseries liées à la carte d’identité consulaire dont il a demandé sa levée pour un bien précieux service à nos compatriotes. Il a fait savoir également la place et le rôle dans la construction nationale de nos compatriotes, ce qui a permis au CESC à s’appesantir sur leur cas.
Il était au menu également de cette ouverture, la question de Kidal et l’élection présidentielle prochaine. Le président a demandé toute la transparence autour de ce scrutin avant d’émettre une réserve sur la liste électorale où des citoyens de l’intérieur comme de l’extérieur sont omis.
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