7e session ordinaire du CESC : Les crises ont porté un coût dur à notre climat des affaires

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Hier, lundi 4 février 2013, se sont ouverts dans ses locaux, les travaux de la 7e session ordinaire de la 4e mandature du Conseil économique social et culturel du Mali. Pendant 2 semaines, les acteurs du développement économique vont recenser les préoccupations et formuler les recommandations pour une stabilité et une relance rapide de l’économie nationale.

Présidée par le ministre du Travail, de la Fonction publique, chargé des Relations avec les institutions, Mamadou Namory Traoré, la cérémonie d’ouverture de la session du CESC a enregistré la présence des partenaires techniques et financiers, des organisations de la presse, des industriels et pétroliers, des transporteurs, des orpailleurs, les organisations syndicales des travailleurs et de la société civile.
Durant quinze jours, les participants vont mener des réflexions en vue de trouver les voies et moyens  sur les différentes préoccupations des acteurs du développement économique.
Après la cérémonie inaugurale, les participants ont expliqué que la guerre qui est sur point de finir aura engendré des conséquences aggravées par les événements de mars 2012, dont les impacts négatifs ont provoqué l’effondrement du tissu économique. Ce qui a plongé le secteur dans la récession.
“Les crises politique et sécuritaire ont porté un coût dur à notre climat des affaires. Et cette fin de guerre nous oblige à réfléchir et à proposer des solutions pour le redressement de notre pays, au milieu des ruines qu’elle a accumulées. Plusieurs entreprises ont dû mettre la clef sous le paillasson”, a expliqué le président du Conseil économique social et culturel du Mali, Jeamille Bittar
Le ministre du Travail, de la Fonction publique, chargé des Relations avec des institutions a précisé que “c’est une invitation à un exercice institutionnel, républicain des forces vives et de tous les acteurs du développement dont les activités consistent à créer des richesses et à en assurer le partage, pour le grand bonheur des populations. Ces différentes corporations vont fédérer et mutualiser les réflexions pour une stabilité et une relance rapide de l’économie”.
Nabila Ibrahim Sogoba

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