Les rideaux sont tombés sur la 4e session ordinaire de la 4e mandature du Conseil économique, social et culturel le lundi dernier à son siège à Koulouba. Durant quinze jours, Jeamille Bittar et ses collaborateurs ont examiné certaines questions d’intérêt national. Il s’agit, notamment de l’Assurance maladie obligatoire (Amo), des réformes constitutionnelles, les élections de 2012, du fichier électoral…
Quinze jours durant, les membres du Conseil économique social et culturel (CESC) ont écouté les ministres de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, le général Kafougouna Koné, celui du Développement social, de la Solidarité et des Personnes âgées, Harouna Cissé et celui chargé des Réformes, Daba Diawara sur des questions relatives à l’Assurance maladie obligatoire (Amo), des réformes constitutionnelles, les élections de 2012, du fichier électoral…
Après avoir eu des édifications sur les différentes interventions des membres du gouvernement reçus, la clôture de cette 4e session ordinaire de la 4e mandature du CESC a été marquée par un débat houleux entre le ministre de la Réforme Constitutionnelle, Daba Diawara et les membres du CESC autour du projet de réformes constitutionnelles.
Après les différentes observations des conseillers du CESC sur la question de réaménagement dans les attributions et les modalités de fonctionnement de leur institution, le ministre de la Réforme constitutionnelle, Daba Diawara a rappelé aux membres du CESC que les réformes politiques ont été élaborées dans l’esprit de servir le pays, la démocratie.
Selon lui, pour le cas du CESC, ils ont pris le soin de donner des bases solides à la structure. Avec la vocation de représentation de la société civile, les plus hautes autorités veulent que le CESC continue à travailler beaucoup dans la consolidation de la démocratie.
Concernant les questions de l’Amo, le fichier électoral et les réformes constitutionnelles, le président du CESC, Jeamille Bittar a souligné que les Maliens comprennent la nécessité de se réconcilier sur l’adoption d’une politique efficiente de l’Amo pour tous et qui atteste de son caractère révolutionnaire, mais aussi de l’obligation pour eux à parvenir à des élections générales transparentes, justes et équitables, à travers un fichier crédible et consensuel.
A noter que la clôture de cette 4e session ordinaire de la 4e mandature du CESC a enregistré la présence du ministre chargé des Relations avec les Institutions, Dr. Abdoulaye Sall.
Oumar Camara