Sur les 32 interpellations retenues par la 16ème édition de l’Espace d’Interpellation Démocratique, 22 ont été intégralement traitées par les départements concernés. De même, sur les 21 recommandations à l’endroit du Gouvernement, seul un ministère n’a pas encore réagi.
Ce constat est celui de la Commission Nationale de Suivi des interpellations et recommandations du 16ème Espace d’Interpellation Démocratique (EID). Réunis au bureau du Médiateur de la République à la faveur des Journées d’évaluation de l’EID, les membres de cette Commission ont dressé le bilan de la dernière édition.
Présidée par le Secrétaire général du bureau du Médiateur du Mali, Founé Dembélé, la rencontre a enregistré la participation de Mathieu Adouhouekonout du Bénin, membre du Jury d’honneur de la 16ème EID et de Hamidou Traoré, représentant les Maliens de France. Elle s’inscrivait dans le cadre des actions entreprises par le bureau du Médiateur de la République pour impulser une nouvelle dynamique à l’EID, surtout dans l’organisation des sessions annuelles et l’élaboration de la préparation.
Au cours de ces Journées, les membres de la Commission ont planché sur le Rapport de la 16ème édition de L’EID. Celui-ci récapitule les interpellations et recommandations avec, en observations, les éléments de réponse donnés par les différents départements. Ainsi, on retient que les ministères ont fourni des efforts afin que les engagements pris soient suivis d’effets.
Par exemple, sur les 32 interpellations de la dernière édition, 22 ont été retenues pour suite à donner, dont 10 sont en cours de traitement. S’agissant des recommandations, formulées en 21 points, un seul ministère n’a pas réagi. Réaffirmant l’intérêt des plus hautes autorités pour cet Espace, le Secrétaire général du bureau du Médiateur, Founé Dembélé, a réitéré la volonté de son institution de pérenniser ce cadre d’échange démocratique et citoyen. Il a expliqué toute l’importance du Décret N°2012-117-P-RM du 24 février 2012. Au terme de ce texte, faut-il le signaler, l’organisation de l’EID a été transférée à une structure indépendante afin de le rendre plus crédible.
Yaya Samaké
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