Insolite : Les djinns de ”Souta Dounou” donnent à manger aux agents de police

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Une croyance populaire affecte à la ville de Bamako une protection assurée par des djinns ayant pris position là depuis la nuit des temps. La même vision attribue à différents sites Woyowoyanko, Sirakorodounfng, Mamayira et Soutadoundou des djinns de renom. Apparemment ces créatures mettent des grandes occasions à profit pour se manifester. Le miracle du poste de police du Babilikoro, cette nuit du nouvel an en  était-il une manifestation ?

Incroyable mais vrai. Le miracle en question s’est produit au poste de la Compagnie de Circulation Routière (CCR)  de Sotuba près du monument Soumaré.  C’était dans la nuit du  31 décembre 2016,  aux alentours de 23heures 50 minutes, selon un agent témoin des faits, alors qu’ils s’apprêtaient à aller au cheik point du 3e pont. Au moment même  où les derniers réglages étaient en cours pour laisser éclater les ballons de joie à l’occasion des sons de cloche annonçant le nouvel,  deux agents de garde étaient surpris de voir miraculeusement en même temps une grosse assiette pleine de salade garnie de frite et aloco décorée de quatre gros poulets bien rôtis. Suite à la découverte miraculeuse sous le hangar,  les agents accourent à leur chef de poste à qui ils vont demander la provenance du mets copieux. Ce dernier vient constater des faits et n’en revenait pas. Est-ce une plaisanterie ? Qui pourrait bien s’amuser à ce jeu ? Les policiers vont se mettre à interroger tout le voisinage, peine perdue, personne n’a aperçu même une silhouette se faufiler par là. L’affaire se corse et les douze coups de minuit ont retenti à l’insu des policiers affairés plutôt à ne reconstitution de faits dont ils sont loin d’en cerner ni les tenants ni les aboutissants.

Face au doute persistant, le chef instruit à ses éléments de laisser le colis tel quel et, même à observer une distance règlementaire de la cage. De surprise en surprise, en dépit de la vigilance renforcée des agents ; le plat disparut comme il est arrivé. Tôt, le matin ; plus rien n’a été observé sur les lieux. Encore ; les commentaires vont bon train sur l’origine du cadeau et faute d’une réponse fiable ; il ne restait qu’à le mettre  au compte des Djinns de SOUTA DOUNDOU.

En réponse, celui-ci a affirmé n’avoir pas connu sa provenance. Idem pour les autres agents sur place. Même les personnes aux alentours du poste n’ont pas connu la provenance du plat lorsqu’on leur a posé la question. Le plat en question disparut de lui-même  avant le lendemain, ce qui a encore donné une certaine ampleur au phénomène

Toute chose qui prouve d’avantage que cette situation ne relève pas des humains

Nouhoum Konaré

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5 COMMENTAIRES

  1. Quelqu’un de quartier un marabout ou un chasseur ( donso) qui veut se faire de pub peut-être pour se redonner de confiance et faire des illusions devant tout le monde

  2. De vrais cons ces policiers! Un évènement censé s’être produit en décembre 2016 n’est relaté que maintenant. Où étaient-ils donc ces policiers pendant tout ce temps? Qu’ont-ils à foutre avec des aloco et autres conneries et salades les djins? C’est à se tordre d’énervement, de tels mensonges. Qui sont-ils, ces enfoirés de flics, qui s’adonnent à de telles âneries dans les colonnes de maliweb? Si tel est, qu’ils avaient effectivement fait le constat d’un évènement aussi insolite, les djins leur auraient botté le derrière, à cause du racket auquel ils soumettent les pauvres usagers. Toute chose qui prouve, que leur histoire est décousue et ne reflète aucune sorte de vérité. Des djins aussi généreux, comme ils le décrivent eux mêmes, n’auraient jamais manqué de leur infliger une petite correction, pour la malhonnêteté avec laquelle ils spolient les usagers. Rien que des voleurs et des brigands, les djins, s’ils étaient des bons, ne donneraient pas à manger à des racketteurs, mais plutôt aux pauvres victimes des flics ripoux, inventeurs d’histoires insolites. C’est sûr qu’au moment où ils murissaient cette idée farfelue, ils avaient les poches pleines de pièces de deux cent cinquante et cinq cent francs. De sales menteurs ces connards! Quelle bande de rigolos, ces salopards!

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