Zone des trois frontières : Déluge de feu sur les terroristes

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Nouveau jour noir pour les terroristes qui renforce la confiance du Mali dans la valeur de ses troupes et de son système de défense.

Les Forces armées maliennes ont très tôt compris les possibilités qu’offraient les moyens motorisés, blindés et aériens pour percer rapidement au cœur du dispositif terroriste. Combiné avec la doctrine du rapport des forces, qui voulait qu’elles engagent le combat avec un minimum de chances de succès et la prise en compte des facteurs mobilité et puissance de feu qui les poussait à opter pour une défense du territoire échelonnée en profondeur.

Les opérations se caractérisent par l’audace, la rapidité, la souplesse. Elles permettent à nouveau  d’éprouver la valeur technique du matériel, de tester le matériel nouveau, de mettre au point les modifications tactiques qui devaient en découler. Une horde de terroristes est repérée et mise en déroute. Face à la puissance de feu des blindés, des automitrailleuses, les bombardements de l’aviation, les colonnes de motocyclistes, de véhicules sont calcinées, les conditions de survie deviennent insoutenables : l’air devient irrespirable, saturé de poussière. La combinaison de cette atmosphère asphyxiante et des explosions rend impossible tout repos et épuise les terroristes. Epuisés et démoralisés, dans l’impossibilité d’assurer une contre-offensive de grande envergure, des dizaines de terroristes dont nombreux chefs sont tués, blessés ou capturés. Leur chaine de commandement est désormais désorganisée.

Liesses collectives

Selon la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), dimanche dernier, les vecteurs aériens des FAMa ont repéré et anéanti un véhicule appartenant aux terroristes venu se ravitailler dans le village d’Ikadewane à 65 km au nord de Ménaka. Nouveau jour noir pour les terroristes qui renforce la confiance du Mali dans la valeur de ses troupes et de son système de défense. Ceci justifie les efforts considérables déployés depuis ces trois dernières années. En témoigne la libération de Kidal accueillie le 14 novembre dernier par des liesses populaires spontanées. Elle ne pouvait être qu’un événement espéré par les populations, à l’exception des sponsors et des terroristes, qui redoutent autant la perte de leur pouvoir que les représailles. Si dans certains cas, les civils libérés, éprouvés, se tiennent sur la réserve, les premières heures de la libération sont souvent accompagnées de liesse collective.  Tout le Mali et ses alliés ont exulté. C’est ensuite, dans les heures ou les jours qui ont suivi, que des autorités administratives, des associations ont organisé des manifestations destinées à exalter l’union des populations avec leurs libérateurs, et dans lequel on a retrouvé souvent, prises de paroles publiques, bals populaires, mais aussi cérémonies de recueillement en mémoire des morts

La zone des trois frontières est très touchée par la contrebande et le terrorisme international. Depuis le début des années 2010, les groupes terroristes État islamique dans le Grand Sahara et Al-Qaïda au Maghreb islamique y sont particulièrement actifs.

L’intervention vise la protection de populations civiles récemment victimes d’exactions extrêmes des groupes terroristes ayant provoqué leurs déplacements forcés.

Fanfan

 

 

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1 commentaire

  1. Pourquoi ce déluge de feu et cette déroute des terroristes ne les a pas empêché d’effectuer au même une attaque d’ampleur inédite sur la ville de Djibo dans cette même zone des trois frontières ? Même si les images qui circulent ne permettent pas de confirmer que les assaillants étaient plus que 2000, elles sont quand même saisissantes. Je n’ai pas mémoire qu’une armée régulière de la sous-région ait jamais pu mobiliser autant d’hommes pour une seule attaque.

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