Jeudi 25 janvier, Youwarou et Boni ; samedi 27 janvier 2018, Soumpy ;dimanche 28 janvier, Menaka. Les terroristes se montrent beaucoup plus déterminants dans leur lutte sauvage au Mali. Les attaques se multiplient avec de lourds bilans. Tous ceux-ci arrivent aumoment où un ultimatum est lancé au Mali dans le cadre de l’application de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.
Ces phénomènes gardent-ils des liens entre eux ? S’agit-il d’un coup de force ayant pour objectif d’obliger le Mali à mettre en place tous les moyens impossibles pour ladite application ? En tout cas il y a de quoi réfléchir.
Le jeudi dernier, un véhicule en provenance de wagadougou a sauté sur une mine dans la région de Mopti plus précisément à Boni ayant fait 27 pertes en vies humaines dont la plupart étaient des civils. Le samedi matin, cette fois-ci à Soumpy, dans le cercle de Nianfunké, région de Tombouctou, des hommes lourdement armés attaquent une position de l’armée malienne ayant fait 14 morts. Menaka, hier, les terroristes ont attaqué la base des FAMa. Quatre militaires (bilan provisoire) maliens ont perdu la vie.
Ces attaques récurrentes interviennent après l’ultimatum lancé au gouvernement dans la mise en application de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Le Mali a jusqu’à mars pour montrer sa volonté de marcher vers la paix nationale et internationale s’il ne veut pas être considéré comme une menace aux autres pays ; chose qui sera nuisible à ses ressortissants qui verront s’interdire de voyager vers l’extérieur.
Cependant, à bien analyser ces derniers faits, on ne pourra pas se priver de tisser des rapports solides entre eux. Ces attaques seront des signes de mécontentement de ces groupes terroristes par rapport à cette même question d’application de l’accord. S’il en est ainsi, alors, il n’y aurait plus de doute, le terrorisme est une question politique. Les mêmes qui se disent amis du Mali sont les mêmes qui collaborent avec ces bandits armés afin de piller le Mali jusqu’à ses racines.
Ces dernières attaques seront des techniques pour forcer la main du Mali à aller vers cette impossible application d’un accord dans lequel le peuple malien ne s’y reconnait pas. Mais que nous comprenions une chose, l’enfant que nous remontons contre les autres finit par se retourner contre nous-mêmes. Comme dit Marx à propos des bourgeois et des prolétaires, nous devenons nos propres fossoyeurs.
Les terroristes sont comme des enfants qui ne cessent de grandir au jour le jour. Chaque jour, ils acquièrent plus d’expériences et de matériels par le biais de ceux qui sont considérés comme leurs pères éternels. Mais, ils ne tarderont pas à se retourner contre leurs maîtres en confirmant la dialectique du maître et de l’esclave d’Hegel (Philosophe allemand) où l’esclave finit par occuper la place de son maître grâce aux nombreuses expériences qu’il acquiert dans la passivité du maître.
Tous ceux-ci interviennent après la désertion de 36 gendarmes de leur poste au centre du pays en signe de mécontentement et de la révélation croustillante du Sergent Keita sur toutes les manipulations de l’armée malienne par la hiérarchie militaire et les autorités politiques. Ce regain de violence n’est pas fortuit. Il nécessite une analyse approfondie de la part des citoyens maliens et des autorités politiques du pays.
Fousseni TOGOLA, journaliste-blogueur à Doniblog.
Dans tous les pays du monde il y’a un élan de solidarité qui naît quand il y’a une attaque terroriste. Mais au Mali c’est l’occasion rêvée pour les prétendants à koulouba de faire usage de ce qu’ils savent faire le plus. C’est à dire la récupération politique. Les attaques contre l’armée malienne et les morts qu’elles occasionnent sont utilisés comme fonds de commerce politique par les opposants.
Au cours de cette semaine il y’a une attaque similaire où l’armée malienne a tué 8 djihadiste et en a capturé plus de 20. Nous n’avons vu personne remercié le président IBK pour cela. Mais aujourd’hui que l’armée malienne a connu des pertes chacun se souvient que c’est IBK qui est le président de ce pays.
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