‘ores et déjà, on sait que les otages, Pierre Legrand, Marc Feret, Daniel Larib et Therry Dole, qui travaillaient sur le site d’exploitation minière d’Arlit pour le compte du groupe nucléaire public AREVA et son sous-traitant Satom, depuis leur enlèvement n’ont jamais quitté le Mali. D’ailleurs, l’opération d’extraction des otages a eu lieu dans la région d’Anefis au sud-ouest de Kidal.
On sait aussi que cette nébuleuse a remis les otages à Iyad Ghali, un chef rebelle touareg islamiste qui reste introuvable depuis le déclenchement de l’opération Serval. Celui-ci aurait participé activement aux négociations qui ont été menées dans la plus grande discrétion par le Nigérien Mohamed Akotey qui préside le Conseil d’administration d’Imouraren S.A, une filiale locale du groupe nucléaire français Areva. Jusque-là, la France affirmait qu’elle ne paierait aucune rançon aux ravisseurs d’otages. Des propos qui ont été confirmés par le président nigérien qui a indiqué qu’il n’y a eu ni ” rançon ” ni ” assaut “. Seulement, de sources dignes de foi ont corroboré le paiement d’un montant soit par la France par le biais d’intermédiaires soit par l’entreprise AREVA, elle-même. Car il est de notoriété publique, qu’AQMI n’est pas une organisation caritative et qu’en aucun cas elle ne libérera des otages par gaité de cœur. Rappelons que l’épouse de l’un des otages en l’occurrence Françoise Larribe a été libérée en février 2011 en compagnie d’un Togolais et d’un Malgache moyennant le versement d’un montant de 13 millions d’euros. Il semble que dans le dossier des otages, un mot provoque le courroux des Occidentaux, c’est la ” rançon “. D’où le recours à d’autres appellations comme “ compensation “. Les autorités maliennes également malgré leur discrétion ont joué un grand rôle dans ce dénouement heureux.
Cette libération nous révèle qu’il y a des zones au nord du Mali qui n’ont toujours pas été nettoyées. Reste à savoir si AQMI qui était affaibli par l’opération militaire franco-africaine au nord du Mali ne va pas profiter de cette manne pour se réarmer et s’organiser davantage.
Maciré DIOP
Maciré DIOP: à te lire on suppose que c’est toi qui portais la valise de billets. D’ailleurs ce ne peut être que toi puisque c’est la seule chose dont tu es sur !!!!
Maciré la seule chose dont nous sommes sur, c’est que tu ne sais rien de toute cette histoire et tu veux quand même faire un article.
Normal, il faut pouvoir manger tous les jours!!!!
Les preneurs d’otages ne vont pas libérer ces gens là gratuitement après les avoir nourris pendant 3 ans de lait et viande de chameau!Tout le monde est unanime qu’il a été payé une rançon, même si rien n’a été donné officiellement, comme prix de la transaction.Cela est très inquiétant pour nous au Mali d’autant plus que cet argent pourrait servir à alimenter le système avec l’achat d’explosifs et le recrutement de candidats au suicide pour l'”international djihadiste”. 😉
Je trouve l’article extraordinaire! Diop nous explique sans rire, et avec le plus grand sérieux, qu’il SAIT qu’une rançon a bel et bien été payée, mais il ne sait pas
ni par QUI elle a été versée
ni COMMENT elle a été versée
ni par QUI elle a été négociée! 😆 😆 😆 😆 😆
PERSONNE ne peut AFFIRMER à l’heure actuelle si une rançon a été payée ou pas (mais possible pourquoi pas), et cette déferlante d’articles, de déclarations, et… de réactions enflammées, reposent en réalité sur des SUPPOSITIONS à ce jour.
Attendons la moindre preuve avant de donner le moindre avis sur la question… Même s’il est possible que la France ait payée cette rançon pour sauver ses otages.
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