- Les forces armées françaises « libèrent » KIDAL sans l’armée malienne qui pourtant combattait à leurs côtés depuis la libération de Gao, Tombouctou, Douentza, etc…
- Le Général Gamou des forces armées maliennes qui voulait marcher sur KIDAL avec ses hommes est rappelé à Bamako par le chef de l’Etat Dioncounda Traoré et son unité scindée en deux en son absence.
- Les forces tchadiennes qui refusaient de collaborer avec les forces séparatistes du MNLA (mouvement de rebellion contre la République du Mali) sont priées par l’Etat français de quitter KIDAL et encouragées à se désengager du Mali malgré l’insistance des autorités françaises auprès du Président Déby pour leur appui à l’opération SERVAL et malgré leur bravoure et leur professionnalisme aux combats salués par tous
- La France (pas l’Etat malien, pas le MNLA) dont les forces armées contrôlent KIDAL interdit l’armée malienne d’y entrer
- Les chefs d’état major de la MISMA haussent le ton, s’inquiètent et exigent de l’Etat malien et de la CEDEAO des clarifications par ra rapport au statut du MNLA, donc de KIDAL
- Le Pr. Dioncounda nomme un « Monsieur MNLA » à la personne de M. Tiébila Dramé pour l’ouverture d’un dialogue secret (c’est la raison pour laquelle la Commission Dialogue et Réconciliation est royalement ignorée) avec les séparatistes armés du MNLA
- La conférence de donations à Bruxelles enregistre un peu plus de 2.000 milliards de fcfa de promesses de dons dont le 1/10ème (environ 200 milliards fcfa) sera débloqué pour l’organisation générale de l’élection présidentielle, tandis que le montant supposé restant (environ 1.800 milliards) devra attendre l’installation du futur Président du Mali
- Tout de suite après cette conférence, Dioncounda s’envole à Paris avec son nouveau « frère » Hollande pour lancer, loin des institutions maliennes et des regards et oreilles défiants des maliens, l’appel à négociations avec le mouvement séparatiste du MNLA
- Les négociations entre le Mali et le MNLA s’ouvrent officiellement à Ouagadougou sous l’égide du médiateur autoproclamé, le capitaine Compaoré.
- Depuis une semaine un document pour lequel les autorités maliennes font semblant de refuser de signer alors qu’elles l’ont déjà signée, fait la navette entre Ouaga et Bamako, et en avion s’il vous plaît. Ces gens-là ne nous respectent vraiment pas. Mais pour le cas KIDAL, ils ont vraiment tort; le réveil risque d’être douloureux.
- La suite c’est la signature tôt ou tard
REPONSE A LETTRE OUVERTE DE BOUBACAR SOUMAHORO JEUNESSE ET RECONCIALATION
S’il ya une leçon que j’ai tirée de cette crise multiforme au Mali et que je souhaiterais partager avec tous les maliens, c’est que le mensonge a heureusement une durée de vie très courte quelle que soit sa grosseur et la « grande expertise » de ses auteurs. C’est pourquoi il préfère l’ascenseur alors que la vérité, elle, sûre de son fait, prend toujours les escaliers.
De quel pays parles-tu en faisant allusion au spectacle que nous donnerions au monde en astreignant le Président ATT à passer en jugement devant le tribunal ? Si c’est du Mali qu’il s’agit, alors là c’est très grave. Parce que cela voudrait dire qu’il se trouve encore des maliens instruits, responsables politiques, qui ignorent toujours que le Mali est déjà dans un trou. Que des étrangers occidentaux et africains sont pour la première fois dans nos murs, au prix de leurs vies, pour nous aider à nous tirer d’affaires. Que dans leurs activités de secours au Mali, ils sont dans nos maisons, dans nos chambres à coucher, dans nos toilettes, dans nos greniers…..ils ont déjà mis leurs mains partout. Il n’ya plus rien à cacher cher ami; le tragique spectacle donné au monde a déjà atteint son paroxysme dans le ridicule. L’intimité du Mali a été dévoilée. Sa virginité est à reconstruire. Si tu ignorais tout cela, alors tu as usé de ta plume par ignorance, mais de bonne foi. Tu mérites par conséquent des circonstances atténuantes.
Si par contre tu savais tout cela et que, par conséquent, ma réponse ne t’apporte rien, alors en tant que responsable politique, surtout de jeunes sensés être les dirigeants de demain, tu es un danger public. Le titre de ta lettre ouverte « Pourquoi pas des plaintes contre tous ? » en dit long sur l’idée que tu te fais de la RESPONSABILITE et de la JUSTICE. Tu essaies de nous dire que « comme tout le monde a tort, alors personne ne doit payer ». C’est la promotion de l’IMPUNITE au profit des auteurs à travers un système de compensation entre les abus, entre les dérives, entre les fautes et entre les délits qu’ils auraient commis. Bravo pour la trouvaille qui aurait été pertinente pour passer par pertes et profits les comptes de l’entité nommée MALI qu’il s’agit de clôturer avant de la déclarer en faillite et la dissoudre.
Pour t’aider à comprendre ma démarche, je t’invite alors à méditer ce propos du Procureur général Robert H.Jackson au procès de nurembert: « La véritable partie plaignante à la barre est la civilisation »
Quant à nous, membres de BIPREM, nous croyons à la renaissance du Mali de ses cendres. Autant nous croyons à cette perspective heureuse, autant nous sommes convaincus qu’il faudra changer de cap et d’orientation, éviter de commettre les erreurs du passé (faudrait-il les comprendre), ne plus se fier aux propos des responsables de cette douloureuse chute (faudrait-il les démasquer), …bref ne plus construire sur du sable mouvant (faudrait-il connaître les propriétés du sol).
Non Monsieur, la JUSTICE ne peut pas avoir la même portée pour chacun et pour tous. Elle punit les coupables et soulage les victimes.
Ma différence avec toi c’est que je suis libre et indépendant. Je ne suis intéressé dans ma démarche que par l’intérêt du nouveau Mali à construire. Je ne suis esclave d’aucun devoir, défenseur d’aucune cause partisane, protecteur d’aucun intérêt particulier. C’est pourquoi BIPREM dérange et continuera à déranger. Tu ne peux certainement pas dire la même chose.
Tu n’as même pas le courage (allez, je vais t’aider !) de prononcer les noms de ceux que tu soupçonnerais de délits, à la tête desquels le capitaine Sanogo. Si tu penses que d’autres plaintes contre d’autres personnalités (Alpha Oumar Konaré, Modibo Sidibé, Soumaïla Cissé, Sanogo, Iba N’diaye, etc…) peuvent aider à la manifestation de la vérité subie par le Mali, il faut juste oser et je serais le premier à t’apporter mon soutien.
Comme tu as opté pour la stratégie de la moralisation, du pardon global par la réconciliation, alors tu n’as plus le droit (moralement) de tordre le cou à la morale en glorifiant le mensonge au détriment de la vérité. Comme toi et tous les citoyens maliens, nous avions confié nos pouvoirs au Président ATT pour qu’il les exerce à notre nom. S’il n’a pas assumé ses responsabilités au point que le pays fut entraîné dans un précipice, il a failli à ses devoirs de chef d’Etat, de chef suprême d’une armée dirigée par plus de cinquante généraux qu’il a nommés à notre nom, de père de la nation malienne lâchement cédée à la furie des terroristes. Même si on doit présumer de l’innocence du célèbre accusé ATT, force est de reconnaître que sa responsabilité et totalement engagée. Alors autant je te concède le droit de passer l’éponge, autant tu devrais reconnaître et respecter mon droit sacré, garanti par notre constitution, de réclamer des comptes au Président de la République et par extension, à ses acolytes, en t’abstenant de me faire cet incompréhensible procès en sorcellerie. Cela participe aussi de l’expression normale des règles de la démocratie et de l’état de droit.
L’exercice du pouvoir implique des responsabilités. Sans rancune !
Salutations militantes !
LACINE DIAWARA PRESIDENT DU BIPREM
Si ce document est signer et que les autorites font semblant de ne pas signer..MR le petit journaliste tu sera le premier a abattre…..si tu n es pas capable de nous informer ,ne nous aporte pas de lINTOX
Lacine Diawara. Il faut partir a l’ecole. Je ne sai meme pas pourquoi on post ces articles sur maliweb
C’est quel journal ça même!
Oh Maliens! Un peu de professionalisme, ça tue pas. Travail tue pas l’homme. Avec un nom ronflant “l’enqueteur”, et vous vous bornez aux interprétations
Une chronologie se fait avec les dates. Monsieur le journaliste, un de boulot!
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