Un duo Alger-Paris pour faire bouger les lignes au Mali?

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Conseiller spécial chargé des affaires politiques auprès du secrétaire général du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA-CMA), Hama Ag Sid’Ahmed estime que les gouvernements algérien et français devraient agir de concert pour encourager les autorités maliennes à mettre en œuvre l’accord signé le 20 juin 2015 à Alger.

Pour Hama Ag Sid’Ahmed, l’Accord d’Alger reste l’unique voie vers une paix durable au Mali. S’il n’est pas respecté, ce pays du Sahel sera confronté à une partition de son territoire. Dans cet entretien accordé à Sputnik, ce haut responsable de la rébellion touarègue rappelle la complexité de la situation sécuritaire au Mali et ses conséquences directes sur ses voisins, notamment le Burkina Faso et le Niger, deux pays qui ont été la cible d’attaques terroristes sanglantes. Il est important, selon lui, que toutes les parties engagées au Mali restent concentrées sur un règlement politique du conflit de l’Azawad (nord du Mali) tout en coopérant pour traiter le volet sécuritaire.

Sputnik: L’Accord d’Alger, signé en juin 2015 entre le gouvernement du Mali et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), n’a toujours pas été appliqué dans sa globalité. Les dispositions de cet accord sont-elles toujours d’actualité ou faut-il aller vers de nouvelles négociations au vu de la situation politique et sécuritaire actuelle?

Hama Ag Sid’Ahmed: «Nous sommes loin de l’application de l’Accord d’Alger signé le 20 juin 2015. Depuis sa ratification, les gouvernements maliens qui se sont succédé patinent sous la présidence Ibrahim Boubacar Keïta. Ils gagnent du temps comme ils l’ont toujours fait dans les précédents accords de paix qui les ont liés aux Touaregs. Nous sommes aujourd’hui au début de la mise en place des Unités mixtes (mécanisme opérationnel de coordination, MOC), c’est-à-dire des unités qui seront composées des éléments des Mouvements de l’Azawad et des éléments de l’armée malienne pour servir d’expérimentation à la création d’une future armée qui serait déployée sur l’ensemble du territoire.

Si la situation perdure et que le gouvernement malien et la partie impliquée dans la médiation, c’est-à-dire l’Algérie, ne bousculent pas les parties signataires de l’accord, il est fort possible que les populations de cet espace appelé par ces mêmes ‘Azawad’ imposent une autonomie politique plus large. À mon avis, ce serait d’ailleurs l’occasion pour le Mali de sortir de l’État jacobin. Il y a quelques mois, le gouvernement insistait sur la relecture de l’accord de paix, ce qui a été rejeté par la CMA et même par une partie de la médiation.  Mais si le gouvernement insiste, alors la CMA aura des modifications à apporter qui iront dans le sens d’une forte autonomie de gestion politique de l’espace Azawad.»

Sputnik: La situation sécuritaire s’est fortement dégradée ces deux dernières années au nord et au centre du Mali avec l’apparition de nouveaux groupes terroristes et les massacres interethniques. Le territoire du Mali est devenu un sanctuaire du terrorisme à partir duquel des factions mènent des attaques sanglantes au Niger et au Burkina Faso. Selon vous, existe-t-il une volonté politique au sein des différentes parties signataires de l’Accord d’Alger de mettre un terme à ce cycle de la violence?Hama Ag Sid’Ahmed: «Il faut rappeler le contexte qui nous a amenés à ce chaos. Dès novembre 2011, nous avons demandé à Alger et Paris de trouver une solution politique et d’intervenir rapidement auprès du Président du Mali (qui était à cette époque Amadou Toumani Touré) pour engager immédiatement des négociations avant qu’il ne soit trop tard. J’ai personnellement alerté certains responsables de ces deux gouvernements pour trouver une issue politique urgente. Pendant cette période, Alger était le seul intervenant extérieur à la crise dans cette région. J’ai cru comprendre que personne ne croyait et ne voulait entendre le message que j’avais transmis.

C’est à partir de là qu’a été commise la plus grosse erreur. La suite des événements est connue. En trois mois, de janvier à mars 2012, il n’y avait plus d’armée malienne et les groupes terroristes avaient fait leur apparition et s’étaient emparés de la nouvelle situation. Ils avaient des objectifs contradictoires. Certains ne voulaient pas des Touaregs et ils se sont alliés au pouvoir central pour les éliminer et faire transiter de la drogue. D’autres souhaitaient s’implanter et créer des passerelles, mais sans la présence des Touaregs qui aspiraient à cette époque à l’indépendance ou à une forme de système fédéral. L’armée malienne s’est donc repliée dans la partie sud et a abandonné la partie de l’Azawad.»

Sputnik: Les gouvernements maliens qui se sont succédé sont donc responsables de la situation?

Hama Ag Sid’Ahmed: «Si on avait engagé des négociations sérieuses à partir de décembre 2011, la région Sahara-Sahel ne serait pas aujourd’hui dans la situation actuelle. En Afrique, nous avons des difficultés à analyser les situations avant qu’elles ne deviennent critiques. Nous avons tendance à attendre l’explosion pour réagir. Nous connaissons aujourd’hui le coût de la gestion de cette explosion et de ses conséquences. Lorsque l’on on écoute les parties signataires, elles veulent toutes la paix, mais la responsabilité de faire bouger les lignes revient à l’État, c’est-à-dire au gouvernement malien. En remettant au lendemain l’application de l’accord, en tout cas en ce qui concerne ses aspects importants, on peut déduire que les autorités centrales maliennes veulent gagner du temps, c’est-à-dire décourager tous ceux qui croient à cet accord. Cela est très dangereux pour la sous-région, pas seulement pour la partie Sahel-Sahara. Le gouvernement du Mali doit aussi bloquer les milices pilotées par l’état-major depuis Bamako qui paralysent l’accord d’Alger.

De son côté, la communauté internationale impliquée dans la médiation ne joue pas son rôle. Elle doit responsabiliser ceux qui empêchent l’application de l’Accord d’Alger et elle se doit de saisir le Conseil de sécurité de l’ONU. Quant aux actions sporadiques des organisations terroristes –au Mali comme au Niger et au Burkina-Faso–, cette violence est finalement devenue l’affaire de tout le monde et pas seulement des parties signataires de l’Accord d’Alger de juin 2015. Il y a d’autres forces internationales qui se battent au jour le jour contre ces organisations terroristes. Mais la partie est loin d’être gagnée. Cette lutte contre les groupes extrémistes doit être l’affaire de tout le monde si on ne veut pas que cette barbarie soit transposée au-delà de la Méditerranée.»

Sputnik: Les questions sécuritaires ont-elles fini par reléguer au second plan les aspects politiques inscrits dans l’Accord d’Alger?

Hama Ag Sid’Ahmed: «Vous avez parfaitement raison de le souligner, on finit très vite par oublier les conditions qui nous ont menés à cette situation. Il s’agit bel et bien d’un problème politique qui date de plus d’un siècle. Aujourd’hui, la coordination des mouvements de l’Azawad refuse que la solution soit sécuritaire: elle est politique. Les parties signataires doivent sans attendre faire appliquer l’Accord d’Alger pour éviter un retour à la case départ. Cet accord est un outil qui peut amener une paix dans la région Sahara-Sahel si et seulement s’il est impliqué dans son intégralité. Dans le cas contraire, les populations de l’Azawad imposeront un système fédéral qui correspond à leur environnement culturel.

C’est pour alerter la communauté internationale ainsi que les autorités centrales maliennes qu’il faut aller vite. Car il y a une opportunité de faire la paix. Si les parties signataires de l’accord continuent de se tirer dans les pattes, de tourner en rond, et si la communauté internationale impliquée dans la médiation ne tord pas le cou à ceux qui bloquent l’application de l’accord, le Mali risque de se scinder en plusieurs micro-États et alors, la contagion n’est pas exclue.»

Sputnik: Les troupes françaises engagées au Sahel ont-elles montré leurs limites dans la lutte contre le terrorisme?Hama Ag Sid’Ahmed: «Les troupes françaises ne s’attendaient pas à ce bourbier malien qui s’est finalement étendu aux autres pays frontaliers du Mali comme le Niger et le Burkina Faso. Les militaires français avaient trouvé une armée malienne inexistante. Les troupes des autres pays du Sahel ne savent pas se battre contre les terroristes, c’est nouveau pour ces forces qui sont en train de se construire. Les troupes françaises se sont trouvées seules sur le théâtre des opérations, avec le soutien des américains sur le terrain. Les autres armées, malienne en particulier, étaient presque spectatrices des événements.

Les troupes françaises ont aussi découvert aussi des espaces infinis et une situation complexe sur le terrain. Les organisations terroristes se réfugient souvent parmi les civils, les populations se méfient de tout le monde. Il y a les organisations politico-militaires de la région de l’Azawad signataires de l’Accord d’Alger ainsi que des milices paramilitaires pilotée par Bamako qui créent des confusions sur le terrain et souvent animent des conflits communautaires. Pas grand monde n’aimerait donc être à la place des Français sur le terrain. En plus de ces difficultés, afin de mener à bien les opérations contre les organisations terroristes, des actions de développement d’urgence doivent les accompagner.

C’est donc une bataille qui va prendre du temps, mais elle aboutira lorsque tout le monde s’associera. Les États de la sous-région doivent sensibiliser les populations afin qu’elles rejettent tout ce qui remet en cause leur stabilité et les actions de développement. C’est en y mettant le prix que cette guerre sera gagnée. Ce n’est pas en disant que c’est la faute de l’autre ou en attendant l’autre que la paix reviendra et que le terrorisme sera vaincu. La paix dans la région Sahara-Sahel est l’affaire de tous.»

Sputnik: Comment la CMA perçoit-elle le rapprochement entre la Russie et le Mali?Hama Ag Sid’Ahmed: «Nous savons que certains responsables maliens ont été reçus à un moment donné à Moscou. Quant aux slogans que l’on peut voir ici et là à Bamako, ils ne reflètent pas la réalité sur le terrain. La CMA sait, comme tout acteur local, que plus nous avons d’interventions dans la sous-région, plus la situation sera compliquée. Nous savons qu’il y a près d’une dizaine d’anciens militaires russes d’une société privée dirigée par un ancien officier russe de la Direction générale des renseignements (GRU). Ils aident les Maliens à utiliser des appareils vendus par la Russie au Mali, ils font des affaires. Cela dit, les Russes sont actifs depuis peu dans la sous-région sur le plan politique. Mais ce n’est pas demain que nous verrons un groupe de Spetsnaz dans la région de l’Azawad. Les Russes ont d’autres priorités et ne veulent pas entrer en conflit ouvert avec les Français.»

Sputnik: Quelles seront les conséquences de la crise libyenne sur la communauté touarègue de ce pays ainsi que sur les communautés de l’Azawad?

Hama Ag Sid’Ahmed: «La crise libyenne a d’immenses conséquences sur la vie de tous les jours des Touaregs de cette partie de la Libye. Les familles vivent au jour le jour. Les écoles, pour certaines, ne fonctionnent pas. Les Touaregs se retrouvent seuls à combattre des invasions venues de l’extérieur. Des centaines d’entre eux ont perdu la vie dans cette guerre civile libyenne. Ils veulent qu’une solution politique soit trouvée pour tout le pays, une solution politique qui prendrait en compte leurs préoccupations politiques et sociales. Ce qui se passe dans cette partie touarègue en Libye fait partie des préoccupations des Touaregs de l’Azawad, il s’agit des mêmes familles. Comme ce qui se passe dans l’Azawad est suivi avec attention par les Touaregs libyens. Ce qui est naturel. Il s’agit de familles séparées par des frontières artificielles. Malheureusement pour ces populations libyennes qui sont épuisées par cette guerre civile, la crise libyenne est encore loin d’avoir trouvé une issue politique. Comme je le disais plus haut, beaucoup d’acteurs extérieurs impliqués et intéressés dans la gestion d’une crise ne facilitent pas les solutions.»

Sputnik: Les communautés touarègues installées en Lybie ou dans des zones proches de ce pays ont-elles constaté des mouvements de milices étrangères à la région?

Hama Ag Sid’Ahmed: «Les Touaregs de cette région ont combattu ces milices qui viennent du Tchad et du Soudan et plusieurs dizaines ont perdu la vie. Comme disent les Touaregs libyens, «nous ne sommes plus chez nous, ils veulent nous chasser pour prendre notre territoire et finalement c’est nous qui sommes devenus des étrangers et pour cela, nous sommes obligés de les combattre…». Il y a des milices qui viennent sous prétexte de combattre les terroristes, mais finalement peut-être qu’il s’agit des terroristes qui cherchent des terroristes pour se restructurer. Il est vrai qu’il y a de grands espaces que personne ne contrôle. C’est un danger, tout transit est possible vers la région Sahara-Sahel et même vers l’Algérie et la Tunisie.»

Sputnik: L’Algérie a marqué un retrait dans la sous-région sur le plan diplomatique à cause d’une crise politique interne. Le nouveau gouvernement algérien aura-t-il un rôle diplomatique à jouer dans le dossier du Nord-Mali? Hama Ag Sid’Ahmed: «Oui, l’Algérie s’est absentée de la scène internationale et plus particulièrement des dossiers qu’elle avait parrainés, dont la crise Touaregs-Mali. Pourtant, elle préside le comité de pilotage de l’accord de paix au Mali. Nous osons espérer que le nouveau gouvernement algérien s’engagera plus concrètement en incitant les parties à appliquer l’accord de paix et en motivant ceux qui font du surplace, et cela en compagnie des autres partenaires impliqués dans la médiation. J’ai cru comprendre qu’Alger fera un duo avec Paris pour faire bouger les lignes à Bamako. L’Algérie est en train de revenir concrètement sur la scène internationale avec une nouvelle méthodologie différente de la précédente. Ce qui me fait dire qu’elle jouera pleinement son rôle dans l’application de l’accord de paix.»

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17 COMMENTAIRES

  1. cette minorité touareg veulent ” RÉPLIQUER LA MAURITANIE DANS L’ESPACE QU’ILS APPELLENT AZAWAD.”

    Ils cherchent à instaurer un regime raciste à la mauritanienne !!!

    • Un regime raciste comme en Mauritanie deja l’esclavage en Mauritanie est passible de 20 ans de reclusion par contre les tribu qui passe la Frontiere entre le mali et la Mauritanie est proteger par Berkhane donc la France arretez vous mystification journalistique

  2. Hama Ag Sid’Ahmed : “Certains ne voulaient pas des Touaregs et ils se sont alliés au pouvoir central pour les éliminer et faire transiter de la drogue.”

    ce type accuse l’état malien de s’associer à des terroristes et de faire du traffic de drogue …

    Tienbilen Dramé … qu’est-ce que vous en dites ?

  3. “…Conseiller spécial chargé des affaires politiques auprès du secrétaire général du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA-CMA), Hama Ag Sid’Ahmed…”
    SPUTNIK, VOUS AVEZ (FEINT) D’OUIBLIER LA VRAIE QUESTION A CE BAT…ARD. DE QUOI VIT-IL? DE QUOI VIVENT LES RESPONSABLE DE LA CMA DE QUOI SE NOURRISSENT LES MILLIERS D’HOMME ARMES (QU’IL RECLAME ) AVOIR? DE QUEL SOURCE DE REVENUE LES EBELLES TIRENT-ILS LEUR MOYENS DE SUBSISTANCE?
    EN TOUTE LOGIQUE, S’ILS NE SE NOURRISSENT PAS DE SABLE ET DE ROCH, LA VENTE DE DROGUE, LES AFFAIRES ILLICITES ET LES DONS DE PAYS ARABES, SI ENCLINS A ENCOURAGES PARTOUT ES DJIHADISTES AILLEURS QUE CEHEZ EUX MEME, NE PEUT CONSTITUER QUE LES SEULES SOURCE D’UNE PARTIE DU MAL MALIEN..

    • Se du n’eporte quoi le gens qui aide le Mali se le même qui aide se bandit ya que la guerre qui peux libéré le mali azwad vous savez la France est l’Algérie qui tue de noir la France on peut comprendre m’ait l’Algérie honte a vous que dieu vous explose tout vous armée avec un trablement du terre Amen

  4. Les populations de L’AZAWAD?
    Elles existent vraiment!!!!!
    Que ceux qui doutent de l’esprit de l’accord d’Alger sont servis.
    Il dit clairement “les populations de L’AZAWAD imposeront un système fédéral qui correspond à leur environnement culturel”
    COMMENT UNE MINORITÉ TOUAREG PEUT ÊTRE LE LEADER D’UNE ÉCRASANTE MAJORITÉ DE NOIRS DE DIFFÉRENTES ETHNIES?
    En disant que c’est un problème qui dure depuis un siècle,il trahi le caractère raciste de leur combat.
    En réalité, une minorité Touareg n’a jamais accepté d’être dirigé par les NOIRS.
    ON VEUT RÉPLIQUER LA MAURITANIE DANS L’ESPACE QU’ILS APPELLENT AZAWAD.
    Le plan qui a consisté à affaiblir l’État central pour permettre la prise du Nord est ressortie dans cette interview.
    Il est révélé que les séparatistes sont au contact des autorités françaises depuis novembre 2011 c’est à dire juste après l’élimination du guide libyen.
    ON A PLUTÔT PROFITÉ DE LA PRÉSENCE DES JIHADISTES ACCEPTÉS ET CHOUCHOUTÉS PAR ATT POUR ESPÉRER AVOIR CE QU’ON A TOUJOURS VOULU.
    La France a poussé les Touareg à abandonner KADHAFFI, l’Algérie a voulu maitriser les jihadistes à ses frontières.
    Ces données ont été exploitées par les séparatistes.
    LA JUSTIFICATION DE L’ABSENCE DE L’ÉTAT MALIEN ÉTAIT LE SEUL MOYEN DE RENDRE POSSIBLE L’INDÉPENDANCE DE L’AZAWAD.
    Des traites au sud l’ont rendu possible par la provocation de la mutinerie, sont entrain de toujours justifier l’absence de l’État par le refus de réorganiser l’ARMEE MALIENNE.
    UNE ARMÉE TRÈS FAIBLE PERMET AUX SÉPARATISTES D’IMPOSER L’AUTONOMIE ÉLARGIE DE L’AZAWAD.
    On comprend maintenant la destruction des camps.
    Une stratégie destinée à harceler l’ARMEE MALIENNE l’empêchant d’avoir les forces nécessaires d’attaquer les séparatistes, s’ils décident de rompre le cessez-le-feu en déclarant leur autonomie.
    Pendant que L’ARMÉE MALIENNE est harcelée, dénigrée, les séparatistes se rearment.
    ILS ONT MÊME PROCÉDÉ AUX DISSUASIONS COMME UN ÉTAT INDÉPENDANT EN MONTRANT LEUR ARSENAL AU PUBLIC MALIEN.
    Au moment venu c’est à dire après avoir constaté que l’ARMEE MALIENNE est insignifiante rendue possible par des attaques qu’on constate, les séparatistes vont imposer leur autonomie au pouvoir central car incapable de mener la guerre.
    La stratégie d’affaiblir l’ARMEE MALIENNE explique une collaboration intime avec les jihadistes,le refus de l’ARMEE FRANÇAISE d’informer les maliens.
    Cette interview montre clairement que l’autonomie de L’AZAWAD est possible sans l’accord d’Alger.
    OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

  5. ……..MOUAIS MOUAIS …
    EN TOUT CAS ….IL NE FAUDRA PAS OUBLIER LES GRANDS PERDANTS DU PASSAGE DE ATT A LA PRESIDENCE DU MALI …
    NOUS … ON NOUS A FAIT DISPARAITRE 38 PLAINTES PENALES DU POLE ECONOMIQUE …38 PLAINTES POUR UN MONTANT DE JUSTEMENT 3, 8 MILLIARDS DE FRANCS CFA …
    NOUS … ON A CREE POUR NOUS , VOYANT QUE L ON NE POUVAIT PLUS TRICHER …UNE LOI DITE PRIVILEGE …
    QUI A PERMIS A BHM SA DE TRICHER UNE FOIS DE PLUS AVEC L AIDE DU PRESIDENT ISSOUFI TOURE DE LA COUR D APPEL …
    ET DE LA PATRONNE DU CONTENTIEUX DE L ETAT , BA AWA TOUMAGNON …
    PUIS DE CONTINUER , A ABIDJAN …AVEC LE PRESIDENT DE LA CCJA , QUI A GARDE LOIN DE LA COUR NOS AVOCATS ..PENDANT PLUS DE SEPT ANS …..ET QUI A FINI DEVANT UN JUGE SUR PLAINTE DE LA MEME CCJA …
    ENTRE TEMPS …NATURELLEMENT …LA COUR D APPEL A AUTORISE ( ! ) LA SAISIE DES HALLES DE BAMAKO DONT ET LA BHM SA ACHETEUSE ET L AVOCAT SAVENT POURTANT QUE LA SAISIE A ETE FAITE A UN NON PROPRIETAIRE ….
    ET …NOUS SOMMES SORTIS ENFIN GAGNANTS DE LA CCJA …EN 2019 PAR L ARRET 068 DU 14 MARS ….
    ET …
    PARALELEMENT , LE VEGAL SIDI SOSSO DIARRA …APRES AVOIR ESSAYE VAINEMENT DE FAIRE UNE REDDITION DES COMPTES AVEC NOUS …S EST SAISI AU NOM DE L ETAT DE TOUS NOS TERRAINS ..JUSQU A L ECLAIRAGE COMPLET DE NOS COMPTES A BHM…SA ..QUI A DONC EU LIEU LE 14 MARS 2019
    ORS …TOUS NOS TERRAINS ONT ETES VENDUS … DEPUIS !
    ET ….
    ET …
    VOUS AVEZ DONC BEAUCOUP DE TRAVAIL !

    ET PUIS …RELISEZ DONC CE QUE J AI ECRIT SUR MAITRE BASSALIFOU SYLLA …IL Y A QUELQUES TEMPS SUR MALIWEB …
    https://www.maliweb.net/societe/justice/assemblee-generale-de-lordre-des-avocats-du-mali-18-membres-ont-ete-elu-pour-un-mandat-de-3ans-2853417.html

    ……………. NOUS SI L ON RIGOLE MAINTENANT …CA N A PAS TOUJOURS ETE LE CAS !

  6. Hama Ag Sid’Ahmed: dit

    “Dès novembre 2011, nous avons demandé à Alger et Paris de trouver une solution politique et d’intervenir rapidement auprès du Président du Mali (qui était à cette époque Amadou Toumani Touré)”

    Donc dés 2011 la France aurait du intervenir alors qu’il n’y avait eu aucune attaque ?

    C’était possible ???

    CEPENDANT CET ENTRETIEN EST CAPITAL
    Spunik pourrait aussi faire une interview du président sur le même ton

  7. Cet interview est vraiment très intéressant il apporte un éclairage nouveau sur la situation du pays

    Qui pourrait fédérer tous les Touaregs de bonne volonté qui voudrait vivre en Paix

    Le retour des troupes maliennes à Kidal pourrait être un marqueur déterminant dans la compréhension
    des populations de cette région..
    Rappelons quand même que le retour de ces soldats a été décidé PAR LE POUVOIR MALIEN après le DNI donc sans difficultés
    POURQUOI AVOIR LAISSE L’OPINION DIRE QUE LES FRANÇAIS ÉTAIENT RESPONSABLES DU VERROU DE KIDAL ,
    C’est un énorme” MENSONGE” par omission…Au moins tant qu’on chargeait la France le président était épargné…
    Pendant ce temps la France dépensait des milliards d’Euros qui auraient été utiles en France et peut-être en Afrique.
    Il reste encore du temps à ce président pour CHANGER..cela ne suffit pas de dire trop c’est trop

  8. La France est considérée comme, sans doute, l’Armée la plus puissante du monde après les USA et la Russie.

    La France est capable à lui seul, d’empêcher un embrasement du conflit au Sahel.

    Mais c’est l’Algérie qui peut mettre un terme au calvaire du Mali et des Maliens, mais aussi des autres pays du Sahel.

    Pour cela, il suffirait que les rebelles venant du Mali ne trouvent plus refuge en Territoire Algérien.

    Car, c’est bien là qu’ils se replient quand ils sont en difficulté. Quand ils sont blessés pour se faire soigner après des affrontements avec les FAMa.
    C’est là que les Têtes pensantes du MNLA trouvent refuge pour préparer leurs projets de rébellion séparatiste et de partition du Mali.
    Le jour où les rebelle n’auraient plus ce sentiment supposé ou réel d’être soutenus ou tolérés sur son Territoire, par l’Algérie, il n’y aura plus de problème Touareg au Mali ni au Niger.

    Les Maliens pourraient vaquer à leurs taches de tenter de développer leur pays dans la paix, dans la concorde et dans un mieux Vivre ensemble, sans distinction de Race ou de couleur de peau.

    C’est ce qu’il faudrait espérer des nouvelles Autorités Algériennes.

    Vivement le Mali pour nous tous.

  9. Le fait que ce soit Sputniknews fasse l’interview est très intéressant..

    Ce média est Russe donc la Russie est au courant de ce qui se passe au Mali.Ces Russes qui nous adorent nous les Noirs doivent se tordre de rire en voyant comment est traité un pays qui vient aider..

    Je note que la manière d’agir de spunick a changé et que cette agence semble moins propagandiste
    Certes que spunick interroge les Touaregs ne plait peut-être pas au gouvernement malien..mais quand on a pas d’autorité , d’organisation , de charisme…il ne faut pas s’étonner que tout aille mal

    Quand on pense que ce président a été élu grâce à la mobilisation de plusieurs pays un an après la tentative d’invasion du pays..Attention ces pays n’ont pas voté , ils ont rendu possible le vote, ce sont les maliens qui sont allés remplir les urnes..
    Tant mieux que Spunik ait changé … on aimerait qu’un autre média suive le même chemin…c’est à dire que PRESS TV média Iranien (soutenu sans doute par l’Iran ) devrait être plus objectif dans sa présentation des infos…c’est franchement révoltant tellement c’est déformé ..
    l

  10. Sputnik: Les gouvernements maliens qui se sont succédé sont donc responsables de la situation?

    ‘’ … Hama Ag Sid’Ahmed: «Si on avait engagé des négociations sérieuses à partir de décembre 2011, la région Sahara-Sahel ne serait pas aujourd’hui dans la situation actuelle… ‘’ … ///…

    :
    Non Monsieur, c’est injuste de dire ça… !
    En son temps le Président ATT a tout tenté dans ce domaine. Il n’a pas été écouté.
    Il avait prôné une Conférence Internationale, une implication de la COMMUNAUTE INTERNATONALE dont la France et l’Algérie. Personne n’y a prêté attention.
    Il a fallu une invasion hostile du Territoire Malien par les rebelles et leurs mercenaires appelés djihadistes…, il a fallu des attentats terroristes au Mali, au Burkina Faso et des raids djihadistes au Niger…, pour qu’on s’y intéresse enfin.
    Malheureusement c’était trop tard. Le loup est entré dans la bergerie…

    Vivement le Mali pour nous tous.

  11. ” … Les troupes des autres pays du Sahel ne savent pas se battre contre les terroristes, c’est nouveau pour ces forces qui sont en train de se construire. Les troupes françaises se sont trouvées seules sur le théâtre des opérations, avec le soutien des américains sur le terrain. Les autres armées, malienne en particulier, étaient presque spectatrices des événements… ” … ///…

    :
    Alors, ça, c’est faux… !

    L’Armée Malienne spectatrice des événements… ?

    Vous êtes allés voir dans les Camps et dans les Familles Maliennes de militaires…, pour voir le nombres de veuves et d’orphelins qu’il y a… ???

    Les Armées étrangères auraient déjà quitté le Mali, s’il y avait autant de morts de leurs rangs que dans l’Armée Malienne.

    Les morts de l’Armée Malienne… On n’en parle pas. Par pudeur peut-être, je ne sais… ?

    C’est pas bien de dire des choses comme ça. Que l’Armée Malienne était spectatrice des événements.

    C’est pas bien. En plus c’est faux… !

    Vivement le Mali pour nous tous.

  12. ERRATUM ;

    Pourquoi cette punition de nous priver du Journal Télévisé de l’ORTM sur YouTube…, le 20h surtout… ?

    Je croyais que c’était pas la propriété privée d’une ou de quelques Personnes aussi estimables et estimées soient-elles.
    C’est pas bien… !
    Et ça porte un nom…, qu’on appellerait ” abus de Pouvoir ou abus de position dominante “.

    Je croyais qu’on était libre de pas regarder ce qu’on nous impose… ?

    On n’est plus libre de regarder ce qu’on veut… ?

    Quand ça va s’arrêter cette tyrannie… ?

    Vivement la TÉLÉ pour nous tous.

  13. Pourquoi cette punition de nous priver du Journal Télévisé de l’ORTM…, le 20h surtout… ?

    Je croyais que c’était pas la propriété privée d’une ou de quelques Personnes aussi estimables et estimées soient-elles.
    C’est pas bien… !
    Et ça porte un nom…, qu’on appellerait ” abus de Pouvoir ou abus de position dominante “.

    Je croyais qu’on était libre de pas regarder ce qu’on nous impose… ?

    On n’est plus libre de regarder ce qu’on veut… ?

    Quand ça va s’arrêter cette tyrannie… ?

    Vivement la TÉLÉ pour nous tous.

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