Confinés dans leur utopie indépendantiste, les rebelles touaregs sont en train d’en faire voir de toutes les couleurs nos dirigeants. Après les tumultes du processus de signature des accords préliminaires de Ouaga, des attaques contre des ministres et une banque de Kidal, suivies de leurs déclarations fracassantes de retrait aux processus de négociations, les voilà encore annoncer prêts à poursuivre les négociations avec IBK. Le temps n’est-il pas venu d’annuler tous les accords préalables afin de partir sur une nouvelle base, saine et franche.
En effet, à l’issue de dix-huit mois de crise politico-militaire, marquée par de crimes odieux, notamment à Aguelhoc, le déplacement des centaines de milliers des populations et l’occupation des 2/3 du territoire malien par des jihadistes d’Aqmi et de Mujao, installés par le MNLA, les groupes rebelles du même MNLA sous protection de la France, ont amené les autorités de la transition malienne à signer le 18 juin à Ouagadougou, avec eux des accords préliminaires, avec comme point d’orgue l’organisation de la présidentielle du 28 juillet à Kidal. Des accords, d’ailleurs violés à plusieurs reprises par le MNLA, notamment avec l’enlèvement des acteurs du processus électoral dans cette région et d’autres actes de sabotage du scrutin. Un scrutin qui consacra l’avènement du candidat Ibrahim Boubacar Kéita au pouvoir. Dès les premiers jours de sa prise de fonction, le président élu malien a tenu à prendre langue avec les responsables des groupes armés jusqu’à Bamako au grand dam des acteurs de la justice, qui prônaient le mandat d’arrêt international formulé par le Mali contre ces convives de Koulouba. Cette démarche du chef de l’Etat sera embrumée une fois de plus par les groupes armés touaregs, car trois ministres du gouvernement en mission à Kidal seront accueillis par des jets de pierre. Suivra d’autres actes de provocations, toujours à Kidal et par les caïds du MNLA. Ainsi des éléments de la garde nationale en faction au niveau de l’agence régionale de la BMS seront victimes des manœuvres d’attentat, déjouées de justesse par la promptitude des forces armées et de sécurité cantonnées dans un camp de Kidal. Durant toute la journée du dimanche 29 septembre jusqu’au lundi 30 septembre, des affrontements ont eu lieu entre des militaires maliens et des combattants du MNLA.
Auparavant, le jeudi 26 septembre, le MNLA, ainsi que deux autres groupes rebelles du Nord du Mali, le Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA), se fendent derrière un communiqué laconique annonçant leur retrait aux processus de négociation avec les autorités du Mali. Et de déclarer que le gouvernement ne respectait pas les engagements pris lors de l’accord de Ouagadougou.
Le pamphlet du MNLA panique le gouvernement !
Le lendemain ce communiqué crée un effet de bombe chez le gouvernement malien, pour deux raisons. D’abord, au même moment le président de la République se trouvait à New York pour l’Assemblée Générale de l’ONU, où il faisait la star du sommet devant les caméras avec sa suite. Aussi, cela réduirait au néant la création d’un ministère chargé de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du Nord. C’est pourquoi, tout travail cessant le gouvernement produira un communiqué afin d’égrainer le chapelet des actions faites en deux semaines d’exercice. A savoir, entre autres la libération de 32 détenus des rebelles, les missions dans les régions nord et sa volonté de prendre en charge certains frais de cantonnement des combattants du MNLA. Ce n’est pas tout, dans sa ‘’panique’’ sous le sceau de la présidence de la République, le gouvernement du Mali signalera l’organisation très prochaine des états généraux sur la décentralisation ainsi que les Assises nationales sur le Nord. Et c’est le nouveau ministre de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du Nord Cheick Oumar Diarrah qui accentuera ses sorties médiatiques afin d’annoncer que l’Etat restait « disposé au dialogue » à condition qu’il n’y ait pas rupture de confiance.
Comme si cela ne suffisait pas, le président de la République IBK, comme pour emboiter le pas à ses prédécesseurs, martèlera dans son adresse à la nation, « sa main tendue aux groupes armés ». Toute chose qui fortifiera les dirigeants du MNLA dans leurs manœuvres de diversion. Ainsi en l’espace de neuf jours, ils se dédiront. A la suite d’une audience ‘’parfumée’’ avec le président de Faso, dont le titre de médiateur prête comme toujours à confusion, ils annoncent leur volonté de reprendre les négociations.
Un double langage qui doit faire changer de fusil d’épaule !
Avec l’AFP le vice président du MNLA Mahamadou Djéri Maiga souffle que « le problème de l’Azawad ne saurait être un problème de terrorisme et de développement, mais un problème politique qu’il faut gérer ». Ces déclarations d’un responsable sonrhaï des groupes armés touaregs décrivent à suffisance la détermination du MNLA à persévérer dans son jeu de cachecache avec le Mali. Pour preuve, ce sont les mêmes responsables du MNLA qui ont annoncé sur tous les toits que leur communauté souffre d’un problème de développement, qu’ils sont victimes d’une discrimination des différentes autorités. D’où la nécessité de revoir la politique de décentralisation dans notre pays. Et cette fois-ci, comme l’actuel président aurait déclaré tout de go que tout est négociable sauf l’autonomie et l’intégrité territoriale, ils veulent jouer sur ce tableau avec de nouvelles stratégies afin de faire tourner encore en bourrique les autorités maliennes. C’est pourquoi Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, le chargé des relations extérieures du (MNLA) affirmait que leur a pris “acte des engagements récemment pris par les nouvelles autorités maliennes et la main tendue d’Ibrahim Boubacar Keïta en vue d’une pleine et entière mise en œuvre des mesures de confiance prévues par l’accord”.
Dans cette hypothèse, il revient aux nouvelles autorités maliennes de changer désormais de fusil d’épaule. De surseoir à l’organisation de toutes activités ou assises sur le Nord. De démontrer à la CEDEAO sa volonté ferme de régler cette situation à l’interne par la voie du dialogue entre fils d’un même pays afin qu’il n’y est plus d’interférence de Médiateur extérieur ou de supervision de la communauté internationale. Pour ce faire, le Mali doit rendre caducs tous les accords préalables dont les dispositions ont été foulées au pied à plusieurs reprises par toutes les parties.
Moustapha Diawara
Il n’y a que les gens qui ne connaissent pas le MNLA qui continuent de se leurrer à négocier avec lui.
La versatilité et le mensonge sont ses attributs éternels. D’ailleurs tous les leaders touaregs, pour ne pas dire tous les touaregs sont versatiles, menteurs, brigands et vicieux (viol des femmes d’autrui). Ces qualités sont considérées comme des vertus entrant dans la définition du “Haliss” (le vrai homme en tamashèque).
Le MNLA a fusionné officiellement avec Ançardine avant d’y revenir. Il s’est publiquement allié aux Djihadistes pour attaquer le Mali.
Après la fuite des djihadistes suite à l’intervention française, tous les touaregs des mouvements djihadistes ont rejoint le MNLA.
Iyad Ag Agaly est lui même un leader targui de la même tribu que les membres du MNLA, il était chef de la rébellion touareg en 1990.
Discuter avec le MNLA relève soit de l’ignorance soit d’une mauvaise foi contre le Mali et démocratie.
C’est un groupuscule de versatiles sans loi ni foi.
Depuis 2 ans le MNLA est reste egal a lui-meme:connivences avec Alquaida,les jihadistes terrorists,adherence aux decisions du Conseil de Securite,reclamation de l’independance ou de l’autonomie politique,
poursuite de vilences;meurtres,destruction des biens publics et prives,refus de desarmer,etc.Et malgre cela soutien de la France et que sais-je?Un Etat digne de ce nom aurait depuis longtemps une position ferme devant ces volte-face et entrepris l’eradication totale de cette rebellion illegale, criminelle.Le gouvernement du Mali a laisse le Mali s’enfermer dans des contracdictions.L’arrivee de la MINUSMA qui vient non pas pour se battre contre les jihadistes et leurs allies mais neutraliser l’armee Malienne.Une presence armee francaise qui consolide la position du MNLA.Face a cela,IBK s’il veut reellement assumer son role de PRESIDENT du Mali,doit adopter une politique de souverainete du Mali avec des allies Africains et autres surs et mettre fin aux Accords anterieurs nefastes.
Bonjour,
A travers les états généraux de la décentralisation et les assises nationales, le Président Malien, Ibrahim Boubacar Keïta, projette un futur inclusif.
Sa main reste tendue pour un dialogue inclusif.
Comme il le dit, il faut laisser de côté la kalachnikov et venir au dialogue.
La médiation n’est qu’un facilitateur du dialogue inter-Maliens.
Effectivement, à travers le dialogue, en mettant en avant LE MALI D’ABORD, LA JUSTICE ET LA NON IMPUNITÉ, se dessineront des pistes efficaces pour une paix et une sécurité durables et pour l’indispensable réconciliation nationale en garantissant l’unité nationale.
Le budget 2014 aidant, il donne la priorité à l’instauration de la paix, de la sécurité et au fonctionnement de la justice ainsi qu’au développement économique, au développement humain et au renforcement de la politique de la décentralisation.
Les pistes précédentes pourront rendre tous les accords passés caducs.
Cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
Nous disons et rappelons que le Mali fut attaqué par ses enfants ingrats égoïstes paresseux impénitents assistés permanents des bandits sans foi ni loi de rebelles voleurs violeurs tueurs handicapeurs à vie sur des bases raciale tribale de mafiosi collabos apatrides de MNLA d’Ansar Edine avec leurs amis de criminels narcotrafiquants proxénètes faux islamistes faux djihadistes Satan fait humains fidèles et adeptes de Dajal ou Antéchrist d’Aqmi de Boko Haram de Mujao
Nous disons et rappelons ils sont venus ensemble et ensemble ils sont resté au « pays Kidal des faux accords de Soudanisation Balkanisation du Mali avec l’apologie de l’impunité et du racisme de Ouaga » d’où ils partent pour lancer des attaques dans d’autres zones et s’y replient tranquillement après leurs crimes
Nous disons et rappelons dans les vraies démocraties on ne dialogue jamais avec les ennemis et les collabos même fussent-ils des compatriotes surtout qu’ils ont tué violé handicapé des citoyens lambda
Nous disons et rappelons dans les vrais démocraties ils sont traqués partout ils sont et mis hors d’état de nuire aux fins qu’il ne vient plus à l’idée d’1 personne ou groupe de personnes de poser encore de tels actes
Nous disons et rappelons que dans la démocratie bananière des tropiques de l’impunité de l’injustice reines des lettrés mutants maliens politiques Hommes en armes sociétés civile et religieux ces « ramassis de voyous enfants ingrats égoïstes paresseux impénitents assistées permanents de bandits sans foi ni loi voleurs violeurs tueurs handicapeur à vie sur des bases raciale tribale de mafiosi collabos apatrides » de MNLA Ansar Eddine et consorts ont toujours récidivé ӑ cause de cette impunité au nom d’1soit disant réconciliation
Nous disons et rappelons que le lettré mutant politique nouveau président du Mali 1des responsables de la déliquescence du Mali vient de récidiver en libérant de nouveau ces criminels au nom d’1soit disant encore réconciliation chose que leurs soit disant amis les « Autres » ne vont jamais au grand jamais accepter faire chez eux car dans les vraies démocraties personne n’est au dessus de la loi et il n’y a point de compromission avec l’impunité
Nous disons et rappelons que les lettrés mutants politiques maliens à l’instar de leurs homologues lettrés africains mutants politiques tel le Molosse ils ne peuvent jamais et ne pourront jamais changer leur « déhontée façon » de s’asseoir de se comporter d’agir car l’habitude est 1seconde nature qui revient toujours au galop
Nous disons donc qu’il est normal que ces criminels récidivent de nouveau du moment qu’ils ont bénéficié encore de l’impunité de la part du lettré mutant politique nouveau président du Mali 1des responsables de la déliquescence du Mali
Nous disons et rappelons « ne dit on pas que l’erreur est humaine mais persister dans l’erreur est diabolique »
Nous disons et rappelons que les maliens ont accepté le choix de la « France-Afrique » qui est 1des lettrés mutants politiques responsables de la déliquescence du Mali ils n’ont alors qu’à « tirer le vin jusqu’à la lie »
Nous disons et rappelons ainsi va le Mali des lettrés mutants politiques maliens
Tout le monde sait ce maudit MNLA n’est sérieux y compris ses parrains occidentaux. Mais ces guignols ne font en réalité que défendre leurs intérêts économiques au nord, ce sont nos richesses du nord qui les attirent.
IL EST DOMMAGE QUE LES GENS CONTINUENT DE FAIRE LA DIFFERENCE ENTRE LE MNLA ET TOUS LES AUTRES BANDITS ARMES.
TANT QUE LE MNLA N’EST PAS DESARME QUE PERSONNE NE S’ATTENDE A UNE PAIX DURABLE AU MALI.
LES DIRRIGEANTS DU MNLA N’ONT ILS PAS AFFIRME SUR FRANCE 24 QUE S’ILS N’ONT PAS GAIN DE CAUSE QU’ILS CONTINUERONT LA LUTTE ARMEE?
POURQUOI ALORS ATTRIBUER LES ATAQUES RECENTES AUX ISLAMISTES?
LE MNLA N’A IL PAS PROCLAME HAUT ET FORT LA CREATION DE L’ETAT ISLAMISTE TERORISTE LORS DE LA “CONQUETTE” DU NORD? AVEC LES AUTRES GROUPES ARMES?
IL EST ENCORE TANT D’AGIR ET QUE LE GOUVERNEMENT QUI ALORS QUI REPRESENTE LE PEUPLE MALIEN PRENNE SES RESPONSABILITES POUR DESARMER LE MNLA. 👿
On nous a dit qu’il y a actuellement des milliers de soldats nationaux et étrangers dans le nord du Mali.Comment ces éléments du MNLA peuvent commettre encore des attentats sans que personne ne les appréhende et les arrête?Comme on vous l’a dit dès le début, ces touaregs du MNLA ne représentent qu’eux même: ils ne maîtrisent rien sur le terrain.D’accord
signer des accords mais avec des personnes qui représentent d’autres personnes en plus des signataires eux-mêmes mais pas avec le premier farfelu qui se pointe! 😉
Khamarin kèndè… i sakhouma !
Les accords d’Alger sont caducs… Plus jamais ça 😀
Il n’y aura pas d’accord de Ouagadougou… ni d’ailleurs…
Ces 1béciles sont au total une trentaine d’enturbannés qui se prélassent dans les hôtels de Ouagadougou et de Nouakchott… Ils n’ont pas de troupe ni d’armements… tous les hommes valides étaient en réalité des déserteurs de la garde nationale du mali qui ont trahi leurs propres frères d’armes, et les ont massacrés…
Aucun accord ne sera signé avec qui que ce soit.
Tout le monde revient dans la république. Et s’inscrit dans la décentralisation. Cela permettra à chacun de développer sont petit coin d’azawad à kayes, à koulikoro, à kidal, à ségou… partout … partout… 😀 😀 😀
Je suis totalement d’accord avec vous.
Vous avez tout dis.
Vive le MALI et ses vrais amis.
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