Le mouvement rebelle l’annonce fièrement sur les ondes des medias internationaux à grand coup de publicité, présentant sa décision comme un acte d’apaisement. Le mouvement s’engage à liberer le gouvernorat et la radio à compter du 14 novembre prochain. Pourtant le MNLA n’aurait jamais dû occuper ces locaux, n’eut été le grand flou qui existe à Kidal à cause de l’ambigüité de la position de la France à l’égard du MNLA.
Pourtant à y voir de près, l’assassinat des deux journalistes français à Kidal ne laissait d’autre choix aux rebelles que de quitter ces locaux ou mettre à nu la crédibilité de la communauté internationale. Certes que l’évacuation de ces deux locaux est un plus dans la marche vers la paix et la réconciliation nationale, mais on ne saurait la présenter comme une bonne volonté quelconque des rebelles qui se discréditent chaque jour un peu plus. Il faut rappeler que, quelques jours avant l’assassinat des journalistes, le président de la république Ibrahim Boubacar Kéita avait dénoncé cette situation à plusieurs reprises, la qualifiant d’humiliante. Alors à mettre bout à bout tous ces événements, on comprend qu’une évolution était impérative à Kidal. Le spectacle avait assez duré mais il va falloir continuer la cohérence notamment concernant l’application de l’accord de Ouagadougou dans son intégralité. Alors, que le MNLA soit désarmé avant toutes autres étapes dans le processus des négociations
La Rédaction
NOUS LES APPELONS LE GROUPE DES MAUDITS (MNLA MAA HCA). 👿
l’arme vous botte les fesse du mnla
Comments are closed.