Les actes barbares que les islamistes perpètrent au nord du Mali sont un crime contre une civilisation. Ainsi, l’indignation formulée dans Le Monde, vendredi 13 juillet, par les anciens présidents Abdou Diouf et Jacques Chirac est salutaire.
Agir est devenu une impérieuse nécessité car ces hommes cumulent deux dangers : la désagrégation d’un Etat et la destruction d’une histoire plusieurs fois séculaires. Les bandes terroristes qui se sont emparées du nord du Mali lancent un défi à toutes les nations civilisées ; défi qu’il faudrait impérativement relever si nous ne voulons pas laisser à la postérité le souvenir de n’avoir pas agi quand des individus se sont attaqués à l’une des choses les plus fondamentales : la mémoire.
Les terroristes qui se drapent du manteau de l’Islam pour commettre leurs funestes forfaits ne s’attaquent pas seulement au Mali, mais à la conscience de tous les hommes. Tombouctou n’appartient pas à un pays. Ses vestiges historiques ont dépassé les contours de notre continent, ils sont un bien commun à la communauté des nations. Chaque individu, quel qu’il soit, détient une parcelle de ce joyau.
Les mausolées profanés ne doivent pas constituer un choc uniquement pour les musulmans mais une marque indélébile de chagrin pour chacun, au delà des convictions religieuses.
La résolution des Nations Unies condamnant la rébellion islamiste est une avancées significative. Mais l’ONU doit aller plus loin en autorisant, sous le seau du Chapitre VII, l’envoi de troupes ouest africaines combattantes sur place.
Il convient seulement de dessiner déjà les contours d’un plan politique de sortie de crise qui devra prendre le relais d’un succès militaire certain.
A Tombouctou se joue un destin pour notre civilisation. Nous avons l’obligation desauver ce passé glorieux, cette grande civilisation menacée par des individus tenants d’une idéologie aux bases haineuses et rétrogrades.
Abdelwahab Meddeb, théoricien d’un islam en phase avec la modernité, avec qui je ne suis certes pas toujours d’accord, évoqua un jour la nécessité de réconcilier l’islam et le logos. Le savoir ne devrait point s’éloigner de la pratique cultuelle, cela nous évite le risque de l’intégrisme, du fanatisme et au delà du fascisme.
Quel sacrilège que de voir la ville des médersas, de l’université islamique fondée au XVe siècle accueillir aujourd’hui des illuminés à la solde d’une ambition obscurantiste contraire aux valeurs universelles qui régissent le fonctionnement des sociétés modernes.
Les 333 Saints de la ville doivent en ce moment se remuer dans leur tombes car Tombouctou, “la perle du désert”, est aux mains de terroristes honteusement drapés d’un manteau religieux aux antipodes des valeurs de paix, de tolérance et de respect de la liberté de conscience.
La communauté internationale à constaté, impuissante, l’horreur de la destruction des Bouddhas de Bamiyan en 2001, elle ne doit pas cette fois laisser les mêmes, sur une autre aire géographique, récidiver. Il y va de notre responsabilité de protéger notre passé et d’éviter que les séquelles ne touchent d’autres pays de la région.
Dans un monde aux repères difficilement identifiables, la protection de notre civilisation vaut tous les sacrifices. Si nous ne faisons rien face à ce projet totalitaire, nous aurons privé aux générations futures le droit de jouir entièrement de leur civilisation.
Hamidou Anne, diplomate, ancien élève de l’ENA de Paris
Le Monde.fr | 23.07.2012 à 09h21
IL FAUT CONSTATER SIMPLEMENT QUE C’EST APRES ATT QUE TOMBOUCTOU, GAO ET KIDAL SONT TOMBES AVEC LE CNRDRE QUI EST TOUJOURS AUX COMMANDES. ON DEMANDE MAINTENANT AU GOUVERNEMENT FANTOCHE DE CMD, D’ELARGIR LE GOUVERNEMENT, DE DEMANDER IMMEDIATEMENT ET OFFICIELLEMENT L’ARRIVEE DES TROUPES DE LA CEDEAO POUR AIDER L’ARMEE MALIENNE A SECURISER LES INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE, LIBERER LE NORD, SE RESTRUCTURER, ET ORGANISER LES ELECTIONS TRANSPARENTES SUR LA BASE D’UN FICHIER BIOMETRIQUE. On ne leur demande rien d’autre. En attendant, les populations au Nord et au sud sont affamées, volées, violées, profanées, assassinées. Tous les opérateurs économiques fuient les marchés étatiques désormais insolvables. On constate amèrement que les réactions sont pour le moment très désordonnées : PAS DE SITTINGS DE MASSE, PAS DE MEETINGS DE MASSE, PAS DE MARCHES DE MASSE, PAS DE JOURNEES DE VILLE MORTE, PAS DE MOUVEMENTS DE GREVE NATIONALE,….
L’HISTOIRE JUGERA CHACUN DE NOUS POUR LES ACTES QUE NOUS POSONS QUOTIDIENNEMENT POUR LA RESOLUTION DES PROBLEMES DU NORD. EN EFFET, TOUS LES JOURNALISTES DE LA PRESSE ECRITE ET ORALE SONT BIEN AU COURANT QUE LES ARMES COMMANDEES PAR LE PREMIER MINISTRE ET SON GOUVERNEMENT POUR EQUIPER NOS MILITAIRES DANS LE BUT D’ALLER LIBERER LE NORD.
• QUI N’EST PAS AU COURANT DE CETTE INFORMATION ?
• A QUI PROFITE CE BLOCAGE DE NOS ARMES AUX PORTS DE DAKAR, CONAKRY ET D’ABIDJAN ?
QUE LES DIRIGEANTS DU FDR SACHENT QUE LE PEUPLE EST SUFFISAMMENT INFORME SUR LE FAIT QUE CEUX SONT EUX QUI DICTENT PAR ECRIT A LA CDEAO LES MESURES ET LES DISPOSITIONS A PRENDRE CONTRE LE PEUPLE MALIEN EN GENERAL ET CONTRE LA POPULATION MALIENNE DU NORD EN PARTICULIER.
LE PEUPLE MALIEN A LES YEUX LARGEMENT OUVERTS POUR MIEUX APPRECIER LES UNS ET LES AUTRES.
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