Un sommet extraordinaire sur la sécurité au Sahel ouvre ce lundi 6 février à Bamako. Seront présents les chefs d’Etat des pays membres du G5 : Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad et Mauritanie.
Les chefs d’Etat des pays membres du G5 se réunissent ce lundi 6 février autour d’un thème : « la situation sécuritaire au Mali et son impact dans le Sahel ».
Une note interne à la rencontre que RFI a pu consulter rapporte avec des détails que les mêmes groupes, voire les mêmes têtes pensantes de mouvements jihadistes ont commis ces dernières années des attentats au Mali, au Burkina Faso, au Niger et même en Côte d’Ivoire.
Et « le septentrion malien est leur base de repli, poursuit le même document. Il faut travailler avec le Mali pour faire mieux face à la situation ». Un expert prévient : « Il faut aller plus loin et rendre effectif par exemple les patrouilles mixtes entre armées des pays du G5 ». En clair, pour une lutte efficace contre le terrorisme, les pays du G5 doivent constituer une seule armée contre l’ennemi.
Problèmes sécuritaires
Le Mali reconnait que les problèmes sécuritaires sur son territoire restent préoccupants, mais un officiel confie : « Si les mêmes terroristes quittent d’autres pays pour venir chez nous, cela veut dire que nos voisins, nos partenaires doivent aussi rester vigilants ».
Dans l’entourage du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, on affirme que la Mauritanie fera des propositions concrètes dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Il faut commencer vite à appliquer une nouvelle stratégie, parce que les poseurs de bombes et de mines, les commandos qui commettent les attentats-suicides, sont plus que jamais décidés », explique de son côté un délégué nigérien à la rencontre.