Le groupe terroriste, Almourabitoune, signataire de plusieurs attaques et prises d’otages au Sahel, aurait démis de ses fonctions, son emblématique chef, Mokhtar Belmokhtar dit le «borgne» L’information est donnée par certains services de renseignement, selon lesquels, Mokhtar Belmkhtar, a été remplacé par son adjoint qui devient ainsi le nouveau chef d’Almourabitoune. Ce n’est pas la première fois que Mokhtar Belmokhtar a maille à aller avec une organisation. Préalablement membre d’Aqmi, il sera destitué, en 2012, pour insubordination. Il créa alors sa propre unité combattante, qu’il baptisa : “Les Signataires par le sang”, un groupe qui s’est vite fait une renommé. En effet, l’on se rappelle qu’en janvier 2013, quelques jours après le lancement de l’opération Serval pour chasser les djihadistes du Nord-Mali, sa Katiba revendiquait l’attaque et la prise d’otages sur le complexe gazier d’In Amenas, dans le Sahara algérien. 38 otages et 29 ravisseurs furent tués dans cette barbarie. Cinq mois plus tard, en mai 2013, soit deux mois après avoir été annoncé mort par l’armée tchadienne, le terroriste (donne à nouveau signe de vie) et revendique des attaques contre l’armée nigérienne et le site français d’uranium d’Areva à Arlit. Bilan : une vingtaine de morts. «Condamné à mort à deux reprises par la justice algérienne, Belmkhtar aurait également commandité l’assassinat de quatre Français en Mauritanie en décembre 2007». C’est au mois d’août 2013, que son groupe (les signataires par le sang) a fusionné avec une partie du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), sous le nom d'”Al-Mourabitoune. Le 7 mars, cette organisation revendique le premier attentat ayant frappé des Occidentaux à Bamako, pour venger l’un de ses dirigeants, tué par l’armée française en décembre 2014 dans le nord du Mali.
Né en juin 1972, en territoire algérienne, à Ghardaïa, aux portes du Sahara, Mokhtar Belmokhtar est passé par plusieurs organisations terroristes nées dans le Sahel : le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), le Groupe islamique armé (GIA), AQMI.
Papa Sow/Maliweb.net