Terrorisme et jihadisme : un phénomène aussi dévastateur que l’épidémie Ebola !

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Après le paludisme, le choléra, l’onchocercose, la méningite, la lèpre, la grippe aviaire, la fièvre typhoïde, la maladie du sommeil, le Sida qui était qualifié par certains comme «la maladie du siècle»…, nous voici aujourd’hui avec la fièvre Ebola. Une véritable épidémie qui continue sa progression en Afrique de l’Ouest avec près de 1500  morts actuellement, selon un bilan de l’Oms. Si Ebola fait actuellement des massacres, notamment dans les quatre pays les plus touchés que sont la Guinée-Conakry, le Libéria, la Sierra-Léone, le Nigéria, avec l’état d’urgence décrété dans de nombreux pays, et qui inquiète la Communauté internationale, il y a un autre phénomène qui fait autant de ravages : le terrorisme et le jihadisme.

En effet, depuis les attentats du 11 septembre 2011, la lutte contre le terrorisme et le jihadisme est au cœur des préoccupations des pays du monde entier, particulièrement des Nations Unies. Le Mali qui risquait d’être rayé de la carte du monde, mais qui a été sauvé de justesse par l’Opération Serval, renforcée par la Misma transformée plus tard en Minusma, en sait quelque chose. Puisque les souvenirs restent encore vivaces dans les esprits des Maliennes et des Maliens. Car, au Nord, la situation était à nouveau tendue fin 2013. L’insécurité avait pris des formes multiples : banditisme armé, reprise des attaques jihadistes, violences intercommunautaires et incidents réguliers entre forces maliennes et groupes armés. Aujourd’hui, cette violence reste contenue, mais les ingrédients d’une déflagration plus large sont toujours présents, avec le retour des jihadistes, étant donné la situation qui prévaut actuellement en Libye. La Libye qui avait «déversé» des jihadistes, terroristes et autres narcotrafiquants dans notre pays après la chute et la mort du Guide Mouammar Kadhafi.

Rappelons-le encore,  c’est en 2011, à la suite des attentats du 11 septembre, que le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté la Résolution 1373. Par ce texte, le Conseil de sécurité appelle les Etats membres à mettre en œuvre un certain nombre de mesures conçues pour renforcer leurs capacités juridiques et institutionnelles de lutte contre les activités terroristes, notamment en matière de lutte contre le financement du terrorisme, ainsi que de la coopération internationale dans la lutte contre ce fléau. La Résolution appelle aussi les États à devenir parties, dès que possible, aux instruments juridiques internationaux qui concernent la lutte contre le terrorisme et le jihadisme, qui menacent et déstabilisent nombre de pays.

Nul besoin de soulever également que ces terroristes, jihadistes et autres bandits armés ont déjà  fait des centaines de millions de victimes à travers le monde. Coins les plus chauds ou menacés actuellement : la Syrie, l’Afghanistan, l’Irak, l’Ukraine, l’Israël, la Palestine (Gaza), la Libye, la Centrafrique, le Nigéria, la Tunisie, le Cameroun, le Mali… Et les pays occidentaux, notamment la France et les Etats-Unis, sont les plus «prisés» par ces terroristes et jihadistes à travers des prises d’otages, des enlèvements, des assassinats, des attentats contre les avions, des poses de bombes… Histoire de faire chanter ces pays pour obtenir des rançons ou de défier leur hégémonie planétaire.

D’ailleurs, il est aisé de comprendre le durcissement de ton du côté de la France dont des journalistes et autres personnes ont été enlevés à travers le monde, tués, violés, séquestrés… C’est pour cette raison que dans le Sahel, le pays de François Hollande, la France, a renforcé ses stratégies lutte contre la criminalité transfrontalière, le terrorisme, le jihadisme… Cela, à travers le lancement de l’Opération Barkhane le 1er août 2014, dirigée depuis le Tchad, à Ndjamena, et l’arsenal français qui se trouve en Afrique sub-saharienne redéployé ces derniers mois.  À l’opposé de Serval – mission cantonnée ici au Mali – l’idée de l’armée française est d’être en mesure de passer d’un pays à l’autre de manière plus fluide et plus rapide. Force antiterroriste de 3 000 hommes, avec un contingent de 1 000 hommes à Gao et 1 200 au Tchad, Barkhane reprend les méthodes actuelles de l’armée américaine.

Justement, en ce qui concerne les Etats-Unis d’Amérique, le président Barack Obama «serait très fâché, hors de lui», suite à la récente décapitation du journaliste américain, James Foley, en Irak. Un feuilleton qui intervient après le bombardement des positions jihadistes, qui ont du coup, ont perdu du terrain face aux forces loyalistes irakiennes.

Avec cet autre assassinat crapuleux du journaliste James Foley, dénoncé à travers le monde, les présidents Obama et Hollande et leurs alliés ont décidé de passer à la vitesse supérieure en se donnant la main pour stopper l’ascension fulgurante du jihadisme et du terrorisme à travers le monde. Cela, afin que ces réseaux mafieux et «diaboliques» ne continuent plus à faire des morts et des morts, alors que la Communauté internationale, notamment africaine, en en train de faire face à la «tragédie Ebola». Et cela, dans la plus grande douleur !

Bruno LOMA

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