Tentative d’enlèvement de Sina Damba : Ex junte militaire ou outrage à l’Etat ?

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Depuis ses premières déclarations après putsch le jeune Capitaine, Amadou Haya Sanogo a, du moins, été clair. L’objectif premier de notre coup d’Etat est d’avoir une Armée digne de ce nom afin de libérer le nord de notre pays. Du jour au jour, les putschistes remettent l’ordre constitutionnel en place et s’adonne à réarmer moralement les troupes pour le combat de libération. Etant dans cet esprit, intervint une tentative d’enlèvement de la nouvelle Directrice de l’Apej. Un fâcheux événement qui risque d’entraver la libération de nos Armes en Guinée Conakry.

Le Mali vit une période assez difficile de son existence. Alors, tout acte qui doit être posé devra être mûrement réfléchi. C’est ainsi que quelque soit la situation, il est opportun de voir les tenants et les aboutissants.

Ce mardi, les Maliens étaient sidérés d’apprendre que cette Dame, ex Ministre de l’Etat et nommée Directrice de l’Agence Pour l’Emploi des Jeunes (APEJ) a failli être enlevée par des porteurs d’uniforme. Que n’eut été la sagacité des travailleurs, on aurait assisté au pire. Depuis, la rue bourdonne pour dire que ce sont les éléments de l’ex CNRDRE. Sans certainement une réelle preuve car il aurait été signifié par des proches du Capitaine Sanogo que la junte n’en est pour rien. Alors, si cette junte n’en est pour rien, il est plus qu’opportun pour le Président du Comité de Suivi des Reformes de l’Armée Capitaine Amadou Haya Sanogo de procéder à un nettoyage conséquent se son alentour. Car, il est le seul à être toujours mis en cause. Sinon une telle action pourrait compromettre beaucoup de nos actions de sortie de sortie de crise.

Ensuite, si l’ex junte n’est pas à la base de cet acte condamnable alors il s’agit d’outrage à l’Etat. Ainsi, de tels actes pourront créer des incertitudes au niveau des autorités de la sous région pour retarder la libération de nos armes et renforcer le doute par rapport à une quelconque stabilité de notre pays.

Quoi qu’il en soit, l’erreur n’est pas grave mais persister dans l’erreur c’est ce qui est grave. Donc, il est plus qu’urgent pour chacun de se ressaisir pour qu’enfin notre pays puisse retrouver son image d’antan.

B. DABO   

 

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