En s’attaquant à cette désormais ville garnison, abritant le 2e plus grand aéroport de notre pays, Iyad et sa clique jouaient deux gros coups. Réussir une prise d’otages et déstabiliser moralement le pouvoir central qu’il n’arrête pas d’harceler depuis la signature des accords d’Alger, ici à Bamako. Un évènement qui l’a superbement ignoré. Mais, c’était sans compter avec l’état d’esprit de béton armé de Bamako et des FAMAS, d’où l’échec retentissant qui s’en est résulté. Lui et son traitre de lieutenant ont perdu dans l’affaire sans réussir à enlever le moindre fauteuil de l’hôtel. Pire, ils ont laissé sur les lieux des cadavres, mieux de prisonniers utiles pour la suite de l’affaire.
Gaberi pour vite faire oublier Sevaré
L’attaque de Gaberi, qui pleure encore ses morts, n’est sans aucun doute que le cri de désespoir du vilain chien du désert de Kidal, Iyad AG Ghali pour ne pas le nommer. Ce cri de désespoir, mêlé à sa noire colère, remonte à vingt quatre heures plutôt, à Sevaré, après l’échec de la prise d’otages de son maudit lieutenant de Kouffa. Amadou Diallo, surnommé maladroitement Amadou Kouffa du nom de son village, ce maître coranique autoproclamé et transformé en jihadiste, à la faveur de l’occupation des régions du nord et d’une partie de la 5e région(Douentza), a laissé la moutarde du terrorisme à la Iyad lui monter dans les narines. Cruel et mégalomane devant l’éternel, il ambitionnait avant l’intervention de la force Serval, de se proclamer Khalife de Mopti, allant jusqu’à envoyer des missionnaires à Mopti, pendant qu’il se trouvait dans les environs de Konna-Fatoma, informer
les dignitaires de la religion de sa volonté d’aller prier dans la grande mosquée de la ville. Une manière abjecte de les informer de la nouvelle situation socio- politique. On était jeudi 11 ou 12 janvier 2013. La suite on la connaît et depuis, il n’arrête pas d’harceler les populations des zones riveraines. En tentant d’enlever les étrangers
qui vivent à Sevaré à l’hôtel Byblos, Amadou Kouffa entendait entrer de pieds fermes dans le cercle prisé des preneurs d’otages avec la bénédiction de son mentor de Kidal, à l’origine de la montée et du financement de ce plan machiavélique. Echec et mat pour lui et Iyad, même si dans leur noir dessein, ils continuent de frapper un peu partout, du vaste nord au verdoyant sud, en passant par le colonat et environs.
Haman Khadra
Cela prouve que notre pays na pas d’état Ibk ne maîtrise plus rien c un incapable sans fierte un lache qui a fait perdre notre pays toute sa crédibilité Ibk na pas la carrure d’un président
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