Spécial 22 septembre: Sécurité en Afrique : L’incontournable mutualisation des moyens

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Roch Marc Christian Kabore, Ould Abdel Aziz, Emmanuel Macron, Ibrahim Boubacar Keita, Idriss Deby et Mahamadou Issoufou ce 2 juillet 2017 à Bamako. © REUTERS/Luc Gnago

Après la grande fête populaire au Stade du 26 Mars marquant le début de son mandat, le président de la République Ibrahim Boubacar Keita et ses homologues français (de l’époque) François Hollande et tchadien Idriss Deby ont co-animé une conférence de presse, dans l’après-midi du jeudi 19 septembre 2013 au palais de Koulouba. D’entrée de jeu, François Hollande a félicité «IBK pour son élection à la tête du Mali» et souhaité que celle-ci soit la fin de la crise et le commencement d’une phase de redressement pour notre pays.

De plus, il a salué le rôle du président Deby dans le succès de l’opération contre les djihadistes au nord du Mali. S’exprimant sur la situation à Kidal, l’ex chef de l’Etat français a souligné les acquis, en rappelant que la zone a été sécurisée, les forces maliennes y sont installées, l’élection présidentielle y a été tenue. «Les forces maliennes sont chez elles à Kidal puisque c’est le Mali », a précisé François Hollande qui a annoncé que la France restera dans notre pays aussi longtemps que la menace terroriste persistera. Le président tchadien a répondu à l’inévitable question sur la décision de certains de ses soldats de quitter leur base de Tessalit pour regagner Gao. Le président Deby a indiqué à ce propos que la question devrait être posée plutôt à la MINUSMA.

S’exprimant sur la sécurité régionale, Ibrahim Boubacar Keita a souligné la nécessité pour les pays africains de mutualiser leurs forces armées, les moderniser et les adapter aux menaces. « La France ne pourra pas toujours répondre à nos besoins de sécurité », a-t-il fait remarquer. Le chef de l’État a abordé le contexte de son élection à la tête de notre pays en indiquant qu’ « au sortir de l’enfer que nous avons connu, nos compatriotes étaient dans l’attente d’un chef ». C’est ce qui explique, a-t-il estimé, le grand engouement pour l’élection présidentielle de 2013.

M. SIDIBÉ

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