A la veille de l’arrivée de son homologue français, Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Soumeylou Boubèye Maïga, animait une conférence-débat de la Jeune chambre internationale Bamako élite à l’hôtel Radisson. Il expliquait à l’auditoire que « la visite d’Alain Juppé au Mali participe à l’isolement du MNLA, lequel comprendra que tous ses supposés alliés sont avec le Mali ».
Pour cela, elle avait fait appel au ministre des Affaires étrangères et dela Coopérationinternationale, Soumeylou Boubèye Maïga, l’ancien président du Comité de suivi des Accords d’Alger et présentement directeur général de la police nationale, Mahamadou Diagouraga, Kissima Gakou, conseiller technique au ministère dela Défenseet des Anciens combattants, et Claude Tounkara, directeur des relations avec l’Union africaine au ministère des Affaires étrangères et dela Coopérationinternationale.
Les conférenciers les plus attendus étaient le ministre des Affaires étrangères et de la Coopérationinternationale, Soumeylou Boubèye Maïga, et le directeur général de la police nationale, Mahamadou Diagouraga. Ces deux autorités étaient récemment en Alger pour négocier avec « les frères qui ont pris les armes contre leur patrie ».
Soumeylou Boubèye Maïga s’est montré quelque peu prudent sur la question. Une prudence qui dénote du secret d’Etat et lui-même a eu à dire qu’on ne pouvait pas dire toutes les vérités. Toutefois, le ministre des Affaires étrangères et dela Coopérationinternationale n’a pas manqué de livrer quelques détails aux invités.
Pour lui, 4 défis majeurs se posent aux régions Nord du Mali : ce sont des zones structurellement vulnérables ayant pour facteurs : l’informalité de l’économie et les rébellions ; l’essor de la criminalité transfrontalière avec une économie de fraude issue du trafic de la drogue, dont 50 tonnes traversent annuellement le Sahel ; la présence des groupes terroristes dans la zone notamment Al-Qaïda au Maghreb islamique et la nature de la réponse à ces menaces.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopérationinternationale se dit convaincu qu’on n’aurait jamais connu la rébellion actuelle sans la crise libyenne parce que sans cette crise, il n’y aurait jamais autant d’arsenal de guerre qui existe maintenant. « Ils ont fui la guerre et ils veulent nous en imposer. La revendication du MNLA n’a pas d’avenir, mais qui continue de faire des victimes malheureusement », dira Soumeylou Boubèye Maïga. Avant d’ajouter que « tous les pays avec les pays avec lesquels nous avons des relations soutiennent le Mali et la visite de Alain Juppé dans notre pays participe à cela. Le MNLA comprendra que tous ses supposés soutiens sont avec le Mali ». « Nous avons affaire à des menaces transnationales. La France a 7 otages au Mali et certaines composantes de l’Hexagone peuvent vouloir qu’on reconsidère la relation avec le Mali. Sinon la France nous soutient. C’est pourquoi je dis que les revendications du MNLA n’ont pas d’avenir ».
Pour le ministre des Affaires étrangères et dela Coopérationinternationale, il faut éviter de dire le ‘’Nord-Mali’’ parce que cela fait penser à une possible scission du Mali comme ce qui est arrivé au Soudan avec le Sud-Soudan. Soumeylou Boubèye Maïga préfère parler plutôt des régions nord du Mali. Le ministre Maïga est tellement convaincu du sens de la nation malienne qu’il pense qu’une guerre civile ne peut même pas arriver dans notre pays, tant le brassage culturel est évident.
« Le Mali a consenti des efforts pour la représentativité des régions du Nord et le MNLA n’a aucune légitimité à porter une revendication par la violence armée au nom de ces régions, vu notre contexte démocratique. Cela est valable même si les Touaregs étaient majoritaires au Mali. Le MNLA n’est pas une rébellion, mais c’est un mouvement ayant des moyens illégitimes. Nous les combattrons et ce sont les rapports de force qui détermineront une éventuelle discussion. Pour le moment notre priorité, c’est d’établir la sécurité sur tout le territoire », a expliqué Soumeylou Boubèye Maïga.
S’agissant des autres conférenciers, Mahamadou Diagouraga s’est interrogé si on n’était pas en train gérer encore les effets de la toute première rébellion datant de 1963. Il dit avoir constaté que depuis Tamanrasset, c’est cette même doléance d’indépendance qui revient à la table et à laquelle le Mali a toujours opposé 2 lignes de conduite : l’unité nationale et l’intégrité territoriale. L’ancien président du Comité de suivi des accords d’Alger demande aux Maliens de ne pas se paniquer avec la signature des accords.
« Signer un accord avec un mouvement, ne lui donne pas forcement une importance. On signe des accords à longueur de journée avec les syndicats ! Un accord, c’est juste signer quelque chose pour dire qu’on est convenu de ça. N’accordez pas d’importance au MNLA », tranchera le DG de la police nationale.
Pour Kissima Gakou, le département dela Défensen’est pas encore dans le sens d’un accord et son rôle est la défense du territoire national. Le conférencier Claude Tounkara a parlé de la relation du Mali avec l’Union africaine.
Abdoulaye Diakité
Salut koudis 😆 😆 😆 Gardez vous mon sergent Mohamoud Broulahim Taha 😆 😆 😆 Toutes mes felicitations pour l’adhesion de OUMAR TOURE “ex- ministre de l’argent du SIDA et de la TUBERCULOSE) a votre parti A.D.E.M.A de DIONKIS 😆 😆 😆 C’est historique cette adhesion 😆 😆 😆 😆
😆 😆 😆 😆 heyi DOUDOUBA j´ai rien dit hein 😆 😆 😆
Dessaisir Att et son gouvernement du dossier du Nord
Voici 5 règles d’or pour régler la question du Nord du Mali avant les élections d’avril 2012.
1. Mettre sur place un Conseil National de Défense, composé d’officiers supérieurs de l’armée, de la classe politique et de la société civile.
2. Mettre à l’écart Att et son gouvernement pour toutes les questions liées aux opérations militaires au Nord (stratégies, combats, logistique, communication, gestion des déplacés…)
3. Création d’un fonds national de défense et de sécurité pour permettre à chaque malien et chaque malienne à l’intérieur comme à l’extérieur du Mali, de participer à l’effort de guerre.
Le fonds sera audité quotidiennement par le vérificateur général quand à sa gestion et à l’utilisation efficiente des fonds collectés.
Il doit être audité aussi par un réviseur comptable national et indépendant .
Les rapports d’audit doivent être remis à la commission de défense de l’Assemblee nationale.
Le fonds doit être logé et géré par la Cours Suprême et non par le gouvernement et la présidence pour éviter la délinquance financière sur ce fond d’intérêt hautement national.
4. Faire une liste exhaustive de tous les déserteurs de l’armée et de tous les dirigeants du Mnlaqmi dans le monde et de tous leurs intérêts financiers au Mali et d’en faire un fichier unique à la disposition de la justice malienne.
Ce fichier doit être pris en compte dans tous les aspects des ressources humaines du Nord pour que jamais aucun projet de développement ni aucun poste électif ou de responsabilité ne les soient plus confiés.
Cet aspect doit faire l’objet d’un forum national et de débats nationaux sur le nord impliquant toutes les composantes des populations du nord du Mali mais aussi du sud.
5. Mettre la machine judiciaire en marche contre tous les crimes commis dans le dossier du nord du Mali pour que tous les responsables qui se sont rendus coupables de crimes de guerre, de complot contre l’armée, de trahison du Mali, d’atteinte à la vie et aux biens de citoyens maliens, d’atteinte aux symboles de l’état malien, de création de conditions de guerre et de ruine des villes et d’institutions maliennes ressentent tout le poids de la loi malienne sur leurs épaules.
Are you sure ?
Toi aussi tu veux quoi d’autre, on appelle ça le “Langage diplomatique” 😆 😆 😆 😆 😆
Comment il va le patron Koudis… 😀 … et toi… Colonel Major Ag Doudoube Ag Nioujerzey… 😀 😀 … Toujours pas de bureau de vote dans le Niew Jersey ? … 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Slt St Brou, Doudoube Ag veut plus de confirmation pour se rassurer 😆 😆 😆 Il va devoir attendre IBK ou Tonton DIONKISS 😆 😆 😆
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